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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 31 mars 2017

Un singe savant obtient 653 points sur 1 000 aux ECNi blanches

01.04.2017

singe
Bobo a suivi un entraînement de plusieurs mois pour apprendre à...
Crédit Photo : AFP


Entraîné pendant deux ans dans un centre de recherche privé de Genève, Bobo, singe savant, a obtenu 653 points sur 1 000 aux dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) blanches. Les résultats ont été authentifiés par le CNG, organisateur des épreuves. Alors que 8 033 étudiants composaient dans leur faculté du 6 au 8 mars, Bobo planchait seul à Genève.
Expert dans le maniement de la tablette et doué d’une extraordinaire mémoire visuelle, ce chimpanzé âgé de 5 ans est parvenu à cet incroyable résultat en décrochant des notes maximales aux QCM. En revanche, son expression étant limitée et son orthographe défaillante, il a eu une note catastrophique à la LCA (lecture critique d’article). Il n’empêche. Ce résultat permettrait à ce singe savant d’être virtuellement classé en rang utile pour décrocher une spécialité médicale. « Bobo est doté de capacités intellectuelles inférieures aux carabins mais sa performance prouve qu’en potassant ses cours, il est tout à fait possible de franchir les 600 points aux ECN sans effort surhumain », commente le Pr André Klaar, directeur de recherche au centre de recherche clinique de Genève.

jeudi 30 mars 2017

Marie-Hélène Brousse : « La peur et la haine, ressorts du discours d’extrême droite »

LE MONDE IDEES | Par 


« Il y a donc trois ressorts à tout discours d’extrême droite (…). La peur et la haine sont ainsi les racines du négationnisme généralisé qui caractérise l’extrême droite » (Photo: Marine Le Pen le 28 mars, devant le Medef).


TRIBUNE. Depuis cinquante ans, le père, puis la fille, puis la petite fille, puis leurs cohortes, et maintenant la masse innombrable de leurs électeurs, déploient sans relâche une argumentation fondée sur la spoliation éhontée des signifiants nationaux.

Ils s’emparent, pour s’en parer, des richesses du patrimoine emblématique commun au peuple français. Dans le bleu-blanc-rouge, les filles Le Pen se taillent une garde-robe de discours pour parader à la télévision et dans les meetings. Le drapeau, elles en drapent pour les masquer leurs appels fiévreux à la guerre civile. La nation, elles la kidnappent et l’enferment à double tour dans leur cambuse, et promènent à sa place un sosie monstrueux.

Les héros de l’Histoire, de Jeanne d’Arc au Général de Gaulle, elles les raflent pour les enrôler dans leurs troupes d’assaut idéologique. La langue, les mots, jusqu’au nom même de Français, elles se les accaparent. « Le long manteau d’églises et de cathédrales qui recouvre notre pays » (Henri Guaino lu par Nicolas Sarkozy) devient entre leurs mains une guenille, le cache-misère d’une pensée indigente, le cache-haine d’un discours fielleux de « révolution conservatrice ».

La souffrance psychique des migrants

Par lundi 27 mars 2017





La souffrance psychique des migrants
Une famille de migrants, à Röszke, à la frontière entre 
la Hongrie et la Serbie, le 26 avril 2016. © AFP/CSABA 
SEGESVARI


A l’occasion du 32ème Congrès annuel de l’Union Syndicale de la Psychiatrie (USP) qui s’est déroulé à Poitiers du 24 au 26 mars 2017, nous nous intéressons à la santé psychique des migrants. Les récents événements survenus en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ont déclenché une hausse spectaculaire du nombre de migrants en Europe. Leur parcours est souvent très difficile et laisse des séquelles. Ce phénomène met en évidence la nécessité de prendre en charge ces personnes, dont la souffrance psychique est réelle. Quelle prise en charge est-il possible d’envisager ?


« Entendrez-vous les voix de tous ceux qui se retrouvent seuls, sans ressource »

LE MONDE |  | Par 


« Vous voulez que les pauvres soient des citoyens responsables ? Alors, permettez-leur d’être acteurs de leur avenir ! » (Photo: un passant donne une pièce de monnaie à un SDF qui se protège du froid avec une couverture, en décembre 2009 dans une rue du centre ville de Lyon).


Par Sylvie Brigot-Vilain, directrice générale d’Amnesty International France, Claire Hédon, présidente d’ATD-Quart Monde, Geneviève Jacques, présidente de la Cimade, Véronique Fayet, présidente du Secours catholique – Caritas France, Rachid Lahlou, président du Secours islamique France

TRIBUNE. Vous espérez nos voix ! Mais vous qui êtes candidats à l’élection présidentielle, entendrez-vous celles de tous ceux qui se retrouvent seuls, sans ressource, après un exil, un licenciement, un accident de la vie, de ceux qui vivent la pauvreté depuis des générations ? Les uns et les autres survivent parce qu’ils ont l’espoir chevillé au corps ; parce qu’ils trouvent sur leur chemin celles et ceux qui mettent en pratique le mot « fraternité ».


mercredi 29 mars 2017

Mon combat pour une psychiatrie humaine

     

Pierre Delion, avec Patrick Coupechoux, Albin Michel, 2016


Pierre Delion est pédopsychiatre, professeur à l’université de Lille. Il fait partie de ces médecins qui ont participé à un moment ou un autre à la réforme de la psychiatrie, contre l’enfermement asilaire, toujours en vigueur après la guerre. Son travail avec les enfants psychotiques et autistes lui ont permis de rencontrer nombres d’enseignants.
L’ouvrage est organisé comme un récit de vie professionnelle, vivant et émouvant, un itinéraire fait de rencontres avec des patients, des médecins, des pédagogues, et des pratiques humanisantes : la psychiatrie institutionnelle et la psychiatrie de secteur.

Conférences - Peut-on fonder une éthique sur le plaisir ?

28.03.2017

La quête du plaisir est souvent présentée comme contradictoire avec l’accomplissement éthique. N’est-ce pas là un préjugé hérité d’une culpabilisation du désir et du plaisir, notamment par les monothéismes. Peut-on concevoir une vie de plaisir, et en même temps une vie morale ?


 Éthique sur le plaisir
Éthique sur le plaisir  Crédits : Piotr Marcinski / EyeEm - Gett

Henri Peña-Ruiz, philosophe, professeur en Lettres Supérieures et à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris.


Conséquences fatales d’une exposition précoce à la violence ordinaire


Maltraitances physiques, psychologiques, abus sexuels, harcèlements, affrontements entre groupes... Triste catalogue de la violence ordinaire ! À l’échelle mondiale, « plus d’un million de décès et des souffrances plus nombreuses encore » (infligées par des blessures graves) sont imputables chaque année à des violences entre individus, rappellent les auteurs d’une méta-analyse, réalisée en Espagne, pour évaluer l’influence d’une exposition précoce (dès l’enfance ou l’adolescence) à de telles violences sur le risque de suicide ultérieur (ou de tentative de suicide).

COLLECTIF 39 COMMUNIQUÉ DU 25 MARS 2017 À PROPOS DES RECOMMANDATIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ SUR LA CONTENTION EN PSYCHIATRIE.

Quelle hospitalité pour la folie?


Dix mille personnes (soignants, soignés, parents, citoyens) ont signé l’appel lancé par le collectif des 39 dénonçant les pratiques de contention physique en psychiatrie (*).
Les contrôleurs des lieux de privation de liberté (Mr Jean Marie Delarue, puis Mme Adeline Hazan) ont constaté, évalué et dénoncé à leur tour ces pratiques d’un autre âge, aussi inacceptables que traumatisantes pour des patients en grande difficulté.
La H.A.S. vient de publier un guide de bonnes conduites, limitant ces pratiques qui devraient être sévèrement encadrées.
Une grande avancée disent certains, un moindre mal disent d’autres.
Mais de ces  recommandations peut naître le pire : la banalisation instituée de ces pratiques par la confirmation qu’il serait souhaitable de les utiliser «  à certains moments »,  sans s’interroger sur ce qui a conduit au retour de ces pratiques, à cette régression.

mardi 28 mars 2017

Les producteurs de cannabis thérapeutique dopés par la perspective de la légalisation du cannabis au Canada

28.03.2017

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VOISIN/PHANIE
Le projet de loi sur la légalisation du cannabis au Canada sera examiné dès avril prochain, avec pour objectif d'autoriser son usage récréatif au 1er juillet 2018, jour de la fête nationale. La perspective de ce calendrier a fait bondir lundi les valeurs des sociétés de production de cannabis à des fins médicales, à la Bourse de Toronto. L'action de la société Canopy Growth, spécialisée dans la culture de cannabis médicalisé, a bondi de 11% à la Bourse de Toronto à 11 dollars canadiens. Un autre producteur, Aurora Cannabis, a connu une augmentation identique à 2,50 dollars. L'action d'Aphria, sur le même secteur, a également gagné 8,4% à 6,70 dollars.

Une journée ordinaire à l'hôpital

Les Echos  SOLVEIG GODELUCK

Réforme du temps de travail, restrictions budgétaires, accélération des cadences : ce service public plébiscité par les Français souffre en silence.


Onze heures, c'est la tournée du chirurgien. Une grappe de jeunes gens en blouse blanche, visiblement heureux de participer à ce moment fort de la matinée, s'agglutine autour du chariot connecté et du médecin en visite. Une interne très pro résume en cinq secondes la situation clinique, devant la porte fermée du malade. Puis la petite troupe s'avance et l'auscultation peut commencer. C'est le tour du deuxième interne de montrer ce qu'il a appris, se servant de la lampe torche de son téléphone pour éclairer une plaie. En un clin d'oeil, au signal du chirurgien, la volée de blouses blanches s'envole vers la chambre suivante. Il faut faire tout l'étage.
A quelques mètres de là, un vieux monsieur, un peu perdu, doit se faire opérer ce matin. Son fils vient de découvrir la suite : une dialyse pour le restant de ses jours. En colère, il a fait le bagage de son père ; il va le sauver de cet enfer. Coralie, la frêle infirmière aux bras tatoués, et les aides-soignantes ne parviennent pas à le raisonner. Elles vont chercher Vincent, qui est l'interne du service pour six mois, autrement dit l'unique médecin sur place. C'est un jeune homme de vingt-six ans, aux yeux doux et qui ne dit jamais un mot plus haut que les autres. Il parle avec l'autorité du savoir. Cinq minutes plus tard, on entend rouler les gros sanglots du fils. C'est fini. Une main secourable referme la porte sur ce drame familial.

Cancer : espérer jusqu'au bout

Par Eric Favereau — 

Malgré une amélioration des traitements, environ 150 000 personnes continuent de mourir chaque année de ce fléau. Une étude, présentée vendredi, analyse la détérioration des rapports entre les malades et les médecins au fur et à mesure de l'avancement de la maladie. Quelque soit leur situation clinique, la très grande majorité des patients refuse d'envisager le pire.


Les Françaises deviennent mères de plus en plus tard

Par Virginie Ballet — 
Le Trésor, série réalisée en collaboration avec Pierre-Yves Brunaud en 2015.
Le Trésor, série réalisée en collaboration avec Pierre-Yves Brunaud en 2015. Photo Flore-ael Surun Tendance Floue et PierreYves Brunaud. Picture Tank.

Selon l'Insee, les femmes avaient en moyenne 28,5 ans lors de la naissance de leur premier enfant en 2015, contre 24 ans en 1974.

Prendre son temps avant d’enfanter. La tendance, observée dans l’Hexagone depuis plusieurs décennies, se confirme : selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), en 2015, les Françaises avaient en moyenne 28,5 ans lors de la naissance de leur premier enfant, contre 24 en 1974.











Entendre des voix n’est pas aussi fou que l’on croit



Par Chloé Banerjee-Din     21.03.2017

Les 14e Journées de la schizophrénie sont consacrées aux hallucinations auditives. Pourtant, 13% de la population entendrait des paroles résonner dans sa tête à un moment de sa vie.


David Imhof s’est tourné vers la spiritualité pour gérer «ses voix».
David Imhof s’est tourné vers la spiritualité pour gérer 
«ses voix».Image: Chantal Dervey
«Ça a commencé quand j’avais 26 ans.» Dans son atelier de menuiserie, à Clarens, David Imhof s’ouvre, avec pudeur et franchise, sur l’une des manifestations de sa maladie, la schizophrénie. «J’ai fait un burnout, et puis une décompensation. Je pensais que le diable venait me chercher. J’imaginais des zombies qui arrivaient.»
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Maladies clandestines

21/03/2017



Le Gem Espoir et vie profite de cette semaine de la santé mentale pour organiser petit-déjeuner, débats et conférences. - Le Gem Espoir et vie profite de cette semaine de la santé mentale pour organiser petit-déjeuner, débats et conférences.
Le Gem Espoir et vie profite de cette semaine de la santé mentale 
pour organiser petit-déjeuner, débats et conférences.
Petit-déjeuner débat, goûter débat… L'association Gem espoir et vie aime bien papoter en mangeant. « C'est plus convivial », sourit Vincent Vivion, son président.
Il faut bien détendre l'atmosphère autour de ces ombres qui planent sur les maladies psychiques. Alors un café, un thé ou une brioche ne sont sûrement pas de trop. Une grande partie du travail de l'association consiste d'ailleurs à briser l'isolement autour de ces victimes de maladies mentales.
« Les autres pensent que nous sommes différents. Nous voulons montrer que nous sommes comme tout le monde », milite une des adhérentes. « A un moment de notre vie, nous avons seulement besoin d'aide », reprend un voisin. « Nous ne sommes pas déficients mentaux, renchérit Vincent Vivion. Nous avons seulement une fragilité. » 


lundi 27 mars 2017

Un petit pas dans la compréhension du syndrome de stress post-traumatique






L’environnement influence la méthylation de l’ADN[1], principal moyen de régulation de l’activité transcriptionnelle [2] conditionnant l’expression des gènes. Dans une étude réalisée sur 126 vétérans de la guerre du Vietnam atteints de SSPT selon les critères du DSM-IV-TR (âge moyen : 63ans) et 122 sujets-contrôles, une équipe de Séoul et Goyang (Corée du Sud) a mis en évidence une association positive entre une hyperméthylation du promoteur du gène BDNF (codant pour le BDNF, facteur neurotrophique issu du cerveau)[3] et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT).

ADOLF WÖLFLI, L’ARTISTE SCHIZOPHRÈNE QUI REPOUSSAIT LES LIMITES DE LA CRÉATION ADOLF WÖLFLI, L’ARTISTE

Daily Geek Show

Il est courant de coller une étiquette à l’artiste. Celle du créatif incompris, en marge de la société dont le caractère frôle la folie. Mais ces préjugés ne datent pas d’hier. D’où viennent-ils ? Et qui est Adolf Wölfli, artiste fou des XIXe et XXe siècles, dont l’œuvre reste trop inconnue aujourd’hui ?
Résultat de recherche d'images pour "Adolf Wölfl"
[...] Adolf Wölfli, patient déclaré schizophrène à 31 ans, est interné à l’hôpital psychiatrique de Waldau en Suisse où il y restera jusqu’à sa mort. Devenu dessinateur, écrivain, compositeur, collagiste et chanteur, ses œuvres passionnent par leur diversité et leur cohérence. L’étude de sa biographie prouve que la pathologie dote l’artiste d’une forte singularité dans son processus créatif.
Ses œuvres sont en général des compositions détaillées, quasi symétriques, soulignant un fort vocabulaire et des portées musicales. L’artiste introduit également des lettres, des mots ainsi que des petits motifs distincts. Il adopte la méthode de horror vacui signifiant que chaque espace de la feuille est remplie d’éléments figuratifs ou décoratifs qui se combinent pour former des compositions aux textures riches et aux lignes fluides. Présentant une foule de détails, l’œil n’aura jamais fini d’explorer totalement l’œuvre.

Le retour des « palais de mémoire »

Par Rémi Sussan
La mémoire est un muscle et, comme tous les muscles, elle s’entraîne. Et comme tout ce qui s’entraîne, elle a donné naissance à un sport et à ses championnats, où des « athlètes de la mémoire » rivalisent en se rappelant des listes de mots, des décimales de pi, etc. Le dernier Championnat du monde de la mémoire s’est d’ailleurs tenu en décembre 2016 à Singapour. Mais qu’est-ce qui fait le talent des super-champions de mémoire ? Car s’il existe effectivement des cas innés de mémoire « eidétique », dont les possesseurs sont capables de se rappeler pratiquement tout ce qu’ils ont vu ou rencontré, ce n’est pas le cas de ces « sportifs cérébraux », qui affirment tous au contraire avoir été dotés à leur naissance de capacités tout à fait moyennes. Leur talent tient donc à une méthode.
Il existe plusieurs techniques pour augmenter ses capacités mémorielles, mais la plus efficace nous vient de l’antiquité : c’est le fameux « art de la mémoire » également nommé « méthode des loci » (Jean-Michel Cornu en a déjà fait une présentation dans nos colonnes).

En gros l’idée est de parcourir en imagination un lieu qu’on connaît bien, souvent appelé le « palais de mémoire » (par exemple, son appartement) et de placer tout au long de son parcours des images mentales censées rappeler un sujet qu’on doit mémoriser. Les orateurs de l’antiquité l’utilisaient pour se remémorer les étapes d’un discours, mais rien n’empêche d’utiliser cet art pour se rappeler des équations, des éléments d’un langage informatique ou des mots d’une langue étrangère. Très couru dans l’antiquité, au moyen-âge et à la Renaissance (Giordano Brunofut l’un des derniers adeptes de cette discipline), l’art de la mémoire était tombé en désuétude avec la diffusion de l’imprimerie. On avait oublié sa pratique, sauf chez les « champions de mémoire » qui n’ont jamais abandonné son usage.

Variations sur la beauté - Le syndrome de Stendhal

23.03.2017

Avez-vous déjà ressenti le syndrome de Stendhal ? Cet état dans lequel un trop plein de beauté peut vous couper le souffle, vous faire perdre l’équilibre ou même vous angoisser ?

Le syndrome de Stendhal
Le syndrome de Stendhal Crédits : Elise Andrieu - Radio France
Une série documentaire d’Elise Andrieu, réalisée par Diphy Mariani
C’est arrivé à Stendhal, en voyage à Florence en 1817. C’est arrivé aussi à de nombreux touristes en visite dans la ville, au point d’éveiller la curiosité de la psychiatre italienne Graziella Magherini qui a recensé, jusqu’en 1989, ces étonnants cas médicaux avant de les rassembler sous le nom de ce syndrome nullement légendaire.

A la quantité des diagnostiques médicaux provenant d’Italie cités ici, se mêlent les récits de personnes enregistrées aujourd’hui en France. Que ce soit devant un paysage, un livre, un objet, au son d’une musique… tous se sont sentis au bord du malaise.

Parce que quand le syndrome de Stendhal vous attrape, il n’existe plus ni temps, ni espace, mais un émoi vertigineux.

Santé mentale en Tunisie : Des maladies qui nous coûtent cher

Directinfo

Les Tunisiens ne sont, manifestement, pas heureux ! Selon le dernier rapport (World Happiness Report 2017) de l’OCDE, qui classe les pays en fonction du degré de bonheur de leurs citoyens, la Tunisie se positionne au 102ème rang mondial alors que le voisin algérien occupe la 53ème place et le Maroc, la 84ème.
Ce malaise a un coût. En Tunisie, 98% des congés de longue durée dans la fonction publique sont liés à des maladies psychiatriques et font perdre à l’Etat, 172 mille journées de travail par an. C’est l’équivalent de 4,6 millions de dinars de pertes par an, selon une enquête d’investigation publiée en janvier 2017, par l’agence TAP.

Le pays le plus heureux du monde est... la Norvège

Logo Presse Océan
20.03.2017



La bonne nouvelle devrait permettre d'affronter plus facilement les rigueurs du climat : la Norvège est officiellement le pays le plus heureux du monde, selon un très officiel rapport de l'ONU publié lundi.
La Norvège, 4e l'an dernier, détrône le Danemark (2e), suivi de l'Islande et de la Suisse, selon le classement 2017 du "World Happiness Report", dont la publication coïncide avec la journée mondiale du bonheur, établie par l'ONU et célébrée le 20 mars.

dimanche 26 mars 2017

La DGOS présente aux psychologues hospitaliers ses propositions d'évolutions statutaires




Le 16 mars au Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière, la DGOS a présenté un projet de décret appliquant le protocole sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR) aux psychologues hospitaliers. Le texte — dont Hospimedia a obtenu copie (à télécharger ci-dessous) — institue à compter du 1er janvier 2017 un cadencement unique d'avancement d'échelon dans le cadre d'un processus d'harmonisation de ces modalités entre les trois versants de la fonction publique.

Dans les rêves des soldats - Brice ou l'insurgé de Kamosh, Frédéric à Spinboldak

23.03.2017

Immersion sensorielle dans les cauchemars de militaires revenus d’Afghanistan. Plongés dans leur tête et leur corps, nous entendons les échos de la guerre qu’ils ont faite.



First day of the offensive, Irak, Mossoul
First day of the offensive, Irak, Mossoul Crédits : Quentin Bruno

De Pauline Maucort et Marie-Laure Ciboulet.
Technique : Pierric Charles
Bruitage : Patrick Martinache
Nous les militaires, on ne rêve que d'une chose, c'est d'aller faire la guerre. Une fois qu'on l’a faite, on en cauchemarde toute notre vie
Tuer. Découvrir la puissance de destruction, goûter à la jouissance du duel guerrier, s’y accrocher comme à une drogue. Avoir envie d’y revenir.
C’est indicible, incompréhensible pour qui ne l’a pas vécu. Comment partager cette expérience ? Par les rêves peut-être, puisque tout le monde rêve.
La guerre qu’ils ont faite en Afghanistan leur a laissé des traces.