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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 17 novembre 2016

Infirmier et expert judiciaire : une mission pour passionnés

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Ils sont environ une quinzaine d’infirmiers libéraux ou hospitaliers à remplir cette fonction en France. L’expertise judiciaire, ouverte aux paramédicaux depuis 2005, leur permet d’éclairer un magistrat avant qu’il ne prenne une décision de justice impliquant un infirmier 
©Pascal Vo (http://www.vophotos.fr)
©Pascal Vo. Véronique Le Boucher d’Hérouville, cadre de santé à l’hôpital des Diaconesses à Paris et experte judiciaire depuis 2008
Dossier à remplir auprès du greffe du TGI, lettre de motivation, justifier d’une carrière solide : un infirmier ne devient pas expert judiciaire d’un claquement de doigt «Une infirmière sortant tout juste de l’école ne peut pas faire cette demande », souligne Marylène Guingouain, directrice des soins à l’AP-HP et experte judiciaire depuis 2008.
Il faut disposer d’une forte expérience et d’une bonne connaissance de l’hôpital ou de la pratique professionnelle libérale pour postuler. « Il faut aussi avoir suivi une formation sur l’expertise judiciaire qui permet de connaître la procédure », explique l’infirmière titulaire d’un Diplôme universitaire Droit, expertise et soins.  
Et une fois nommé, ajoute Véronique Le Boucher d’Hérouville, cadre de santé à l’hôpital des Diaconesses à Paris et présidente de la Compagnie nationale des experts judiciaires professionnels de santé autres que médecins, « il faut se former au sein de la compagnie (lire encadré) pour pouvoir être renouvelé dans ses fonctionsLes magistrats sont très vigilants sur le fait que nous suivions nos formations et que nous nous maintenions à niveau. » Véronique Le Boucher d’Hérouville est experte judiciaire depuis 2008 et également titulaire du DU Droit, expertise et soins. 

Le management des pôles est en passe "d'exploser" avec l'émergence des parcours de santé

Occultés par la création des groupements hospitaliers de territoire (GHT), les pôles sont face à un tournant dans leur organisation. Lors des 9es rencontres du management des pôles de la FHF et de la MNH, certains prédisent une explosion du modèle tandis que d'autres perçoivent un prolongement de la logique.

mercredi 16 novembre 2016

FACEBOOK SAUVERA-T-IL LA PSYCHIATRIE ?

15 novembre 2016 | Johana Hallmann

Suivre ses patients via Facebook, c’est pour bientôt
Les réseaux sociaux peuvent être utiles pour détecter les signes avant-coureurs d'une pathologie psychiatrique. Et il faut que les psychiatres en tiennent compte. C’est ce que suggère un état des lieux publié dans le numéro de novembre du Lancet Psychiatry
Et si demain, la psychiatrie se résumait à l’analyse de données Facebook ? Ne rigolez pas trop. Une telle extrémité semble peu probable, mais selon un état des lieux publié ce mois-ci par le Lancet Psychiatry, les informations disponibles sur le plus grand réseau social permettent déjà d’ébaucher des prédictions sur la santé mentale des utilisateurs
Dans ce papier, les auteurs citent notamment une étude menée en 2010 sur 200 étudiants américains dont le profil Facebook était public. Sur ce panel, 25 % ont montré des signes semblables à ceux de la dépression, et 2,5 % ont montré un épisode dépressif sévère. L’utilisation de ces différentes informations n'est pas une première. Les données de Facebook ont ainsi déjà été analysées notamment pour évaluer le stress et étudier certains traits de personnalité.
L’équipe à l’origine de cette publication considère que l’utilisation des données pourrait améliorer directement la prise en charge du malade. Elle va d’ailleurs plus loin : il sera d’après eux très prochainement nécessaire que psychiatres et professionnels de santé tiennent compte de l’impact des réseaux sociaux dans leur pratique quotidienne.

Maladies psychiques : la photo pour sortir du cadre

15/11/2016




Douze usagers du Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel Louis-Pergaud (CHU de Tours) exposent les œuvres réalisées dans le cadre d'un atelier photo. - Douze usagers du Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel Louis-Pergaud (CHU de Tours) exposent les œuvres réalisées dans le cadre d'un atelier photo.
Douze usagers du Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel Louis-Pergaud (CHU de Tours) exposent les œuvres réalisées dans le cadre d'un atelier photo.
L’art comme support thérapeutique au Centre Louis-Pergaud : douze anciens patients de psychiatrie exposent un an d’exploration.
Quelques larmes déposées sur une toile, des silhouettes qui s'échappent, une rose qui éclôt. Les 45 photos exposées dans le hall de l'hôpital Bretonneau, à Tours, sont belles, émouvantes, parfois déroutantes, pour qui prend le temps de s'y plonger.
Pour ceux qui les ont créées, elles sont autant de fenêtres ouvertes sur la maladie psychique. « Quand je crée, je veux toujours sortir de la réalité. Pour moi, c'est une échappatoire »,explique Jean-Luc, l'un des douze participants à l'atelier photo du Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) Louis-Pergaud. Ce service de l'unité de psychiatrie A du CHRU de Tours intègre depuis des années des activités artistiques dans l'accompagnement de ces adultes « passés par la psychiatrie, stabilisés, mais encore fragiles ». A Tours, on a déjà croisé les œuvres de ses usagers au Printemps des poètes ou en résidence sonore à l'Octroi.
Pendant un an, douze photographes amateurs ont construit leur projet d'exposition comme un jalon dans leur parcours de soin. « C'est d'abord un moyen d'expression, explique Philippe Hénon, éducateur spécialisé. Ces photos deviennent aussi des supports pour déclencher des discussions avec l'entourage ou le thérapeute. Cet atelier a aussi été l'occasion d'un travail de groupe, ce qui est essentiel, car la maladie isole beaucoup. »

Les défenseurs des étrangers malades mettent en cause la politique restrictive du gouvernement français

15.11.2016
Une vingtaine d'associations ont dénoncé mardi les restrictions récemment posées à l'immigration pour raisons de santé. Le collectif qui rassemble notamment la Cimade, la Ligue des droits de l'Homme, Médecins du monde, ou le MRAP a appelé mardi le gouvernement à ne pas "faire primer les contrôles migratoires sur la santé publique" En cause, les dispositions nouvelles posées par le décret du 7 mars dernier, en application de la loi sur l'immigration.

“Les enfants volés d'Angleterre”, une saisissante enquête à suivre sur France 5

Les enfants volés d'Angleterre, le 15/11/2016 à 20h45 sur France 5
Les enfants volés d'Angleterre, le 15/11/2016 à 20h45 sur France 5
© Dream Way Productions
Diffusée en prime-time sur France 5 ce 15 novembre, cette enquête bouleversante met au jour une réalité britannique impensable : le retrait arbitraire d’enfants à leur parents pour répondre aux quotas d’adoption fixés par l’Etat. Edifiant.
Le documentaire s'ouvre sur une scène à peine croyable. Filmée sur un ferry en partance pour la Normandie, Bethany, 22 ans, enceinte, fuit l'Angleterre pour avoir une chance d'élever son premier enfant. Parce qu'elle a été fragilisée, six ans auparavant, par le suicide de sa sœur aînée, les services sociaux britanniques ont menacé de lui retirer son bébé à la naissance pour « probabilité de maltraitance » future. On se croirait dans un épisode de la glaçante série Black Mirror. Pourtant, Bethany est loin d'être un cas isolé. Les réalisateurs Stéphanie Thomas et Pierre Chassagnieux ont aussi suivi Colin et Claire, un jeune couple défavorisé qui perçoit l'aide sociale et affronte la maladie de Claire, épileptique. Lors d'une échographie, au cinquième mois de grossesse, elle est signalée par son médecin aux services sociaux, et reçoit leur conclusion quelques semaines plus tard. Le couple représenterait un risque de « maltraitance émotionnelle » et de « négligences » pour leur futur enfant… La caméra suit avec tact les six mois d'angoisse qui mèneront au verdict de la justice : leur bébé leur sera-t-il définitivement retiré et adopté ?
« Pendant nos deux années de travail préparatoire, nous nous sommes heurtés à l'incrédulité de nos proches et aux regards interdits des chaînes, qui pensaient que c'était impossible », commente Eric Colomer, producteur du documentaire. Tout découle du Children act, une loi adoptée en 1989 par Margaret Thatcher, qui donne la possibilité aux services sociaux de retirer leur(s) enfant(s) à des couples soupçonnés de maltraitance ou de maltraitance future. Ces décisions touchent aussi bien des familles établies, dont les enfants semblent présenter des signes de maltraitance psychologique, physique ou émotionnelle, que des couples en attente d'enfant, qui « risqueraient » d'être de mauvais parents car trop pauvres, trop malades, trop fragiles… Pour traiter de cette politique impensable, « il nous fallait un principe de narration qui rende les faits irréfutables, explique Eric Colomer. Nous avons choisi de suivre des hommes et des femmes qui n'ont jamais eu d'enfants, qui n'ont jamais pu être maltraitants, et qu'on décrète pourtant par avance incapables d'être parents. Beaucoup de nos interlocuteurs dans les chaînes souhaitaient que nous ne suivions que des familles à qui on enlevait des enfants en temps réel. Nous étions persuadés que cela ne permettait pas de documenter la réalité de la justice : sans recul, sans enquête, nous pouvions nous-mêmes avoir un doute, ne pas être sûrs qu'il y avait injustice. Il fallait donc aussi des histoires au passé, qui prouvent de manière incontestable l'innocence de parents à qui on a enlevé les enfants. »

Procès Fiona : «Le décès de ma fille nous a fait partir en vrille»

Par Julie Brafman, envoyée spéciale à Riom (Puy-de-Dôme) — 15 novembre 2016

La mère et le beau-père de la fillette, dont le corps n’a jamais été retrouvé, comparaissent devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme. Les deux premiers jours du procès ont permis d’en savoir plus sur l’histoire et la personnalité des accusés.


Les yeux perdus dans le vague, ils luttent contre leurs paupières trop lourdes. Dans le box vitré, Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf semblent ailleurs, la tête dans un coaltar d’antidépresseurs, anxiolytiques ou substituts à la drogue. La jeune femme a énormément forci en prison - près du double de son poids initial, dira-t-elle - et s’abrite derrière un rideau de cheveux blonds peroxydés. Lui sort de trois ans à l’isolement et n’est pas sûr «de pouvoir [s]’exprimer correctement».
Sans échanger un regard, les amants d’hier devenus coaccusés se présentent d’une voix calme et un peu traînante aux jurés de la cour d’assises de Riom. «Parmi les cinq chefs d’accusation, en reconnaissez-vous certains ?» questionne d’emblée Dominique Brault, le président. «Oui», «ceux qui sont délictuels» récitent-ils. Mais «non», «pas les coups».Autrement dit, ni la mère ni le beau-père de Fiona, 5 ans, n’est prêt à endosser la responsabilité de sa mort. Certes, ils ont menti à la France entière, certes ils ont mis en scène l’enlèvement de la fillette dans un parc de Clermont-Ferrand en mai 2013. Pour autant, chacun nie avoir assené les coups qui auraient provoqué le décès au domicile familial. «On n’a pas voulu tout ça, c’est un accident», glisse Cécile Bourgeon. «Cécile n’est pas un assassin et moi non plus», déclare quant à lui Berkane Makhlouf. La cour dispose de dix jours pour percer le secret de ce tandem qui tantôt s’accable, tantôt se protège.
Pour l’heure, il n’est pas question des faits mais de curriculum vitae. Berkane Makhlouf, 35 ans, visage émacié, pull gris et chemise bleue, se lève le premier pour évoquer une «enfance difficile». Il a grandi entre «un père violent et alcoolique» décédé quand il avait 4 ans et une mère malade qui a élevé six enfants de trois conjoints différents. «Mon grand frère m’enfermait dans la cave, il me forçait à boire de la pisse, me frappait», confie l’accusé. En échec scolaire, il décroche en classe de troisième puis se lance dans un CAP de couvreur à Nevers (Nièvre). Dix mois plus tard, il abandonne. Cette fois, c’en est définitivement terminé des études.

mardi 15 novembre 2016

LES DIX ANS DU TUTORAT EN PSYCHIATRIE

Quels bilans et perspectives en Auvergne Rhône Alpes pour demain ?
Écully (69)

Journée organisée par le Centre Hospitalier de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or en collaboration avec le Centre Ressources Métiers et Compétences (CMRC) et l'ARS.

Le Centre Hospitalier de St Cyr Au Mont d’Or organise, tous les deux ans depuis 2010, la journée du tutorat en psychiatrie portant plus spécifiquement sur le volet « tutorat de proximité ». Les trois journées (de 2010, 2012, 2014) thématisées successivement autour des questions, « Qu’est-ce que transmettre, Comment transmettre ? Que transmettre ? et centrées autour de retours d’expériences ont permis des échanges riches et porteurs d’évolution pour chacun de nos dispositifs.

CET HOMME N'A RIEN D'UN DANGEREUX PSYCHOPATHE…

Christophe, un jeune infirmier, doit prendre en charge un détenu hospitalisé. Cette confrontation le terrifie et le renvoie à l’image du dangereux psychopathe… Pourtant rapidement la peur fait place à l’empathie.

Il a plu toute la nuit. Toutes les nuits et les jours d’avant. Sans discontinuer, depuis une semaine, sans fin, la pluie, toujours la pluie. D'ordinaire, j'aime beaucoup la pluie, apaisante et poétique, mais là c'en est trop. Elle se glisse partout, sous ma porte, sous mes tuiles, dans mes rêves, dans mes pores, le long de tout mon dos, dans chacun de mes pas, dans toutes mes pensées. Désormais, elle m’envahit, me noit.

Ce matin-là,  je suis frigorifié. Après le départ de l'équipe de nuit, je reste quelques instants blotti contre le vieux radiateur, dans l'espoir vain d'un réchauffement. Les patients des urgences m’attendent, mais je ne peux plus bouger, écrasé par cette pluie qui semble me poursuivre jusque dans le poste de soin. À cause d’elle, tout semble sombre autour de moi et en moi.

Pourtant, je dois m’y résoudre et ne plus croire au miracle, le travail m’attend. Dans un effort conséquent, je m’avance avec crainte. Car un des patients que je vais devoir prendre en charge m’inquiète plus particulièrement. Ce n’est pas la raison de son admission dans le service qui me préoccupe le plus, c’est son statut. Ce patient est un prisonnier.
Au loin, dans les couloirs, j'entends quelques cris, des portes qui claquent, des gémissements, des chariots qui roulent. Et parfois le silence. Sombre. Froid.

L'ÉCRITURE AUTOBIOGRAPHIQUE DU "FOU"

Le site "Comme des fous - Petits comprimés de folie" publie un excellent texte d'Agathe Martin sur l'aveu par "l’écriture de soi ou la tentative de résolution d’une injonction paradoxale de l’institution psychiatrique"

« Il apparaît que l’aveu autobiographique du fou, constitue une forme de «super-aveu» spontané et exhaustif qui requalifie le fou en «fou-pas-si-fou» pour l’institution et la société et qui peut constituer un sésame pour l’insertion sociale. Dans mon cas spécifique de sujet «fou», peut-on parler d’une forme d’aveu? » Agathe Martin

L’écriture autobiographique est une pratique très répandue chez les personnes atteintes de pathologie psychiatrique. Que ce soit à travers des ateliers d’écriture réalisés au sein des structures médico-sociales ou par un exercice libre du récit de soi par l’autobiographie, de nombreux malades psychiques se prêtent à cet exercice littéraire sur soi.

Aujourd’hui, ce phénomène de l’écriture de soi des personnes connaissant ou ayant connu une schizophrénie, un trouble bipolaire, des états limites, ou d’autres pathologies psychiatriques graves, prend une autre ampleur avec la publication de leurs récits autobiographiques. Ainsi, une dizaine d’autobiographie de ce type paraissent chaque année en France et ce, depuis une dizaine d’année. Ces écrits autrefois confinés au seul domaine de l’intimité de leur auteur deviennent des livres édités. Accompagnent ce mouvement, des révélations de la part de personnalités se déclarant malades psychiques.


C’est ainsi que les jeunes surfent sur Internet

10/11/2016

Pour combler l’absence de données précises à propos des problèmes de dépendance à Internet chez les adolescents du Canada (et en particulier dans la province du Québec), une enquête a été consacrée aux différences dans l’utilisation d’Internet et les problèmes liés à son usage en fonction du sexe  chez des élèves du secondaire.
Collectées en 2012 auprès de 3 938 adolescents, les données proviennent d’un “vaste projet de recherche sur les jeux de hasard” (gambling) chez les adolescents[1]. Les auteurs constatent que les garçons québécois “passent significativement plus de temps que les filles” à naviguer sur Internet. On observe cependant qu’une “plus grande proportion de filles fait un usage intense des réseaux sociaux” comme Facebook ou Twitter, alors qu’une “plus grande proportion de garçons” fait plutôt un “usage intense des jeux en ligne massivement multijoueurs”, d’autres jeux en lignes, ou de sites dits pudiquement “pour adultes.”

Plus de filles sur Facebook et plus de garçons joueurs en ligne mais un même taux de dépendance

Le film "Patients" de Grand Corps Malade primé au Festival de Sarlat

14.11.2016


Grand Corps Malade et Mehdi Idir tournent Patients
"Patients", long métrage de Mehdi Idir et du slameur Grand Corps Malade (photo), adapté du livre éponyme de ce dernier sur son expérience de rééducation après un grave accident, a été récompensé samedi au Festival du film de Sarlat-la-Caneda (Dordogne).
"Patients", dont la sortie est prévue en mars 2017, a remporté la Salamandre d'Or, consacrant le meilleur film du festival parmi les 11 œuvres en compétition. Il a obtenu aussi le Prix des lycéens, désigné par le vote d'élèves spécialisés en cinéma, dont l'accueil est une spécificité de ce festival.

La psychiatrie à la rencontre du public en Limousin

Limousin  
  • Par Angélique Martinez
  •  le 


  • Avoir peur de consulter un médecin psychiatre en cas de besoin... une réalité aujourd'hui en Limousin. Trois ciné-débats sont organisés pour tordre le cou aux idées reçues. La psychiatrie peut venir en aide à tous à un moment de sa vie où l'on rencontre des difficultés. 

    Résultat de recherche d'images pour "La psychiatrie à la rencontre du public en Limousin"

    Elodie Audebert-Merilhou, psychiatre au Centre Hospitalier Esquirol à Limoges était l'invitée du journal de midi de France 3 Limousin en ce mercredi 16 novembre.


    lundi 14 novembre 2016

    Stress et compétition : « J'arrête médecine en 4e année », le témoignage poignant d'une étudiante Youtubeuse


       Sophie Martos    14.11.2016

    video
    Laura, une étudiante rémoise de 21 ans en 4e année de médecine, connue pour ses vidéos conseils sur les études médicales publiées sur sa chaîne Youtube, explique dans sa dernière publication les raisons qui l'ont poussée à mettre entre parenthèses son cursus carabin.  
    Dans un argumentaire (d'une quarantaine de minutes quand même…), la jeune femme évoque l'esprit de compétition permanent et un rythme trop soutenu ne permettant pas de s'épanouir dans d'autres activités. Sa décision a eu un écho certain sur les réseaux sociaux. La vidéo « J'arrête médecine en quatrième année », postée le 16 octobre 2016 a déjà été visionnée plus de 213 000 fois.
    « En 2e et 3e année, il n'y a pas de concours donc vous êtes plus détendue mais les étudiants restent des compétiteurs dans l'âme. Il y a toujours une compétition de vouloir être le meilleur (...) En 3e année, un tiers de la promo avait créé un groupe secret pour s'échanger les corrections des annales. C'était étrange. La compétition perdure en 4e, 5e et 6e année lorsque vous préparez les ECN », témoigne-t-elle encore. « Malgré ce que les gens peuvent dire, la première année n'est pas la plus dure », résume-t-elle.
    Enfermée 
    La charge de travail est considérable et laisse peu de place aux activités personnelles, explique Laura, passionnée de fitness et de musculation. « On bosse, on bosse, mais le temps pour les autres passions est réduit. Moins de temps pour voir mes amis et mes proches. C'était un sacrifice, j'avais le sentiment qu'il fallait que je me coupe de tout pour faire médecine (..) je n'avais pas envie de m'enfermer dans un domaine », poursuit-elle.

    La folle histoire des idées folles en psychiatrie

    Par  16 novembre 2016   
    Beaucoup d’idées fausses circulent sur la psychiatrie. C’est un domaine qui fait peur… Comment mieux expliquer les maladies psy et le rôle des psychiatres ?

    •    Dr Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, directeur d’enseignement à l’Université de Toulon. Auteur de l'ouvrage « La folle histoire des idées en psychiatrie »  aux éditions Odile Jacob

    •    Dr Patrick Lemoine, psychiatre, spécialiste du sommeil, directeur médical international du groupe Clinéa Psy. Professeur visitant à la Faculté de Médecine de Pékin
    •    Pr Aida Sylla, professeur de psychiatrie au CHU de Fann à Dakar, et chef de la Division santé mentale au ministère de la Santé du Sénégal.