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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 25 novembre 2016

+478 places : Touraine annonce une hausse de 6,2 % du numerus clausus en 2017 !

Christophe Gattuso   24.11.2016

La ministre de la Santé a annoncé ce jeudi matin à l'Assemblée nationale que le nombre d'étudiants autorisés à passer en seconde année de médecine en 2017 serait augmenté de 478 places (soit +6,2 %). Le numerus clausus était fixé à 7 676 postes l'an dernier. Il atteindra donc 8 154 à l'issue de cette année universitaire (hors passerelles d'accès en 2e et 3e années de médecine).

Non Mesdames, vous n'êtes pas plus "folles" que les hommes !

Sudinfo  BELGIQUE 19 Novembre 2016


Attention, «Femme fragile» ! «C'est une femme, elle est donc plus dépressive» : les clichés sur la santé mentale des femmes ont toujours cours, au point que même certains médecins ont parfois tendance à leur prescrire plus vite des médicaments tels des antidépresseurs. Faux ! Déshabillage de ces stéréotypes...

iStock Photo
Si l’espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes (en Belgique, 82,8 ans contre 77,2) elles ne vivent pas plus longtemps en bonne santé. «Nous avons choisi d’appliquer une grille d’analyse par genre à propos de la santé mentale car, dans ce domaine aussi, les stéréotypes sont très développés, et les contraintes que vivent les femmes dans notre société ne sont pas les mêmes que les hommes subissent», explique Stéphanie Jassogne, du service Communication des Femmes prévoyantes socialistes (FPS), réseau Solidaris. «Nous constatons que les approches psychologiques ou psychiatriques ne tiennent pas toujours compte de ces paramètres, et les thérapies ne se font pas suffisamment sous l’angle du genre. Car naître femme ou homme conditionne à s’adapter à des rôles déterminés par notre entourage social.»
Certains médecins ont-ils encore une propension à qualifier plus facilement ou un peu vite les femmes de «dépressives»? «Une étude canadienne de 1997 allait effectivement dans ce sens: les médecins de l'étude ont en moyenne prescrit des psychotropes à un plus grand pourcentage de femmes que d’hommes. Les médecins eux-mêmes seraient plus enclins à diagnostiquer des troubles psychiques aux femmes», poursuit Mme Jassogne. «Dès l’antiquité, on retrouve cette distinction caractéristique hommes/femmes. L’hystérie (utérus en grec) en est un exemple typique ; ce diagnostic « fourre-tout » a été principalement rattaché à la femme, et à la peur que la société a de sa sexualité.»

Yann Hodé, le psychiatre qui secoue le cocotier

SUISSE      23 novembre 2016

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Nouveau directeur médical des services psychiatriques Jura bernois-Bienne-Seeland, l’Alsacien d’adoption a organisé un premier audit des directeurs de la clinique psychiatrique de Bellelay par les patients. Tout un symbole
Marquer les esprits et faire passer un message. Mardi 22 novembre, le plan de Yann Hodé, nouveau directeur médical des services psychiatriques Jura bernois-Bienne-Seeland a bien fonctionné. Cet Alsacien d’adoption a convié la presse à un audit des deux directeurs de la clinique psychiatrique de Bellelay par les patients eux-mêmes, une séance qui s’est terminée par un vote de confiance.
Les questions étaient variées: faut-il forcément passer par des traitements médicamenteux? N’est-ce pas une façon de faire taire les gens en les droguant? Pourquoi n’y a-t-il pas de salle de sport, de wi-fi, de machine à laver le linge? Pourquoi voit-on aussi peu de psychologues? Pourquoi, depuis mon arrivée il y a 10 jours, n’ai-je vu qu’une fois un médecin, celui qui était de garde? Un des buts de Yann Hodé était de transmettre un message au personnel: «Les vrais chefs, ce sont les patients et nous sommes à leur service.» Son intention était également de donner symboliquement le pouvoir aux malades, «sinon ils ne pourront pas se reprendre en main».
La fin des interminables psychothérapies
Arrivé le 1er août à son nouveau poste, dans une institution qui a dû licencier un quart de son personnel en 18 mois et qui sera privatisée dès le 1er janvier 2017, ce fils d’enseignants ne s’en cache pas: il veut secouer le cocotier.

jeudi 24 novembre 2016

Grogne au service psychiatrie de l’hôpital Duchenne



L’équivalent de neuf temps pleins seront supprimés du service psychiatrie à l’hôpital Duchenne. Les salariés, vent debout, ont été reçus par le conseil de surveillance
Après avoir distribué des tracts à l’entrée de l’hôpital, gênant légèrement la circulation, les grévistes se sont dirigés vers l’inauguration du centre de rééducation.
Après avoir distribué des tracts à l’entrée de l’hôpital, gênant légèrement la circulation, les grévistes se sont dirigés vers l’inauguration du centre de rééducation.
Le 15 novembre, l’hôpital Duchenne annonce la suppression de 9 postes au service psychiatrie, une baisse de moyens et la vente d’un bâtiment. Lundi 21 novembre, les employés, en grève, distribuent des tracts aux abords de l’hôpital, ralentissant la circulation entre 15 h et 16 h. Ils se sont ensuite rendus à l’inauguration officielle du centre de rééducation. Le conseil de surveillance de l’hôpital les a reçus vers 18 h.
En conséquence des postes supprimés, les employés du service craignent une baisse significative de la qualité des soins, une insécurité lors de la prise en charge des patients ainsi qu’une tension supplémentaire engendrée par une charge de travail plus lourde et des épuisements professionnels fréquents.
« Il y a actuellement 80 patients hospitalisés dans ce service et plus de 200 à l’extérieur. La psychiatrie tourne avec huit médecins et on nous en enlèverait deux, ainsi qu’un poste d’infirmier et l’on va vers la mutualisation des tâches entre les ASR (assistants spécialistes régionaux, Ndlr) et les ASH/ASI (agent de service hospitalier, Ndlr), qui n’ont clairement pas les mêmes qualifications. L’un a une spécialité médicale, l’autre est chargé du nettoyage... », lance, incrédule, un infirmier.
Selon certains employés du service, on comptabilise actuellement plus de 3 900 heures supplémentaires, « alors qu’on ne nous a pas encore supprimé les postes ».

mercredi 23 novembre 2016

La modification statutaire des directeurs des soins, attachés, ingénieurs et psychologues se précise

Malgré les critiques, la DGOS poursuit sa transposition aux hospitaliers du protocole sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR) des fonctionnaires. Ce vendredi, les textes présentés au Conseil supérieur de la FPH cibleront les directeurs des soins, les attachés, les ingénieurs et les psychologues. Revue de détail.

Hospitalisation en psychiatrie – Prévention des situations de violence

  22.11.2016

La HAS a publié un guide intitulé « Mieux prévenir et prendre en charge les moments de violence dans l'évolution clinique des patients adultes lors des hospitalisations en service de psychiatrie ». Objectif ? Proposer des programmes et des outils pour renforcer les compétences des équipes psychiatriques confrontées à la violence des patients hospitalisés. Explications de Anne Depaigne-Loth et du Dr Marielle Lafont*, service évaluation de la pertinence des soins et amélioration des pratiques et des parcours – HAS.

Quels sont les objectifs du guide sur la prévention et la prise en charge de la violence des adultes hospitalisés dans un service psychiatrique ?

Dans un service d’hospitalisation en psychiatrie, les équipes soignantes sont confrontées à la violence de certains patients. Des stratégies efficaces de prévention ont été identifiées à toutes les étapes de la prise en charge. Leur mise en œuvre nécessite une mobilisation de tous les acteurs des établissements et une formation appropriée des équipes soignantes. Le guide a pour but de proposer aux équipes de soins pluriprofessionnelles des programmes et des outils destinés à prévenir et prendre en charge les phases de violence des patients adultes lors des hospitalisations. Il s’agit aussi de fournir des supports pour construire des démarches d’amélioration des pratiques adaptées aux spécificités et contraintes des équipes en psychiatrie. 

La HAS estime possible une réduction de 68% des épisodes de violence en hôpital psychiatrique


La Haute Autorité de santé a présenté ce 22 novembre une batterie d'outils relatifs aux épisodes de violence en hôpital psychiatrique. Objectif : permettre aux équipes soignantes d'en prévenir les risques afin de réduire drastiquement leur survenue, et lorsqu'ils surviennent, de les gérer de façon optimale.

En soins psychiatriques, les ados jouent la comédie

22 novembre 2016

Colombes, hier. Aurélie Tedo espère monter une série théâtrale.
LP/E.D.

Tous les lundis, de jeunes patients de l'hôpital Louis-Mourier participent à des cours de théâtre, dirigés par Aurélie Tedo.

Louna est journaliste blogueuse mode, Chloé est une tueuse de vampire, Anaëlle est « Cat », un vampire à l'allure féline, Giovana est « Kanye Sud », un chanteur à succès... Les jeunes patientes de l'Astrolab revêtent un nouveau costume tous les lundis depuis le 10 octobre. L'unité de soins de psychiatrie pour adolescents de l'hôpital Louis-Mourier a mis en place un atelier de théâtre une fois par semaine.
C'est Aurélie Tedo, comédienne et metteur en scène à la Cave à théâtre de Colombes, qui anime les séances hebdomadaires. Quand l'intervenante est dans les lieux, impossible de passer à côté. Hier matin, dans la salle principale, des notes de musique pop résonnent. À l'intérieur, neuf adolescents, en cercle, accompagnés de trois soignants, font des exercices corporels et de voix. Aurélie les échauffe avant de reprendre le projet qu'ils montent depuis six séances : une série théâtrale.
L'objectif de la comédienne et des équipes de l'Astrolab n'est pas de faire un simple atelier théâtre. « C'est un travail au long cours dans l'optique de faire une vraie compagnie de théâtre qui s'étalera sur trois ans, explique Aurélie. L'unité est notre scène et les soignés et les soignants sont acteurs, scénaristes... » Pour que la cohésion se passe au mieux, tout le personnel des lieux a assisté à un stage de théâtre de trois jours avant de le proposer aux élèves. « Ainsi ils ont pu voir comment je travaillais, et de mon côté j'ai appris à connaître les obligations et contraintes qui pouvaient arriver, comme la prise de médicaments pour certains jeunes », se souvient l'artiste.

Une offre de soins en psychiatrie très insuffisante dans le Pithiverais


La Republique de Centre    22/11/2016

Une offre de soins en psychiatrie très insuffisante dans le Pithiverais
Quinze suicides et 105 nouvelles admissions pour problèmes psychiatriques sont en moyenne dénombrés chaque année dans le Nord-Loiret.
Un nombre d'admissions pour problèmes psychiatriques inférieur à la moyenne nationale, mais une offre en matière d'accompagnement insuffisante. Tel est le succinct bilan que l'on peut dresser de la santé mentale dans le Pithiverais.
Cette analyse est largement développée dans le diagnostic local de santé du pays Beauce-Gâtinais en Pithiverais que vient d'établir l'ORS (Observatoire régional de santé).
Quelques chiffres permettent de préciser la situation de l'arrondissement de Pithiviers (et de l'ancien canton de Bellegarde). Le nombre de suicides est globalement stable depuis une décennie. Environ quinze par an. C'est, en moyenne, davantage que dans l'ensemble du pays.
De 2004 à 2012, 105 nouvelles admissions pour problèmes psychiatriques ont par ailleurs été dénombrées chaque année. En moyenne, pour 100.000 habitants (162), on est au niveau du département et de la région, mais bien en deçà de la moyenne nationale (183). Si l'on pousse l'analyse au cœur du territoire, on constate moins de cas dans l'Outarvillois (128\100.000 habitants) que dans l'agglomération de Pithiviers (189).

Plus de 100 000 autotests VIH vendus en un an selon le distributeur

            Damien Coulomb  22.11.2016

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Un an après leur arrivée en pharmacie, plus de 100 000 autotests VIH ont été vendus, selon les chiffres avancés par leur fabricant AAZ et leur distributeur, le laboratoire Mylan. En tout, ce sont près de 140 000 autotests qui ont été référencés dans 11 2 00 pharmacies françaises, soit plus de la moitié des établissements présents sur le territoire.

Une nouvelle étude pointe la méconnaissance des Français de la législation sur la fin de vie


53% des Français estiment que les patients en fin de vie sont bien pris en charge et 42% pensent que cette prise en charge s'est améliorée ces dernières années. 62% n'ont en outre jamais entendu parler de la loi du 2 février 2016. Les chiffres avancés dans l'étude de la Fondation Adréa sont le signe d'une lente évolution des cultures.

Chère anorexie












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Documentaire -  87 min  - Plus que 25 jours
À travers les témoignages poignants de malades et de soignants en Europe, une enquête sensible sur l'énigme de l'anorexie, dont la prise en charge ne cesse d'évoluer, à travers des thérapies complémentaires, y compris familiales ou artistiques.

Lire la suite et voir le documentaire ...

Sexe(s), psy-&-vidéos - Journées Cinéma et Psychiatrie

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6ème Journée Cinéma et Psychiatrie du Vinatier

Les 22 et 23 novembre 2016

« La sexualité ça commence à la jeunesse et ça se termine au cimetière. Il n’y a pas d’âge où il n’y en a pas » déclare un octogénaire d’un des films qui sera projeté lors des 6èmes journées Cinéma et Psychiatrie du Vinatier.


Saint-Maurice : la mobilisation continue pour deux patients polyhandicapés

21 novembre 2016

Saint-Maurice. Les agents du pôle de Psychiatrie Public Paris Centre des Hôpitaux de Saint-Maurice se continuent de se mobiliser pour deux patients. LP/C.N.
La grogne persiste aux Hôpitaux de Saint-Maurice, depuis la fermeture, début novembre, de l’unité de personnes polyhandicapées Marguerite Bottard. Après une nouvelle journée de grève le 17 novembre, le personnel attend désormais la date à laquelle la direction de l’établissement les recevra. 


Le personnel soignant du service psychiatrique de l’hôpital s’oppose à des suppressions de postes

Par ROMAIN DOUCHIN 

Ce lundi, 90 % du personnel soignant de la psychiatrie a fait grève.
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Un mouvement de protestation décidé après une réunion avec la direction des ressources humaines de l’hôpital la semaine dernière. Lors de cette entrevue, les représentants du personnel ont appris que neuf postes de psychiatrie allaient être supprimés dès le 1er janvier. Pour le personnel, c’est inacceptable.

L'art brut aujourd'hui

SUISSE

L'art brut aujourd'hui
22-11-16

L'art brut aujourd'hui

Il y a 40 ans, la Collection brut était baptisée par Jean Dubuffet à Lausanne. Dès les années 45, au sortir de la deuxième guerre mondiale, dans un contexte particulier où establishment, académisme, pédagogie artistique fatiguaient les élans créatifs, l'art brut avait pour avantage d'offrir une création sans "culture", sauvage, sans règles ni code, puisqu'il poussait sur des terrains hors norme, hors limites, suivant un tracé autonome dépendant seul de ces "artistes" reclus, seuls, en marge souvent emprisonnés dans des souffrances psychiques et physiques sévères.

Violences faites aux femmes : «Le budget de l'Etat est significativement insuffisant»

Par Virginie Ballet — 22 novembre 2016 

Le Haut Conseil à l'égalité a passé au crible les actions gouvernementales des deux dernières années en matière de violences faites aux femmes dans un rapport rendu public ce mardi. Bilan ? Bien, mais pourrait mieux faire, si le financement suivait.

C’est une triste litanie de chiffres qui ressurgit chaque année en novembre, à l’approche de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, qui se tient vendredi : tous les ans, 223 000 Françaises sont victimes de sévices physiques ou sexuels de la part de leur conjoint. Soit l’équivalent de la population de la ville de Reims. Et dans l’Hexagone, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint… Pour endiguer ces violences, moult plans d’actions ont été lancés ces dernières années. Mais sont-ils efficaces ? Les moyens sont-ils à la hauteur ? Pour le savoir, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), instance nationale consultative créée en 2013, a été chargé d’évaluer le dernier plan du gouvernement en la matière, mené entre 2014 et 2016, alors qu’un nouvel arsenal doit être dévoilé cette semaine. Bilan ? «Globalement satisfaisant, à poursuivre», estime le HCE, qui émet toutefois des «inquiétudes» quant au financement des mesures, dans son rapport rendu public ce mardi.
Dans le détail, le conseil note que contrairement au plan gouvernemental 2011-2013, qui souffrait d’un «manque de priorités claires», celles-ci ont par la suite été mieux définies, plus restreintes. Le HCE salue notamment le «corpus de nouvelles lois ayant permis depuis 2014 de mieux prendre en compte» ces violences. Et de citer, notamment, la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes ; l’intégration via la loi Rebsamen de la notion d’agissement sexiste dans le code du travail, ou encore la loi d’avril dernier renforçant la lutte contre le système prostitutionnel. Le Haut Conseil estime également que les actions menées sur «une part importante du territoire» (campagnes de sensibilisation, formation) ont participé à «la libération de la parole des victimes»

PSYCHIATRIE L'EPSM Lille-Métropole devient l'établissement support du GHT de psychatrie Nord-Pas-de-Calais

L'ARS des Hauts-de-France a choisi l'EPSM Lille-Métropole d'Armentières comme établissement support du GHT Psychiatrie Nord-Pas-de-Calais. Un choix qui est passé entre les mains du comité territorial des élus locaux, faute d'accord entre les quatre EPSM du GHT.
L'Établissement public de santé mentale (EPSM) Lille-Métropole à Armentières (Nord) a été désigné le 21 octobre dernier établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Psychiatrie Nord-Pas-de-Calais. Par lettre recommandé, l'ancien directeur général de l'ARS des Hauts-de-France, Jean-Yves Grall, a indiqué son choix et a enjoint les quatre établissements — EPSM de l'agglomération lilloise à Saint-André-lez-Lille, EPSM des Flandres à Bailleul, EPSM Lille-Métropole à Armentières, EPSM Val-de-Lys-Artois à Saint-Venant — à revoir leur convention constitutive en ce sens. Un choix qui ne s'est pas fait non sans mal.