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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 6 avril 2017

J'aime soigner - le film

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Bienvenue sur le site qui est dédié au projet « J’aime soigner – le film ». Vous y trouverez les éléments d’histoire du projet, et surtout, tous les films et bandes annonces qui ont été réalisés autour du projet.
Je suis psychologue clinicienne et j’ai réalisé ce projet avec l’équipe d’onco hématologie du service dans lequel je travaille, à l’hôpital de Montfermeil, pour rendre hommage au travail de mes collègues et favoriser la dynamique d’équipe.
Je suis dépassée par ce projet depuis le début !… (« en savoir plus »)
Florence Barruel


mercredi 5 avril 2017

Vinatier : le personnel en grève pour maintenir la proximité des soins

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SUR MEDIAPART
Une partie du personnel du premier hôpital psychiatrique de France est en grève depuis lundi 3 avril. de pédopsychiatrie. Il proteste contre la dégradation des conditions de la prise en charge des patients notamment en pédopsychiatrie.
Les soignants se rassemblent autour du sort de la pédopsychiatrie, principale victime du nouveau plan de rigueur exigé par l’agence régionale de santé (ARS). 143 grévistes ont été recensés par la direction, lundi 3 avril.
L’hôpital du Vinatier doit économiser 3,5 millions d’euros supplémentaires pour 2017, et la ponction budgétaire devrait se poursuivre en 2018 et 2019.
Afin de mettre ses comptes au clair, et parce que la masse salariale représente la principale charge d’un hôpital, l’établissement doit « rendre » 80 postes. Une situation intolérable pour les soignants.

L'enquête externe liée aux suicides au CHU de Toulouse prône une "pause" dans les restructurations

Le rapport d'expertise demandé par les représentants du personnel du CHSCT du CHU de Toulouse après le suicide d'un infirmier à Rangueil, étendu à d'autres suicides hors lieu de travail, préconise notamment un arrêt temporaire des restructurations. Une préconisation que la direction, tout en annonçant une série de mesures, "n'a pas retenue".

Un collectif de médecins revendique de jouer le rôle de "lanceurs d'alerte" sur la santé au travail

Un manifeste signé notamment par l'Union syndicale de la psychiatrie (USP), le Syndicat de médecine générale (SMG) et l'Association santé et médecine du travail (ASMT), diffusé à l'occasion du congrès de l'USP qui s'est tenu du 24 au 26 mars, vise à "passer à l'offensive face aux causes de la souffrance au travail". Celle-ci est "devenue une sorte d'épidémie touchant tous les secteurs d'activité professionnelle", soulignent les signataires. Selon eux, "des milliers [de médecins font], dans notre pratique quotidienne, depuis de nombreuses années, le lien entre santé et travail".
"Nous constatons chaque jour, de plus en plus, les conséquences de la violence des organisations du travail", écrivent-ils. Et de citer : "décès prématurés par cancers secondaires à la polyexposition aux toxiques, psychopathologies professionnelles, qu'il faut permettre de reconnaître en maladie professionnelle (non reconnues car hors tableaux des maladies professionnelles), lésions tendineuses et articulaires multiples en lien avec un management brutal et déshumanisant qui accélère et intensifie le rythme du travail".

Les subventions aux associations d'usagers en psychiatrie sont-elles légitimes ?

Les personnes psychiatrisées en France n'ont aucun besoin de représentants corrompus et serviles en quête de subsides et de subventions. Cela nécessite qu'il y ait une clarification quant aux liens de dépendance et de soumission, par le biais des subventions, entre les associations dont sont issus ces porte-paroles et les pouvoirs publics.

52 recommandations pour améliorer la psychiatrie des mineurs en France

Roxane Curtet
| 05.04.2017


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MARK SYKES/SPL/PHANIE
Améliorer les connaissances, mobiliser les participants au repérage précoce, garantir la prise en charge en continu, ou renforcer la reconnaissance de la discipline. Voici les solutions proposées par un rapport parlementaire qui vient de paraître afin d'optimiser le parcours de soins des enfants et adolescents ayant des problèmes psychiatriques. À travers 52 recommandations précises divisées selon ces quatre axes majeurs, le texte fait le point sur la situation actuelle et offre plusieurs pistes d'amélioration.

La consommation de benzodiazépines recule en France

Linda Sitruk
| 05.04.2017


Depuis 2012, la consommation de benzodiazépines et apparentés (anxiolytiques et hypnotiques) baisse de manière continue selon le dernier état des lieux de l’ANSM. « C’est la consommation la plus faible observée depuis 2000 », observe l’agence. Dans cette France toujours pointée du doigt pour sa consommation en psychotropes, elle passe désormais au deuxième rang européen après l’Espagne pour les anxiolytiques et au 3e rang derrière la Suède et la Norvège pour les hypnotiques.
Un recul certain mais modeste
Cependant, cette diminution reste modeste et le nombre de Français consommateurs de benzodiazépines reste trop élevé, notamment chez les sujets âgés puisque 38,3 % des femmes âgées de 80 ans et plus les utilisent.

Les patients précaires victimes des stéréotypes des praticiens

04.04.2017

La prise en charge différenciée des patients en situation de précarité flirte parfois avec la discrimination. C’est une des conclusions de l’étude publiée par le Défenseur des droits et du Fonds CMU. L’enquête a été réalisée à sa demande par le laboratoire LEPS de l’université Paris XIII à travers des entretiens conduits entre 2015 et 2016 auprès de 50 médecins ( 20 spécialistes et 18 généralistes) et chirurgiens-dentistes en ville. Elle s’intéresse à la prise en charge des patients précaires, bénéficiaires de la CMU-C, de l’ACS ou de l’AME. L’objectif de l’étude était "d’interroger les mécanismes de différenciation dans les soins en s’appuyant sur une analyse des discours des professionnels de santé".

Zéro SDF, «yes we can»

Par Tonino Serafini — 




Dans les rues de Paris en janvier.
Dans les rues de Paris en janvier.Photo Olivier Morin. 
AFP


«Sans domicile : objectif zéro» : c'est le plan que propose la Fondation Abbé-Pierre aux candidats à l'élection présidentielle. Pour l'ONG, ce but est tout à fait atteignable, à condition de «changer de paradigme» dans les politiques publiques.


Ségolène Neuville joue la carte scientifique pour préparer le quatrième plan Autisme

Annoncés de longue date, les groupes pour l'élaboration du 4e plan Autisme ne sont toujours pas en place. Par contre, vingt scientifiques internationaux planchent sur la question. Une meilleure intégration des familles, la mise en place de prises en charge qui ont fait leur preuve ou encore l'abandon de la psychanalyse font partie des réflexions.

Hôpitaux : face aux dérives de la T2A, le Dr Véran mise sur le financement à l'épisode de soins et au parcours

Anne Bayle-Iniguez
| 05.04.2017


Le Dr Olivier Véran, ex-député PS, a remis à Marisol Touraine le second volet de son rapport sur l'évolution des modes de financement des établissements de santé. Il s'est penché en particulier sur les activités de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) et sur la santé mentale.
Le neurologue du CHU de Grenoble, aujourd'hui référent santé d'Emmanuel Macron, dresse le constat suivant : 13 ans après la création de la tarification à l'activité (T2A), « les tarifs semblent être devenus une variable d'ajustement dans une régulation prix/volume qui répond avant tout à l'objectif de respecter l'ONDAM » (objectif national de dépenses maladie). Cette situation crée « des tensions au sein des établissements et au sein des équipes », constate le médecin.

mardi 4 avril 2017

On ferme une clinique psychanalytique pour les pauvres

Le cloisonnement administratif plus l'indifférence à la souffrance des plus démunis auront comme conséquence la fermeture d'une clinique psychanalytique pour les pauvres. Or, le constat est sans appel : l'offre publique de prise en charge psychologique est insuffisante, comme en témoignent les listes d'attente interminables pour les consultations de psychothérapie dans les Centres médico-psychologiques.

Une alternative à l’hospitalisation classique débarque au CHR Liège

BELGIQUE       STAGIAIRE Publié le 

L’hôpital de jour psychiatrique, véritable alternative à l’hospitalisation classique, a ouvert ses portes lundi au CHR Liège. "Il s’agit d’un lieu de traitement actif, qui assure la continuité des soins. Cet hôpital de jour permet le maintien du patient dans son milieu familial et social. Le souhait est d’éviter les hospitalisations classiques", explique dans un communiqué Eftychia Valassopoulou, chef du service psychiatrie au CHR. Les avantages de cette structure sont divers : humanisation des soins, réduction de la durée d’hospitalisation et meilleure utilisation des moyens.

Les pères solos sont-ils des mères comme les autres ?

Par Catherine Mallaval — 

«Airplane Ride», extrait de la série «World's Best Father».
«Airplane Ride», extrait de la série «World's Best Father». 
Photo Dave Engledow



Souvent moins défavorisés financièrement que les femmes seules mais moins étudiés, les veufs, célibataires ou divorcés avec enfants sont de plus en plus nombreux. Le plus difficile pour eux : dépasser les préjugés et faire la preuve de leur compétence, selon un récent travail de sociologues et d’ethnologues.




« Prétendre qu’il faudrait plus d’incarcération relève d’une imposture »

LE MONDE |  | Par 

La prison des Baumettes, à Marseille, le 9 décembre 2016.

Par Pierre Arditi (comédien), Evelyne Bouix (comédienne), Rachida Brakni (comédienne), Costa-Gavras (réalisateur), Eric Dupond-­Moretti (avocat), Nancy Huston (écrivaine), Noël Mamère (député écologiste), Bruno Solo (comédien)

TRIBUNE. Aurélie, mère de famille, six mois de prison pour conduite sans permis ; Ahmed, atteint de troubles psychiatriques, cinq ans de prison pour des vols de téléphones portables ; Jérôme, SDF, deux mois de prison pour avoir dérobé des pâtes et du riz ; Gilbert, kleptomane, 61 condamnations, zéro violence, vingt ans de prison cumulés… Autant de personnes condamnées à l’issue d’une justice expéditive et qui viendront grossir les rangs de celles qui peuplent déjà les prisons. Car, avec 69 430 personnes détenues au 1er mars 2017, la population carcérale n’a jamais été aussi importante en France.

lundi 3 avril 2017

L'autisme : une différence plus qu'une maladie ?

École normale supérieure

03.04.2017

L’état de la recherche scientifique sur l’autisme, en partant des symptômes comportementaux, et en remontant l’enchaînement des facteurs causaux aux niveaux cognitif, cérébral, génétique, ainsi que dans l’environnement de la personne.



Autisme : un quatrième plan, dix propositions et une marche


Fabienne Rigal
| 03.04.2017
Après la Journée mondiale de sensibilisation sur l’autisme du samedi 2 avril, Ségolène Neuville, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, a indiqué que le 4e plan autisme devrait pouvoir débuter le 1er janvier 2018. « Les priorités pour ce plan seront le soutien aux familles, le renforcement des politiques de diagnostic, la formation des professionnels, et l’inclusion sociale et citoyenne », a-t-elle assuré lors d’une conférence de réflexion sur les pratiques de nos voisins européens en matière d’adaptation de la société aux personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA), qui a eu lieu ce lundi.

«Dépression: parlons-en» déclare l’OMS, alors que cette affection arrive en tête des causes de morbidité

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 La dépression est la première cause de morbidité et d’incapacité dans le monde. Selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 300 millions de personnes dans le monde vivent désormais avec ce problème, soit une augmentation de plus de 18% de 2005 à 2015. Le manque de soutien aux personnes ayant des troubles mentaux, associé à la peur de la stigmatisation, empêchent beaucoup d’entre elles d’accéder aux traitements dont elles ont besoin pour mener des vies productives et en bonne santé.
Ces nouvelles estimations ont été publiées à la veille de la Journée mondiale de la santé le 7 avril, point culminant de la campagne de l’OMS intitulée «Dépression: parlons-en» menée sur toute une année. Le but général de cette campagne est que davantage de personnes atteintes, partout dans le monde, cherchent à se faire aider et obtiennent cette aide.