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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 22 février 2017

Missions de la Psychiatrie publique : Un collectif médical du CH du Vinatier exprime son inquiétude

21 février 2017

Un appel à "une médecine publique de qualité", signé par 166 signataires psychiatres et médecins du Centre Hospitalier le Vinatier (69), circule sur les réseaux sociaux

"Nous, psychiatres et médecins du Centre Hospitalier le Vinatier, sommes confrontés actuellement à une dégradation des conditions de prise en charge des patients. Nous exprimons une très grande inquiétude sur l'avenir des missions de la psychiatrie publique, nos craintes à pouvoir maintenir des soins de qualité et de proximité dans les dispositifs de secteur et à prendre en charge les populations les plus démunies" expliquent les 166 signataires. 


États-Unis. Trump “malade mental” ? Un peu de bon sens s’il vous plaît !

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THE NEW YORK TIMES - NEW YORK
21/02/2017

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Le débat fait rage outre-Atlantique pour savoir si le 45e Président souffre d’une pathologie mentale. Psychiatres et experts égrènent ses symptômes et livrent leurs diagnostics. Un vrai manque de professionnalisme, dénonce ce professeur en psychiatrie clinique.

La santé mentale du Président Trump inquiète de plus en plus de personnes. Dernièrement, le député démocrate de Californie Ted Lieu, a déclaré qu’il envisageait de déposer un projet de loi afin de réclamer l’intervention d’un psychiatre à la Maison-Blanche.

Mais le plus préoccupant c’est le nombre de spécialistes en psychiatrie qui se joignent à ce chœur. En décembre, un article du Huffington Post citait une lettre rédigée par trois éminents professeurs en psychiatrie qui, comme preuve de l’instabilité mentale de Donald Trump, citaient “son orgueil démesuré, son impulsivité, sa susceptibilité face aux critiques.” S’ils ont évité de poser un diagnostic officiel, ces spécialistes l’ont tout de même invité à se soumettre à un bilan médical et neuropsychiatrique complet réalisé par des experts objectifs.

“Orgueil démesuré et sadisme”

Un psychologue est allé encore plus loin fin janvier. Cité dans un article de l’hebdomadaire U.S. News and World Report titré “Crises et caprices”, il affirme que le Président Trump souffre de “narcissisme malin”, qui se caractérise par “un orgueil démesuré, un sadisme et un comportement antisocial.”

mardi 21 février 2017

L'espace éthique francilien édite une charte sur les valeurs du soin et de l'accompagnement

Dans la suite de sa charte Éthique et relations de soin au domicile diffusée en octobre dernier (lire notre article), l'espace de réflexion éthique de la région Île-de-France s'apprête à publier d'ici la fin février un deuxième opus cette fois intitulé Valeurs du soin et de l'accompagnement en institution (à télécharger ci-dessous). Cette nouvelle charte — dont Hospimedia a obtenu copie — fait suite à la concertation nationale lancée fin 2015 après les attentats à Paris et Saint-Denis précisément sur ces Valeurs de la République, du soin et de l'accompagnement, comme l'a rappelé Emmanuel Hirsch, directeur de l'espace éthique francilien, à Hospimedia.

Le Dr Nathalie Prieto assure la fonction d'adjointe au psychiatre référent national

Dr Nathalie Prieto
Le Dr Nathalie Prieto assure depuis quelques semaines la fonction d'adjointe au psychiatre référent national, a indiqué ce 20 février la Direction générale de la santé (DGS) à Hospimedia. Cette nomination, qui a notamment fait l'objet d'un arrêté paru au Bulletin officiel "santé-protection sociale-solidarités" du 15 février, vient conforter la fonction de psychiatre référent national, actuellement assurée par le Pr Didier Cremniter (lire notre article). Ceci dans le cadre plus général du renforcement actuel de la structuration du dispositif national et régional de l’urgence médico-psychologique, à travers plusieurs textes règlementaires récents (lire notre article).

PSYCHIATRIE Le président du Conseil national de la santé mentale précise ses orientations de travail

Lors d'une audition au Sénat, le président du Conseil national de la santé mentale (CNSM), installé par la ministre de la Santé en octobre dernier, a évoqué les premières orientations de travail de l'instance. Celles-ci seront arrêtées en juin prochain.
Auditionné au Sénat par la mission d'information sur la situation de la psychiatrie des mineurs en France du Sénat, le Pr Alain Ehrenberg, sociologue, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et président du Conseil national de la santé mentale (CNSM), a précisé les axes de travail du conseil, installé depuis octobre dernier (lire notre article). Il a rappelé que le CNSM est à la fois une instance de concertation, regroupant à peu près l'ensemble des acteurs concernés, professionnels, usagers et familles — environ soixante-quinze personnes —, et une instance d'expertise et de stratégie pour l'action publique, avec un rôle "purement consultatif". Depuis la création du conseil, "nous avons élaboré le projet stratégique et constitué nos commissions. Notre programme, pour les deux prochaines années de mandature, devrait être finalisé en juin prochain", a-t-il annoncé.

Fin de vie : « Je veux alléger ce qui va incomber à mes proches »

LE MONDE  | Par 

« Ça a permis de m’apaiser. » C’est ainsi que Pierre-Yves Savidan parle de la rédaction de ses directives anticipées, une disposition renforcée par la loi dite « Claeys-Leonetti » du 2 février 2016 sur le droit des malades en fin de vie. Cet homme de 48 ans est atteint d’une gliomatose cérébrale depuis avril 2015, une pathologie rare qui touche environ un millier de personnes dans le monde. Père de deux enfants de 8 et 10 ans, Pierre-Yves Savidan se bat depuis contre la maladie, qui a muté en glioblastome multiforme, incurable et inopérable.

« J’avais besoin d’écrire ce que je ne souhaitais pas », explique ce consultant en entreprise. Il a alors été orienté vers le docteur Lévy-Soussan, responsable de l’unité mobile d’accompagnement et de soins palliatifs à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), à Paris. Le fait de laisser sa femme et ses deux enfants sans ressources l’empêchait de dormir. Il a donc souhaité écrire noir sur blanc dans ses directives anticipées être couvert par son employeur, « très à l’écoute », avec un contrat de prévoyance, ce qui l’a rassuré. Deuxièmement, « je ne veux pas que ma femme et mes enfants aient à supporter ma déchéance intellectuelle ou physique », affirme-t-il. Ainsi Pierre-Yves Savidan a indiqué ne pas souhaiter être intubé. Pouvoir mettre ces points noir sur blanc l’a apaisé.


Ne pas être un numéro


C’est aussi un combat que mène Natacha. Cette jeune femme de 28 ans est atteinte depuis trois ans d’un cancer du rein orphelin dit « à TFE-b », une maladie rare incurable. Cette doctorante en astrophysique, diplômée de Supélec, ne baisse pas les bras. « Je veux alléger au maximum ce qui va incomber à mes proches, mes parents et mon conjoint, afin qu’ils ne soient pas dans la culpabilité de telle ou telle décision », explique Natacha.


Le ministère lance une campagne d'information sur la fin de vie pour provoquer un déclic

 - HOSPIMEDIA
La législation sur la fin de vie est encore très méconnue. Pour y remédier, le ministère de la Santé lance une campagne d'information pour inciter le grand public à rédiger ses directives anticipées. Une mesure qui s'inscrit dans le plan 2015-2018 de développement des soins palliatifs et de l'accompagnement de la fin de vie.
"Pendant le déjeuner du dimanche, on ne doit pas parler de politique ni de religion. Alors, pourquoi ne pas parler de la fin de vie ?" avance Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. Pour ouvrir le dialogue sur cette thématique, elle lance à partir du 20 février une campagne nationale d'information intitulée "La fin de vie, et si on en parlait ?" Cette campagne est pilotée par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), qui ouvre notamment une plateforme Internet dédiée pour répondre à différentes interrogations sur les directives anticipées ou la personne de confiance.

Peut-on aller bien dans un monde qui va mal ?



16/02/2017
Trouver refuge dans la nature, s’engager ou créer… En compagnie des grands penseurs du XXe siècle, nous examinons plusieurs manières d’aller bien quand le monde va mal.


Psychiatrie : quand le remède était pire que le mal

Medscape Logo 

Stéphanie Lavaud   21 février 2017

Paris, France – Comment la psychiatrie s’est-elle faite complice des dictatures nazies ou communistes ? Comment a-t-on pu penser un jour que la malaria pouvait guérir la psychose ? Comment le « fou » a-t-il pu à ce point faire office de bouc émissaire, avec (bien souvent) la complicité des psychiatres ? Si la psychiatrie garde une mauvaise image, il faut dire qu’elle a proposé dans le passé – et aujourd’hui encore sur la planète – des remèdes bien pires que le mal lui-même. Le Dr Patrick Lemoine revient sur ces traitements délirants – pour ne pas dire barbares – qui ont jalonnés l’histoire de la psychiatrie, et qui, pour certains, ont abouti – étonnamment – à des méthodes efficaces. Ils ont fait l’objet d’un chapitre dans l’ouvrage collectif intitulé « La folle histoire des idées folles en psychiatrie »*, que le Dr Lemoine a co-dirigé avec Boris Cyrulnik.
Medscape édition française : Comment est née l’idée de cet ouvrage ?
Dr Patrick Lemoine : L’idée du livre est à mettre au crédit de mon confrère et ami Boris Cyrulnik, il s’agissait de témoigner – plus que de dénoncer – les errements de la psychiatrie depuis l’Antiquité jusqu’à la période contemporaine. Il y a encore beaucoup à dire, un deuxième tome est d’ailleurs en préparation.

Le Seuil. Sortir d’une unité psychiatrique

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SYNOPSIS
Sur le site de l’hôpital psychiatrique de Belle-Idée, à l’orée de la ville de Genève, nous cheminons aux côtés de trois protagonistes sur le départ après une longue escale en ces lieux. Nicole, Pierre et Véronique vont mieux, il est temps d’envisager la sortie. Chacun a noué des relations particulières avec l’hôpital, chacun conçoit l’avenir autrement. Ce qui les réunit, c’est le désir de retourner à leur domicile, à leur vie. Mais le chemin est pavé d’embûches. Partir n’est pas une mince affaire pour les résidents au long cours.

Le poids de la chirurgie bariatrique en psychiatrie








Réalisée à l’Université d’Aalborg (Danemark), une étude rétrospective (sur une cohorte de 22 451 patients représentant un suivi de l’ordre d’un million de personnes-années) examine l’influence de la chirurgie bariatrique sur le risque de troubles psychiatriques : comportements auto-agressifs, addictions à des drogues, recours à des services psychiatriques, etc. Les informations recueillies sont analysées en comparant l’évolution des sujets opérés et non opérés.

Le Musée de la Création franche à Bègles

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C’est un endroit qui propose un autre visage de l’art.
A Bègles, le Musée de la Création Franche expose depuis 25 ans des artistes toujours inattendus, parfois déroutants…
bègles 1
Créer hors des sentiers battus, sans se conformer aux écoles et styles établis, ce sont les principes mêmes de « l’art brut ».
Bègles 3
Les oeuvres sont parfois réalisées sur des matériaux assez improbables. On trouve des peintures sur toile cirée, des oeuvres sur polystyrène, sur sopalin… C’est une collection qui déshinibe complètement. On peut tous créer ! Hélène Ferbos, régisseuse des collections

Les suicides ne sont que la "partie émergée des risques psychosociaux" à l'hôpital

Les représentants des syndicats de praticiens hospitaliers (PH) ont été entendus au Sénat pour évoquer la problématique de la qualité de vie au travail à l'hôpital. Une nouvelle occasion d'évoquer pour eux les difficultés actuelles et leurs attentes, alors que Marisol Touraine a annoncé une stratégie nationale pour "prendre soin" des soignants.

Que peut nous apporter la psychologie cognitive ?

Conférences                Paris Sciences et Lettres

21.02.2017

Entre art et science, la psychologie cognitive nous permet de comprendre les mécanismes fondamentaux du fonctionnement de l'esprit. Comment et pour quels effets ?

Que peut nous apporter la psychologie cognitive ?
Que peut nous apporter la psychologie cognitive ? Crédits : BrandonKidwell - Getty

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lundi 20 février 2017

Une équipe de recherche canadienne met en avant les forces des personnes autistes

Invité à présenter au premier salon Aspie Day à Lille (Nord), le 17 février, les travaux de la chaire Marcel et Rolande Gosselin en neurosciences cognitives du spectre autistique de l'université de Montréal (Canada), le psychiatre Laurent Mottron a insisté sur les forces des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). Pour lui, il faut distinguer les autistes syndromiques, présentant une vraie déficience intellectuelle de ceux dits non syndromiques, qui présentent une fausse déficience intellectuelle.

L'AP-HP est pour la 3e fois condamnée pour refus de protection fonctionnelle à une neurologue

C'est la troisième fois que l'AP-HP se voit reprocher par la justice administrative son refus d'accorder la protection fonctionnelle à une neurologue de son hôpital Henri-Mondor. Et cette fois, c'est le Conseil d'État qui a tranché. Sa décision est tombée début février avec 12 000 euros de préjudices moral et de carrière à la clé pour harcèlement.
Par le biais d'une décision (n° 400909) rendue le 8 février, le Conseil d'État a donné raison à une neurologue de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), rejetant le pourvoi de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) et enjoignant par conséquent le CHU francilien à lui accorder la protection fonctionnelle. Pour les magistrats, aucun des moyens soutenus par l'AP-HP n'est de nature à permettre l'admission de sa demande. Concrètement, la plus haute juridiction administrative confirme donc l'arrêt rendu le 1er juin 2016 par la cour administrative d'appel (CAA) de Paris (lire notre article). Au passage, le CHU va également devoir verser 12 000 euros à son praticien pour préjudices moral et de carrière, ceci à cause des "faits de harcèlement moral" dont elle a été victime et du refus de l'AP-HP de lui accorder la protection fonctionnelle.

L'épilepsie n'est pas une maladie mentale...

Mercredi 8 février 2017


À La Réunion, 20% des épileptiques ont moins de 20 ans 
(photo SLY).


SANTÉ. En cette journée mondiale de l'épilepsie, gros plan sur cette maladie considérée comme honteuse, cachée par les patients eux-mêmes. La pathologie neurologique concerne chaque année 400 nouvelles personnes à La Réunion.
Dans le monde, plus de 50 millions de personnes ont cette maladie. Pour la majorité d'entre nous, l'épilepsie rime avec : cris, convulsions, bave, perte de connaissance... Mais cela ne se réduit pas à ces quelques symptômes. La plupart d'entre eux confondent l'épilepsie avec sa manifestation la plus spectaculaire : la crise, et seulement 20 % savent qu'elle traduit un dysfonctionnement neurologique. L'épilepsie est encore perçue comme l'une des dernières maladies honteuses.
L'origine même du mot en dit long sur cette maladie. Du latin "epilepsia", qui dérive du grec "epilambanein", il signifie "saisir", "attaquer par surprise" ou "possession". Le peuple grec attribuait les crises aux démons. La pathologie a souvent été associe#?e a? la religion, comme l'on fait les Grecs qui l'ont longtemps considérée comme une maladie sacrée.