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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 20 février 2018

L'Académie de médecine émet des propositions pour mieux former les futurs psychiatres et neurologues

La formation des futurs neurologues et psychiatres nécessite des évolutions, estime l'Académie de médecine. Elle propose notamment la réouverture d'une formation transversale de neuropsychiatrie ou encore le suivi de stages ad hoc. Les syndicats de praticiens dénoncent l'insuffisante part donnée au secteur pour les terrains de stage.

lundi 19 février 2018

Les grands oubliés de l'autisme sont les adultes

Logo leJDD.fr

19 février 2018


Souffrant de troubles neurodéveloppementaux, longtemps soignés en psychiatrie ou abandonnés à leur famille, ils sortent de l’ombre. Ils sont des centaines de milliers et rarement bien pris en charge

Rassemblement en 2012 à Paris à l'occasion de la journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme.
Rassemblement en 2012 à Paris à l'occasion de la journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme.(Abaca)


D'autres lanceraient un "J'accuse" tonitruant contre une France indifférente à ses citoyens handicapés. Elle prépare, avec quelques proches, un "mémorial" pour les copains tombés au combat : suicidés après une dépression mal soignée, lassés d'un monde qui ne veut ni ne sait s'adapter à leurs particularités. Comme l'écrivain et chroniqueur Josef Schovanec, Stéfany Bonnot-Briey, consultante et formatrice mais aussi militante associative, est l'une des porte-parole des personnes autistes. "L'important, c'est que nos camarades ne soient pas morts pour rien", dit-elle, d'une voix douce et ferme, dans laquelle on devine que le sourire n'est pas loin. Alors que le pays a longtemps été à la traîne, maintes fois condamné par le Conseil de l'Europe pour discrimination à l'égard des enfants autistes et vilipendé en 2016 par l'ONU, Stéfany Bonnot-Briey a bon espoir que les choses changent.


Autisme : la Pr Le Guludec, présidente de la HAS, appelle à dépasser les querelles et poursuivre les efforts

Coline Garré
| 19.02.2018


« Poursuivons nos efforts », exhorte la nouvelle présidente de la Haute autorité de santé (HAS), la Pr Dominique Le Guludec, dans une tribune publiée en marge de la parution de deux nouvelles séries de recommandations de bonnes pratiques sur l'autisme, l'une portant sur le repérage et dépistage des troubles du spectre autistique (TSA) chez l'enfant, l'autre sur l'accompagnement des adultes.
Ces recommandations signent la fin d'un cycle complet, en complétant celles sur le diagnostic et l'évaluation des troubles chez les adultes, de 2011, et celles de 2012 sur les interventions chez les enfants.

L'alcool mis en cause dans 56,5 % des cas de démences précoces dans une cohorte français

 Charlène Catalifaud    | 21.02.2018

L'alcool est une nouvelle fois pointé du doigt. Une équipe franco-canadienne a analysé l'effet d'une consommation excessive (plus de six verres standard par jour chez les hommes et plus de quatre chez les femmes) sur le risque de démences. Les résultats ont été publiés dans The Lancet Public Health.
Grâce au Programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI), les données de tous les patients de plus de 20 ans résidant en France métropolitaine et hospitalisés entre 2008 et 2013 - soit plus de 30 millions de personnes - ont pu être analysées. Il est compliqué d’inclure et de suivre des patients ayant une consommation excessive d'alcool dans les études de cohorte. Le recours à cette base de données a permis de contourner le problème.

De nouvelles recommandations pour dépister l’autisme chez l’enfant

La Haute Autorité de santé a émis lundi de nouvelles recommandations sur le dépistage de l’autisme, afin de permettre un diagnostic plus précoce chez les enfants, crucial pour leur avenir.

Le Monde.fr avec AFP 

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) touchent un Français sur 100, soit 100 000 jeunes de moins de 20 ans et près de 600 000 adultes, selon des estimations des pouvoirs publics.

La Haute Autorité de santé (HAS) a établi lundi 19 février des « recommandations de bonnes pratiques », a fléché le « parcours de l’enfant et de sa famille »« de l’identification des signes d’alerte jusqu’à la consultation dédiée » de l’autisme. « Plus le diagnostic est posé tôt, plus les interventions pourront être mises en place précocement et aideront l’enfant dans son développement », a expliqué la HAS dans un communiqué. « Malheureusement le diagnostic est encore trop tardif en France et les parents inquiets ne savent pas vers qui se tourner », a-t-elle déploré.

La recommandation de bonne pratique relative aux adultes autistes sonne comme une leçon de vie


La HAS et l'Anesm mettent à l'honneur le parcours dans leur recommandation de bonne pratique consacrée aux adultes autistes. Le document attendu depuis plusieurs années est issu d'un large consensus de professionnels, d'associations et de personnes autistes. La vie des personnes autistes passe par l'inclusion, l'emploi, l'habitat, les droits...

La Haute Autorité de santé (HAS) et l'Agence nationale de l'évaluation de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) rendent officiellement publique leur recommandation de bonne pratique relative aux interventions et parcours de vie de l'adulte autiste (à télécharger ci-dessous). Ce travail, issu du troisième plan Autiste et diffusé juste avant que ne soit dévoilé le quatrième, a été annoncé de longue date par les différentes ministres ou secrétaires d'État en charge du handicap depuis 2013 (soit dans l'ordre Marie-Arlette Carlotti, Ségolène Neuville et Sophie Cluzel). Presque finalisé cet été (lire notre article), le document s'est vraiment fait attendre.

Des psychiatres et médecins perdent le droit d'exercer la psychothérapie

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 21 février 2018

QUEBEC

Reconnue comme une activité à « haut risque » depuis... (PHOTO Martin Chamberland, archives LA PRESSE)
Reconnue comme une activité à « haut risque » depuis 2012, la psychothérapie est réservée aux psychologues et aux médecins ainsi qu'aux professionnels de certains domaines ayant réussi à obtenir un permis spécial.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Soixante-cinq psychiatres et médecins de famille ont perdu le droit d'exercer la psychothérapie, n'ayant pas prouvé qu'ils avaient mis leurs connaissances à jour, comme l'exige désormais la loi québécoise.




Reconnue comme une activité à « haut risque » depuis 2012, la psychothérapie est réservée aux psychologues et aux médecins ainsi qu'aux professionnels de certains domaines ayant réussi à obtenir un permis spécial.
Environ 1100 médecins déclarent chaque année qu'ils exercent cette activité. Le mois dernier, 22 médecins de famille et 43 psychiatres - dont certains occupent des postes de direction - ont toutefois reçu un avis de limitation pour avoir failli à leur obligation de maintenir leur compétence.
« Dans la dernière année, on les a avertis plusieurs fois que s'ils ne complétaient pas leurs 90 heures de formation continue [exigées tous les cinq ans], ils ne seraient plus autorisés à pratiquer ce type d'intervention là, expose le Dr Charles Bernard, président du Collège des médecins. Le couperet, il faut que ça tombe un jour. »
L'organisme ignore combien de professionnels rectifieront le tir. « Un médecin de famille et un psychiatre sont sortis de leur torpeur, se sont rattrapés et se sont réinscrits en psychothérapie. Les autres, on ne sait pas encore s'ils veulent continuer ou non. 

Il faut un plan « imagerie cérébrale » pour la psychiatrie

L’IRM pourrait aider à affiner le diagnostic de certains troubles mentaux, avancent deux psychiatres et un radiologue dans une tribune au « Monde ». Selon eux, il n’y a aucune raison de s’en priver.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Tribune. La santé mentale est au cœur de tous les débats actuels : de l’amélioration de l’accès aux soins ­psychiatriques, en passant par la lutte contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques, ­jusqu’à la réduction de la souffrance au travail et la prévention du suicide. Mme Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, a récemment ­annoncé vouloir faire de la psychiatrie une priorité nationale, et nous ne pouvons que nous en féliciter.


L’épidémiologie démontre toute l’importance de ces pathologies, qui ­figurent au premier rang de la charge mondiale de morbidité chez les 10-18 ans. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prédit même qu’à l’horizon 2020 une personne sur quatre souffrira d’un trouble psychiatrique. Si de tels chiffres étaient annoncés pour le cancer, aurions-nous attendu aussi longtemps pour tenter d’apporter une réponse à ce problème ?

Echographie et autisme : un nouveau son de cloche

 16/02/2018





Depuis plus de 10 ans, les spéculations vont bon train sur une possible corrélation entre la pratique des échographies prénatales et les troubles de la sphère autistique. Les données sont toutefois pauvres, peu d’études ayant été consacrées à ce sujet, et un faible nombre d’entre elles prenant en compte la fréquence actuelle des échographies et les caractéristiques techniques du matériel moderne.

Phobie administrative : «Pour moi ce n’est pas aussi simple, ça m’angoisse vraiment»

Par Claire Thoizet — 

Une personne consulte son avis d'impôt sur le revenu, en 2010.
Une personne consulte son avis d'impôt sur le revenu, en 2010.Photo Philippe Huguen. AFP


Alors que l'excuse avancée par Thomas Thévenoud, ex-secrétaire d'Etat au Commerce extérieur du gouvernement Valls, continue d’amuser le public, les personnes avouant en souffrir racontent comment cette angoisse leur gâche la vie.

Le désir peut-il se soumettre à la loi ?

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
16/02/2018

Sexe(s) et pouvoirs |La politique a-t-elle son mot à dire sur le désir ?
Adèle Van Reeth, Elisabeth Roudinesco, Laurence Rossignol et Raphaël Enthoven
Adèle Van Reeth, Elisabeth Roudinesco, Laurence Rossignol et Raphaël EnthovenCrédits : Chistophe Abramowitz - Radio France
En coproduction avec la Sorbonne

Serons-nous humains demain ?


En partenariat avec



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SAISON  17-18 
RENCONTRES INCITÉ



#2,
HUMAIN,
DEMAIN ?


Serons-nous humains demain ?
La deuxième édition des Rencontres InCité a pour objectif d’apporter des outils de réflexion à un sujet beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît, une sujet qui agite le monde de la recherche depuis plusieurs années maintenant, jusqu’à déborder dans les média grand public.
Pour éclairer cette question « Humain, demain ? », nous ferons de nouveau appel à des chercheurs, des artistes et des réalisateurs, pour croiser les approches intellectuelles et sensibles. C’est en partant d’une tentative de définition de l’Homme que nous voulons cerner la notion d’Homme Augmenté, sans faire l’écueil des révolutions technologiques et biotechnologiques que nous sommes en train de vivre et des questions éthiques qu’elles ne manquent pas de soulever.

Invisible, avant de disparaître ?


GREYPRIDE       

La vieillesse se déchaîne
 

En vieillissant, notre environnement nous pousse peu à peu vers un statut de mineur, puis "d'objet" de soin ; ainsi notre identité est progressivement invisibilisée au profit d'un statut de VIEUX.
Pour les seniors LGBT (Lesbienne, Gay, Bi, Trans), ce mécanisme est accentué par la peur d'être de nouveau discriminés pour leur sexualité ou leur genre.


Ainsi l'invisibilité choisie, "le retour au placard" est aujourd'hui la stratégie mise en oeuvre pour se protéger et disparaître afin d'éviter tout risque de discrimination.
Mais quelles sont les conséquences de cette invisibilité ?


Après l'Affaire Ramadan, quels débats ?

L'ESPRIT PUBLIC par Emilie Aubry
11/02/2018

Vidéo |Emilie Aubry reçoit ce dimanche Gérard Courtois, journaliste au Monde, Thierry Pech, directeur général de la Fondation Terra Nova, Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse et Dominique Reynié, professeur de sciences politiques à Sciences Po, directeur général de la Fondapol.


VIDEOS - Grève : les infirmiers protestent pour dénoncer un secteur en mal de régulation

MAROC 

17/02/2018

VIDEOS - Grève: les infirmiers protestent pour dénoncer un secteur en mal de ré…

Vide juridique, manque de reconnaissance, détérioration des conditions de pratique de la profession, et un taux de chômage qui ne cesse de s'accroître...Les infirmiers crient au ras-le-bol. Vêtus de blouses blanches, ils ont manifesté ce samedi 17 février à Rabat. 
Des milliers d'infirmiers pratiquants et chômeurs se sont rassemblés ce matin 10h dans la place de Bab Al-Had de la capitale, avant d'entamer leur marche vers le parlement, brandissant panneaux et banderoles. 
Cette mobilisation massive à l'appel du mouvement des infirmiers et des techniciens de santé du Maroc constitue la troisième en son genre dans le  mouvement de débrayage  déclenché par les infirmiers suite à la poursuite judiciaire à l'encontre d'une infirmière qui a écopé de trois mois de prison ferme pour suicide d'une patiente au service des maladies psychologiques. 


Un jeu vidéo pour calmer les patients atteints de schizophrénie

Innovant.fr

15/02/2018

Les personnes atteintes de schizophrénie intéressent beaucoup la science, rappelez-vous les médicaments équipés d’un traqueur. Ces patients dont la maladie est compliquée à traiter pourraient, en jouant à un jeu vidéo, s’entraîner à contrôler la partie du cerveau liée aux hallucinations verbales.

Faire atterrir les malades

Dans une petite étude, des patients ont réussi à faire atterrir une fusée alors que le jeu était connecté à la région du cerveau sensible à la parole et aux voix humaines. Petit à petit, les patients ont appris à utiliser cette technique dans leur vie quotidienne pour réduire le pouvoir des hallucinations. Il ne s’agit pour l’instant que d’une petite étude pilote et les résultats doivent encore être confirmés. L’équipe de recherche, de l’Institut de psychiatrie, de psychologie et de neuroscience du King’s College de Londres et de l’Université de Roehampton, affirme que cette technique pourrait être utilisée pour aider les patients atteints de schizophrénie qui ne répondent pas aux traitements traditionnels.

Des psychiatres dénoncent la réduction de services à l'Institut en santé mentale de Québec

   



Isabelle Porterà Québec


L’absence de médecins les soirs et fins de semaine à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ) est inacceptable et risquée, dénoncent des dizaines de psychiatres et collègues d’autres disciplines dans une lettre ouverte au Devoir.
« Alors que le fléau des maladies mentales est de plus en plus pris au sérieux dans la population avec les sorties publiques d’Alexandre Taillefer ou de Samuel Archibald, des décisions administratives ne vont pas dans la bonne direction », écrivent les signataires de la lettre.
« Nos patients se retrouvent sans couverture médicale soirs, nuits et fins de semaine en cas de complications relatives à leur condition psychiatrique, dont l’abus de drogue, une tentative de suicide ou une réaction sévère à la médication. »
Le Devoir révélait mardi qu’à compter de la fin mars, il n’y aurait plus de médecin le soir après 16 h, la nuit et la fin de semaine à l’IUSMQ. Un médecin sera de garde, mais sur appel.

L'hôpital de Meulan est condamné au civil après l'hospitalisation irrégulière d'un mineur en psychiatrie


Le CHI de Meulan-Les Mureaux (Yvelines) est condamné à indemniser un homme qui y avait été hospitalisé en psychiatrie en 1999 lorsqu'il était âgé de neuf ans. Cette hospitalisation avait été jugée irrégulière en 2016 par le juge administratif car l'admission n'avait pas été dûment autorisée par les parents de l'enfant.

Une femme transgenre allaite un enfant

La lactation a été induite par un traitement entamé trois mois avant la naissance et a permis une production équivalente à la moitié des besoins d’un nourrisson de cinq jours.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 
L’histoire est peu banale et a fait l’objet d’une communication dans le numéro de janvier de la revue Transgender Health. Un traitement médical a permis à une femme transgenre d’assurer l’allaitement maternel du nouveau-né auquel sa compagne a donné naissance. Cette dernière ne souhaitait pas allaiter ­elle-même l’enfant. Les deux ­médecins qui ont permis d’induire cette lactation, Tamar Reisman et Zil Goldstein (Center for Transgender Medicine and Surgery et hôpital Mount Sinai, New York), décrivent la procédure utilisée pour ce résultat, modeste quantitativement, mais normal sur le plan fonctionnel.

Enquête au Bon Sauveur à Albi : en psychiatrie, le risque zéro n'existe pas


Par Laurent Batigne    19/02/2018

Quel suivi pour les personnes connues pour des troubles psychiatriques?
Comment une personne connue pour des troubles psychiatriques sévères, peut-elle se retrouver au contact de la population? Qui organise sa surveillance et son suivi? C'est ce que nous avons cherché à comprendre après le meurtre d'une enseignante à Albi en Juillet 2014. Une mère de famille déséquilibrée avait poignardé l'institutrice dans sa classe à l'école Edourad Herriot à Albi. Cette femme avait été traitée au Bon Sauveur à Albi. Elle avait été internée pendant trois mois avant de ressortir en avril 2014 avec un traitement et des rendez-vous médicaux.

dimanche 18 février 2018

Sécheresse, surexploitation : le monde a soif

Quatre personnes sur dix souffrent de la raréfaction de l’eau. Les villes sous pression de l’explosion démographique sont à leur tour touchées et menacées de rupture d’approvisionnement.

LE MONDE  | Par 

Au Cap, en Afrique du Sud, les habitants viennent se ravitailler en eau, le 2 février.
Au Cap, en Afrique du Sud, les habitants viennent se ravitailler en eau, le 2 février. BRAM JANSSEN / AP

Alerte à la sécheresse ! Mardi 13 février, les autorités sud-africaines ont proclamé l’état de catastrophe naturelle dans tout le pays. Les 4,5 millions d’habitants du Cap sont menacés de se voir couper les robinets. Au Mozambique voisin, alors que les réserves sont au plus bas, un quart de l’agglomération de Maputo (4 millions d’habitants) est privée d’eau potable, car le gouvernement a décidé d’alimenter en priorité l’agriculture et la production d’électricité. La situation en Afrique australe est révélatrice d’une crise mondiale de l’eau. Elle touche désormais les centres urbains et non plus seulement les campagnes. En 2015 déjà, Sao Paulo, la ville la plus peuplée du Brésil, avait failli connaître elle aussi les affres du « jour zéro ». Puis en 2016, ce fut le tour de Freetown en Sierra Leone, de La Paz en Bolivie, de Ouagadougou au Burkina Faso.

Quatre personnes sur dix souffrent de pénurie dans le monde, selon l’Organisation des Nations unies, qui prévoit une probable dégradation à l’avenir sous l’effet du changement climatique. Le réchauffement va accentuer l’aridité des régions du monde qui en souffrent déjà, contribuer au desséchement des sols, accélérant l’évaporation des végétaux et rendant plus difficile l’absorption des pluies diluviennes qui filent alors trop vite vers l’océan. Les sécheresses à répétition vont aggraver les problèmes que connaissent déjà les centres urbains sous la pression d’une explosion démographique généralisée. Plus de la moitié (54 %) de la population mondiale vit en ville aujourd’hui et les prévisions d’augmentation oscillent entre 60 % et 92 % d’ici à la fin du siècle. Les installations d’alimentation et d’assainissement ne parviennent pas à suivre un tel rythme.

samedi 17 février 2018

Alain Vanier - Une histoire particulière de mai 68

Logo Beaux Arts de Paris

Lundi 26 Février

Conférence / 17h / Alain Vanier - Une histoire particulière de Mai 68


Amphithéâtre du mûrier

L’expression « Mai 68 » regroupe une série d’événements inattendus, plus ou moins articulés, qui se prolongèrent durant plusieurs années et qui marquèrent de façon décisive la fin du xxe siècle, et dont les effets perdurent jusqu’à aujourd’hui.


Sempé : « Je dessine ce que j’aurais voulu être »

Pour « La Matinale du Monde », le dessinateur du « Petit Nicolas » revient sur sa passion pour Duke Ellington, le jazz et les musiciens qu’il aime tant croquer.

LE MONDE  | Propos recueillis par 

Père, avec René Goscinny, des célèbres Aventures du Petit Nicolas, Jean-Jacques Sempé est aussi l’auteur de trente-cinq albums de dessins humoristiques. Le dernier paru, Musiques, fait l’objet d’une exposition à Paris.

Je ne serais pas arrivé là si…

Si je n’avais pas entendu Duke Ellington un jour à la radio. C’est un type que j’adorais, que j’adore encore. Grâce à lui, j’ai compris beaucoup de musiques. Grâce à lui, j’ai été ébloui par le talent des autres. Il m’a apporté la joie dont j’avais besoin.

Parce que votre enfance bordelaise n’a pas été très gaie ?

Pas très drôle, non. Je ne sais rien de mon père. C’était le patron de ma maman, qui était secrétaire. Un homme charmant, paraît-il. Il avait séduit ma mère, qui n’était pas mal du tout. Je suis arrivé, ça n’a pas dû être drôle pour tout le monde. Après, il y a eu Monsieur Sempé, mon beau-père. Je me suis appelé Sempé comme lui, ça s’est fait comme ça, il m’a reconnu, je suppose. J’ai été mis en nourrice, j’ai failli mourir parce que j’étais maltraité, ma mère m’a récupéré. Elle et mon beau-père, les pauvres gens, ont fait ce qu’ils ont pu. Ils étaient malheureux, vous savez, alors bien sûr ils se disputaient sans arrêt.