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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 23 juin 2017

Allaiter réduirait les risques cardiovasculaires

Roxane Curtet
| 23.06.2017
L’allaitement ne serait pas seulement bénéfique pour le bébé, cela diminuerait également le risque d'infarctus du myocarde ou d'AVC pour la mère plus tard au cours de sa vie. C’est ce que suggère une étude chinoise publiée dans the Journal of the American Heart Association (JAHA), la revue de l’Association américaine de Cardiologie.

Le suicide à l’hôpital ne doit plus être un tabou

Sylvie Ducatteau   23 Juin, 2017


La CGT de l’AP-HP a anticipé la réunion du CHSCT extraordinaire consacrée aux suicides dans les hôpitaux de l’Assistance publique, vendredi 23 juin,  pour dénoncer l’explosion de la souffrance au travail dans les établissements parisiens. 

Les responsables des cinquante six syndicats CGT des hôpitaux de l’AP-HP ont décidé de « camper » toute la journée, devant le siège de l’Assistance publique,  avenue Victoria à Paris, où se déroule, ce vendredi, un comité d’hygiène,  de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) consacré au suicide.    En février dernier, un infirmier s’était  défenestré du 8e étage de l’hôpital européen George Pompidou, comme l’avait fait quatorze mois plus tôt,  un cardiologue, le professeur Megnien.  En mars,  un mois plus tard, le 7 mars, une ex infirmière,  s’était pendue dans son bureau de l’hôpital Cochin.  Pour chacun, le lien de leur geste fatal avec le travail faisait peu de doute.  


Cinquante nuances de faux


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L’expertise universitaire, l’exigence journalistiq
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Où est la différence entre le vrai et le faux ? Thomas Hawk,
21 juin 2017   

L’expression « faits alternatifs » est apparue récemment dans un contexte politique, mais nous autres psychiatres sommes depuis longtemps familiers du concept puisque nous entendons en permanence nos patients exposer des formes de réalité alternative…












Nous éprouvons tous le besoin de faire la différence entre le réel et l’imaginaire dans tous les aspects de notre existence. Mais comment classer les idées et les croyances qui nous paraissent bizarres, infondées, incroyables ou tout bonnement délirantes ?







Cette femme vous donne un petit cours (non négligeable) sur le clitoris et c’est absolument génial !! (vidéo)

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QUEBEC 

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[...] Dans ce petit court-métrage documentaire, la réalisatrice et scénariste canadienne Lori Malépart-Traversy oriente les projecteurs sur le clitoris, explique ce qu'on en sait, ce à quoi il sert et comment il fonctionne à travers une série d'animations adorables ...

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64 % des cadres hospitaliers estiment que les GHT vont dégrader leurs conditions de travail

Anne Bayle-Iniguez
| 22.06.2017
Le Syndicat des managers publics de santé (SMPS) a dévoilé ce jeudi, à l'occasion de son 70e congrès, une étude sur la perception des groupements hospitaliers de territoire (GHT) par les directeurs, cadres et ingénieurs de la fonction publique hospitalière. Cette enquête* révèle le scepticisme du secteur sur la mise en application d'une réforme pourtant très attendue. À ce stade, les managers ne sont pas convaincus à 100 % du bien-fondé de la démarche. 

Les gynécologues s'inquiètent de la désaffection « historique » pour le dépistage du cancer du sein

Dr Brigitte Blond
| 22.06.2017




































































                                                                        Si le dépistage organisé est perfectible, il reste bien sûr indispensable. Face à la désinformation, les gynécologues jouent la carte de la contre-information en lançant une campagne* qui s’adresse aux femmes individuellement : « Et vous ? Pour vos seins, qu’en pensez-vous ? »
Une baisse du taux de participation de 60 % à 52 %
Le déclic pour cette contre-offensive ? Une désaffection « historique » vis-à-vis du dépistage du cancer du sein dans le département autrefois pilote du dépistage organisé, le Bas-Rhin (dès 1989, 2004 pour la France entière) : « Le taux de participation atteignait 60,2 %, il chute à 52 % cette année selon les tout derniers chiffres », se désole le Pr Carole Mathelin, responsable de la commission sénologie du Collège national des gynécologues et obstétriciens français et chef du service de sénologie du CHU de Strasbourg.

TRAVAIL : BONNE FIGURE ET TRISTE MINE

Par Anaïs Moran  22 juin 2017

La sociologue américaine Arlie R. Hochschild a étudié la façon dont on occulte nos émotions au boulot. Récemment traduit, son ouvrage résonne alors que dans l’économie de service, garder la face est une exigence professionnelle.

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Image issue de la série «Pan Am Flies Again», 
de Mike Kelley.Photo Mike Kelley . 

Atlanta, début des années 80. Au quartier général de la compagnie Delta Airlines, un pilote instructeur se tient face à une dizaine de nouvelles recrues. «Mesdames, votre sourire est votre plus gros atout. Souriez comme si vous étiez vraiment heureuses.» Arlie R. Hochschild est assise au cinquième rang et observe. Depuis des mois déjà, la sociologue américaine mène des entretiens avec les hôtesses de l’air, suit leur recrutement, voyage dans les airs en leur compagnie. «J’avais une idée assez précise des sentiments que ce sourire pouvait cacher : l’anxiété, la peur, l’ennui, la rancœur», expliquera-t-elle à ses lecteurs dans une note éditée en 2012. «C’est cette demande d’authenticité formulée par le pilote qui m’a conduite à griffonner "travail émotionnel" sur mon cahier.» Voilà pour l’anecdote. Quelques mois plus tard, la chercheuse de l’université de Berkeley rédige The Managed Heart : The Commercialization of Human Feeling (The University of California Press), qui décrit - entre autres - l’émergence des emplois de service et formule une nouvelle théorie : « Ces nouveaux emplois requièrent des travailleurs de faire du travail émotionnel, c’est-à-dire de déclencher ou refouler une émotion dans le but de maintenir extérieurement l’apparence attendue par le public et/ou leur employeur.»
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Un traitement martial en psychiatrie, y croire dur comme fer ?

 22/06/2017
Fait exceptionnel, l’étude évoquée ici n’émane pas d’une équipe de chercheurs rattachée à une (prestigieuse) institution hospitalo-universitaire, comme à l’accoutumée, mais elle découle d’une « observation de pratique libérale de ville (menée pendant 24 mois) » réalisée, à titre individuel, par un psychiatre exerçant en cabinet.
Partant du constat que « la majorité (81%) de ses patients (surtout des femmes) présentaient une carence martiale », ce psychiatre a donc cherché à évaluer l’effet d’une supplémentation orale en fer (associée éventuellement au traitement psychotrope habituel de l’intéressé) sur l’évolution de la symptomatologie psychiatrique.

mercredi 21 juin 2017

Centre hospitalier de Novillars : "Une situation intenable pour les agents"

18 juin 2017 

Centre hospitalier de Novillars ©GoogleMaps


Les représentants des personnels du Centre hospitalier de Novillars appellent à la grève vendredi 23 juin 2017, date à laquelle se tiendra le conseil de surveillance, afin d'interpeller élus, représentants des familles et représentants de l'Agence régionale de santé sur "la mise en marche de la destruction organisée de la Psychiatrie"


Après la fermeture de neuf lits en psychiatrie

19/06/2017




Après la fermeture de neuf lits en psychiatrie
Les Sanflorains soutiennent le mouvement. © Agence SAINT FLOUR


Pas de manifestation, comme la semaine précédente, ce samedi. Mais le personnel hospitalier n'en était pas moins mobilisé.

Une forte délégation arpentait le marché, pour faire signer la pétition en faveur du maintien de neuf lits au service psychiatrie, et alerter, via des tracts, sur la situation du centre hospitalier sanflorain.

Schizophrénie : tous les milieux touchés

20/06/2017

Un mercredi par mois au service psychiatrie de l'hôpital de Vendôme, des aidants participent à un groupe de paroles tenu par l'Unafam. Des familles qui ne comptent pas l'énergie dont ils ont besoin pour faire face. 
Il y a par exemple Michèle (*), 58 ans, habitante du Vendômois, ancienne chef d'entreprise. « J'ai une fille – qui va très bien – et un fils de 26 ans qui a été diagnostiqué schizophrène à 22 ans. Petit à petit, il n'a plus été raccord avec la réalité. Ce sont ses copains qui s'en sont rendus compte. Il était comme dans un film de science-fiction. Il a fallu l'hospitaliser sous la contrainte… Et ça C'est une expérience de vie ! Il faut qu'un médecin généraliste soit présent dans ces cas-là. Certains refusent de venir quand ils savent pour quelle pathologie ils sont appelés. La peur sans doute Alors que les schizophrènes sont souvent plus dangereux pour eux-mêmes que pour les autres. J'étais séparée au moment du diagnostic. Mais ma famille a fait bloc autour de moi et mon fils.

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Pourquoi faire consulter un psychologue à un enfant qui a mal ?


F. REITER,
Psychologue, centre  douleur et  migraine de l’enfant et de l’adolescent,
hôpital A. Trousseau, AP-HP, Paris
Après une première évaluation médicale, voire multidisciplinaire des douleurs chroniques, quels enfants adresser au psychologue et dans quel contexte ? Florence Reiter précise ces conditions, ainsi que les méthodes mises en œuvre et leurs possibles résultats. Avec le cas d’Élisa, elle met en perspective ces données théoriques.
Le centre douleur et mi graine de l’hôpital Trousseau (Paris) reçoit des enfants et adolescents ayant des douleurs ou des céphalées chroniques. Dans un premier temps, le patient est vu en consultation médicale ou consultation multidisciplinaire médecin-psychologue* pour une évaluation de la douleur approfondie et multidimensionnelle. Les composantes sensorielles et émotionnelles de la douleur chronique sont détaillées. Cette évaluation est faite sur une ou plusieurs consultations en s’intéressant aux données médicales apportées par le patient et ses parents. Lors de ces consultations, l’enfant, lui-même, est invité à partager ce qu’il vit, ce qu’il perçoit de la situation et ce qu’il en a repéré. Les parents sont également amenés à raconter l’histoire de leur enfant et, si nécessaire, à compléter le contexte de survenue des douleurs, les facteurs déclenchants ou aggravants. Sont également évalués les retentissements sur le quotidien de l’enfant (sommeil, appétit, fatigue, humeur, limitation des loisirs, scolarité, etc.), les relations sociales, sur la vie familiale, etc.

L’orientation vers le « psy »

« J’ai mal » pour « Je suis mal », quand le corps s’exprime

Il apparaît souvent des éléments qui aident à « la compréhension globale de la situation et aux propositions thérapeutiques ». Cette évaluation globale permet souvent de faire apparaître des éléments nouveaux, des difficultés et souffrances intriquées et/ou anciennes. Ces consultations bio-psychosociales permettent au patient et ses parents de percevoir l’intrication des facteurs psychologiques et somatiques. Lorsque la composante psychologique paraît importante, il est proposé au patient de rencontrer un psychologue ou un pédopsychiatre**, afin d’évoquer plus spécifiquement les retentissements déjà évoqués et de proposer un suivi adapté.

Adultes autistes : lancement d'une consultation publique pour élaborer des recommandations de bonnes pratiques

Coline Garré
| 20.06.2017


























































































                                 Organismes, institutions, associations, sociétés savantes, syndicats, agences sanitaires… Toutes les structures impliquées dans le suivi et l'accompagnement des adultes ayant un trouble du spectre autistique (TSA) sont invitées à donner leur avis sur une version préliminaire des recommandations de bonnes pratiques, en cours d'élaboration par la Haute autorité de santé (HAS) et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM).
Les avis sont recueillis jusqu'au 31 juillet ; tous seront publiés et devraient servir à enrichir ces recommandations qui s'inscrivent dans le cadre du troisième Plan Autisme 2013-2017, assurent les deux institutions. L'objectif de ces bonnes pratiques : « améliorer la qualité des interventions tant sanitaires que médico-sociales auprès des adultes avec TSA, et ainsi répondre aux besoins en termes d'inclusion sociale et de qualité de vie », écrivent l'ANESM et la HAS.
La prise en charge des adultes autistes est en France à la peine. Et le 3e plan n'y a rien fait, a déploré l'Inspection générale des affaires sociales dans son bilan paru en mai dernier, pointant le retard dans la création de places dans les établissements, l'absence d'une politique d'insertion professionnelle et de logement, la méconnaissance des besoins, et des ruptures dans les parcours de soins.
De l'adolescence au vieillissement
La version soumise à consultation publique, d'une cinquantaine de pages, aborde de multiples thèmes, à commencer par l'épidémiologie (est notamment recommandé le lancement d'une étude épidémiologique sur la prévalence et les besoins de cette population), puis le passage de l'adolescence à l'âge adulte, jusqu'au vieillissement. Plusieurs pages sont consacrées au parcours de santé (soins somatiques, psychiatriques, préventifs et curatifs) et à la prévention et la gestion des comportements-problèmes.