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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 13 septembre 2016

Les 35 heures sans douleur de l’hôpital de Rumilly

par Anne Fairise  19/11/2015
Depuis 2010, le centre hospitalier de cette commune de Haute-Savoie applique les 35 heures effectives pour le personnel non médical. Sans jour de RTT. Et en améliorant les conditions de travail. Un cas rare dans l’Hexagone.

Les 35 heures sans douleur de l’hôpital de Rumilly
© DR

« Nous n’avons jamais eu l’impression de faire quelque chose d’extraordinaire. Le bon sens nous a guidés. » Dans son vaste bureau aux murs couverts de photos, Christian Triquard, le directeur du centre hospitalier Gérard-Déplante de Rumilly (Haute-Savoie), spécialisé en rééducation cardiaque, ne cache pas sa surprise devant l’intérêt subit pour ses établissements. À peine 120 lits et quelque 435 employés en équivalent temps plein, si l’on inclut les personnels du centre de formation adjacent et des trois résidences, en face, hébergeant des personnes âgées.
Et pourtant. Les conseillers de Martin Hirsch – le directeur de l’AP-HP embourbé dans la renégociation du temps de travail des 75 000 agents (hors médecins) – l’ont appelé plusieurs fois. Christian Triquard a été également entendu par la mission d’évaluation du temps de travail dans la fonction publique, chargée cet été par le Premier ministre de dresser un état des lieux de la réglementation et des (bonnes) pratiques. Il est, enfin, devenu une guest star des colloques de la Fédération hospitalière de France, applaudi avant même de prendre la parole, au simple énoncé de ce qu’il a accompli.

lundi 12 septembre 2016

« Les patients enseignants, une révolution dans la formation des médecins »

Le Monde Festival

LE MONDE | Par Olivia Gross (patiente experte et docteure en santé publique, chercheuse au LEPS), Yves Ruelle (directeur adjoint du département universitaire de m...
« Intégrer des patients comme enseignants est révolutionnaire (...). Cette innovation pédagogique est une réalité depuis plus de 20 ans en Grande Bretagne où l’on compte actuellement quatre cents patients-enseignants en activité » (Photo: étudiants devant l’entrée de l’Université René-Descartes, faculté de médecine, à Paris).
« Intégrer des patients comme enseignants est révolutionnaire (...). Cette innovation pédagogique est une réalité depuis plus de 20 ans en Grande Bretagne où l’on compte actuellement quatre cents patients-enseignants en activité » (Photo: étudiants devant l’entrée de l’Université René-Descartes, faculté de médecine, à Paris).
Pour Olivia Gross, Yannick Ruelle et Rémi Gagnayre, chercheurs et enseignants à l’UFR santé, médecine et biologie humaine de Bobigny (université Paris-XII), les patients ont un rôle à jouer dans la formation des futurs médecins.
Les patients ont fait du chemin depuis un temps pas si ancien où leurs symptômes étaient exhibés dans les amphithéâtres des universités par de savants professeurs devant des étudiants au mieux indifférents à leur ressenti, au pire hilares. Aujourd’hui, si les patients reprennent le chemin des facultés, ce n’est plus pour faire voir leurs symptômes mais pour y être enseignants.
Apprendre des patients n’est pas nouveau, puisque c’est en cheminant à leur côté que les médecins acquièrent leur expérience , mais les savoirs délivrés par des patients enseignants sont d’un autre ordre.
Vivre avec la maladie, une source de connaissances
Pour comprendre ce changement significatif et l’intérêt des médecins pour les savoirs des patients, il faut se tourner vers l’Union européenne et en particulier vers les pays anglo-saxons. L’Union européenne incite ses Etats-membres, dans la lignée de recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à augmenter le pouvoir d’action des patients et à mener des actions de santé centrées sur leur expérience.

Le gouvernement veut revoir les règles de « l’hôpital entreprise »

LE MONDE  | Par François Béguin
L’indexation du budget des hôpitaux sur leur activité réelle cristallise le mécontentement des personnels hospitaliers, qui y voient une des origines de leur mal-être au travail ces dernières années. Dénonçant « l’idéologie dogmatique de l’hôpital entreprise », le candidat François Hollande avait promis, en 2012, de « redéfinir le mode de financement de l’hôpital » pour mieux tenir compte de sa « mission sociale ». C’est finalement à quelques mois de la fin du quinquennat, mercredi 25 mai, que l’ancien député PS Olivier Véran, mandaté par le ministère de la santé, dévoile ses premières propositions pour réformer la tarification à l’activité (T2A), le système de cotation des actes médicaux qui régit depuis les années 2000 le financement des hôpitaux.

« Il est indispensable de comprendre ce qui se joue de vital dans la relation de soin »

LE MONDE | Par Emmanuel Hirsch (Professeur d'éthique médicale, université Paris-Sud-Paris-Saclay)
Ces derniers mois, cinq infirmiers se sont suicidés. Pour certains sur leur lieu de travail. De tels drames humains sont révélateurs des conséquences d’évolutions qui ont bouleversé les pratiques du soin à travers des décisions essentiellement d’ordre gestionnaire. Les valeurs constitutives de missions exceptionnelles assumées au service du bien commun sont bafouées par des procédures trop souvent contestables.
L’hommage qu’il convient de rendre à ces cinq professionnels de santé ne saurait se satisfaire de propos compassionnels. Il relève désormais d’une attention politique. La prévention de la « maltraitance institutionnelle » constitue une approche insuffisante et palliative, alors qu’il importe désormais de mener une concertation susceptible de réhabiliter et de respecter les fondements de l’engagement soignant.

La sexualité des ados n’est pas une affaire de morale

Les injonctions à la vertu n’ont jamais protégé les jeunes des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non prévues. Les adolescents manquent de lieux d’écoute et de parole.

Mouvements féministes, ministères, collectifs de pharmaciens, ils ont tous protesté. Finalement, mardi 6 septembre, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens a annoncé le retrait de la clause de conscience qu’il voulait introduire dans la nouvelle version de son code de déontologie et qui pouvait aboutir à une remise en cause de l’accès à la contraception.
Cet épisode n’est pas l’unique manifestation de fortes résistances à reconnaître une légitimité à la sexualité des adolescents, celle des filles particulièrement, et la tendance certaine à la «remoralisation» de la sexualité. Des témoignages de jeunes femmes qui, en pharmacie, essuient un refus condescendant de la contraception d’urgence ont été relayés sur le Net. Connue pour son opposition au mariage pour tous et au Pass contraception, la conseillère régionale Rhône-Alpes Anne Lorne prône l’enseignement d’une «sexualité vertueuse pour que les jeunes apprennent à aimer avant qu’ils apprennent à jouir».

Les patients, ces experts

Le Monde Festival 

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par Catherine Mary
Anne, entendeuse de voix, mime un dialogue lors d’un atelier au centre hospitalier de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 17 décembre 2014.
Anne, entendeuse de voix, mime un dialogue lors d’un atelier au centre hospitalier de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 17 décembre 2014.
« Maintenant, je suis capable de dire ce que je ne veux plus vivre. Je ne veux plus vivre avec les cachetons, j’essaie de vivre en temps réel avec mes émotions, on n’est pas fichu, on a des capacités », s’enthousiasme Gilles (son prénom a été changé), le visage tendu par l’énergie du témoignage. Assis autour de la même table, les autres membres du groupe d’entendeurs de voix l’écoutent attentivement, l’air hébété pour certains, soulagés pour d’autres, d’être enfin parvenus à composer avec les voix qu’ils entendent. Gilles raconte ses tentatives désespérées pour construire une famille idéale, puis les hallucinations, des sensations de rats lui mordant les bras et les années de son parcours en psychiatrie, avachi et dégradé par la maladie mentale et les neuroleptiques.
Depuis sa rencontre avec le Réseau français sur l’entente de voix (REV), une association d’entraide entre personnes concernées par cette pathologie, il a pu enfin donner du sens à ses hallucinations et relier leur survenue à ses traumatismes « de quand [il] était p’tiot » pour pouvoir recommencer à vivre. Même si, à 52 ans, il ne sait pas « s’il [lui] reste beaucoup d’années à vivre, mais ça vaut quand même la peine». Laure (son prénom aussi a été changé), elle, est parvenue à sortir de la confusion pour admettre, le visage terrorisé, que oui, quand elle écoute de la musique, ces voix qui lui ordonnent parfois de tuer se taisent.
Les voix en images
Tous les quinze jours, les entendeurs de voix se réunissent ici, dans cette ancienne maison de maître de Tourcoing, dans la métropole lilloise, mise à leur disposition par l’ABEJ, une association de réinsertion pour personnes sans domicile fixe. Ils tentent, aidés par l’écoute bienveillante de leurs pairs, de donner du sens à ces voix qui ont brisé leur vie et de se rétablir. « Ici, chacun doit se sentir libre de parler de ses voix sans craindre d’être jugé. On peut quitter le groupe à n’importe quel moment, l’essentiel étant de s’y sentir respecté »,insiste Vincent Demassiet, le président du REV, qui ce jour-là facilite le déroulement de la réunion. « Nous en sommes à des stades divers de notre parcours de rétablissement mais chacun de nous, à son niveau, peut s’appuyer sur son expérience », précise cet ancien schizophrène.
Malades et soignants s’enthousiasment pour le REV, né aux Pays-Bas en 1988, dont les groupes se développent en France, avec le soutien de l’institution psychiatrique. Il s’agit pour ses membres non plus de guérir au sens médical du terme, mais de se rétablir, en prenant le dessus sur la maladie de manière à vivre avec et à reconstruire une vie sociale, affective et professionnelle. Avec, au centre de cette démarche, le patient, qui, par l’expérience de sa maladie, a acquis une connaissance qu’il peut partager au sein de groupe d’entraide. L’enjeu ? Rendre supportable la présence des voix.

Enquête : le malaise infirmier



Les infirmiers appellent à une grève nationale mercredi 14 septembre après le suicide de cinq de leurs confrères. France 2 est allé à la rencontre du service hospitalier d'un service d'urgence de nuit.


Psychothérapies de la dépression : un retour aux fondamentaux ?

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La dépression est une maladie complexe, impliquant de nombreux facteurs comme la vulnérabilité biologique ou les évènements de vie et dont la prise en charge doit parfois nécessiter l’utilisation d’un traitement médicamenteux. Cependant, l’utilisation de médicaments doit tenir compte de leurs effets secondaires, de l’adhésion aléatoire du patient à son traitement et du risque de rechute en cas d’arrêt. D’où l’importance de sélectionner les psychothérapies les plus adaptées en complément pour diminuer les risques de rechute à long terme.
Psychothérapies de la dépression
Actuellement, la psychothérapie qui a montré les meilleurs résultats dans la prise en charge d’un épisode dépressif est la psychothérapie dite « cognitive et comportementale » (ou TCC), au point que certaines études ont montré que les TCC pouvaient être aussi efficaces que les médicaments.

L'ENVELOPPEMENT THÉRAPEUTIQUE DE SOUTIEN

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Le débordement de la décompensation psychotique aiguë nécessite des stratégies de soins adaptées pour éviter le glissement vers la contrainte pure comme seule mesure protectrice. Dès lors, comment faire pour rencontrer le patient en décompensation aiguë quand les mots et les stratégies habituelles de la relation soignante n’opèrent plus ? Le pack de soutien est un enveloppement humide réalisé quotidiennement qui, au-delà des mots, offre la possibilité d’un apaisement et d’une rencontre, l’établissement d’un lien contribuant à la réorganisation psychique et par là, à la diminution des angoisses archaïques.

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L’homme qui voulait tuer Reagan libéré de l’hôpital psychiatrique 35 ans après

Par   — 

John Hinckley Jr, l’homme qui avait tenté de tuer le président américain Ronald Reagan en 1981 pour impressionner l’actrice Jodie Foster va pouvoir désormais vivre avec sa mère, après sa libération de l’hôpital psychiatrique où il était interné depuis 30 ans.

John Hinckley Jr, l’homme qui avait tenté de tuer le président américain Ronald Reagan en 1981 pour impressionner l’actrice Jodie Foster va pouvoir désormais vivre avec sa mère, après sa libération de l’hôpital psychiatrique où il était interné depuis 30 ans.
Sa sortie de l’hôpital St Elizabeths dans la capitale fédérale a été annoncée samedi par le quotidien Washington Post.
Le service psychiatrique de Washington DC a confirmé à l’AFP que «toutes les sorties prévues aujourd’hui ont eu lieu».

« Je suis inquiète pour la santé des enfants niçois »

LE MONDE  | Propos recueillis par Gilles Rof
Des enfants tiennent les portraits de victimes de l’attaque, le 20 juillet à Herserange.
Des enfants tiennent les portraits de victimes de l’attaque, le 20 juillet à Herserange. FRED MARVAUX / AFP
Chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU Lenval de Nice, la professeure Florence Askenazy a vu passer plus de 900 patients dans ses services depuis l’attentat qui a fait 86 morts le soir du 14 juillet sur la promenade des Anglais. Après la mobilisation d’urgence, elle appelle à la mise en place de moyens supplémentaires pour en limiter les conséquences sanitaires.
Peut-on déjà mesurer l’impact de l’attentat du 14 juillet chez les jeunes Niçois ?
Florence Askenazy : Il est trop tôt pour faire un bilan psychologique de ce qu’il s’est passé, mais je pressens que les conséquences sur la santé des enfants et des adolescents seront lourdes. Il faut prendre en compte que, depuis 1945, c’est l’acte de guerre qui a touché le plus d’enfants en France. Depuis deux mois, nos équipes ont vu plus de 900 personnes. Des enfants, des adolescents, qui viennent avec leurs parents. Des consultations assez longues qui laissent place au récit de ce qu’il s’est passé.Trois composantes ressortent : l’extrême violence de l’acte, sa longueur, avec des enfants qui ont vu leurs parents se cacher, fuir dans la panique, porter secours à des blessés… Enfin, le fait que, directement ou par capillarité, c’est l’ensemble de Nice qui est touché. Tout l’écosystème de la ville est ébranlé. C’est pour cela que je suis assez inquiète pour l’évolution de la santé des enfants et des adolescents niçois.

L’ÉCOLE EN MAL DE MÉDECINS

D’année en année, le nombre de médecins scolaires diminue.En cause notamment, le manque d’attractivité de leurs carrières.

06/09/2016
Faute de médecins de l’Éducation nationale en nombre suffisant, de plus en plus d’enfants passent à travers les mailles d’un véritable dépistage de base (vue, audition...). Photo DR
Mille professionnels pour 12 millions d’élèves scolarisés de la maternelle au lycée, voilà la réalité de terrain de la médecine de l’Éducation nationale en France. D’année en année, le nombre de ces médecins, dont la moyenne d’âge se situe aux alentours de la cinquantaine, diminue alors même que les besoins n’ont jamais été aussi importants. En cause, expliquent les syndicats, le « manque d’attractivité » du métier sur le plan de la rémunération pour des jeunes gens diplômés à bac + 9, un « manque d’attractivité » qui s’exprime aussi en cours de carrière puisqu’aujourd’hui, les demandes de détachements seraient loin d’être rares.

« 20 % des 6 ans seulement vus par un médecin de l’EN »

Le champ d’intervention des médecins de l’Éducation nationale est vaste : bilan médical obligatoire à 6 ans, projets d’accueil individualisés pour les enfants porteurs de maladies chroniques, certificats médicaux pour les dossiers des Maisons départementales du handicap, aménagement des tiers-temps supplémentaires aux examens, sans compter « les examens demandés par les parents, les enseignants ou les élèves qui constituent le volume le plus important d’examens », explique le Dr Jocelyne Grousset, secrétaire ajointe nationale du SNMSU-UNSA (Syndicat national des médecins scolaires et universitaires).

Hopital Laquintinie : le Dg chasse le centre d’ergotherapie pour ouvrir une supérette « Kdo »


Dès le 1er novembre prochain, une supérette devrait ouvrir ses portes dans les locaux de l’actuel centre ergothérapie (service de psychaitrie) de l’hôpital Laquintinie de Douala. Le contrat signé, il y a environ trois mois, entre la direction de l’hôpital et les propriétaires du supermarché «Kdo» devait dejà voir ses premiers fruits ce d’autant plus que, selon nos informations, l’hôpital a déjà encaissé une partie des fonds de loyer à verser par ses partenaires.



Ce psychiatre a aidé les victimes du 11-Septembre

PROPOS RECUEILLIS PAR MICHEL ORIOT

Ted Kenny est psychiatre à Manhattan. Ce Franco-Américain est marié à une Française originaire de Lusanger, en Loire-Atlantique. Aujourd’hui âgé de 55 ans, Ted a assuré un suivi psychologique bénévole à New York, durant plusieurs semaines après les attentats du 11-Septembre, pour aider des parents de victimes, des policiers et des sauveteurs. Il témoigne.
« C’est très personnel : même maintenant, quinze ans après, lorsque quelqu’un évoque les tours jumelles, je dois toujours réprimer une envie de pleurer.
Le 11 septembre, je me rappelle très précisément ceci : j’étais dans le cabinet d’un collègue plus âgé que moi, le Dr David A. Kahn. Je discutais d’un cas clinique avec ce chef de service du département de psychiatrie de l’hôpital de Columbia. Il a reçu un coup de fil. Il a juré : « Jésus Christ ! » Il a écouté et il m’a expliqué. Nous avons terminé notre conversation tout de suite.
Je suis monté dans un autre département où il y avait une télé et je suis arrivé juste au moment où une des deux tours s’écroulait. Une collègue psychologue s’est effondrée en sanglots en voyant ça. C’est cette image de tour qui s’écroule qui est entrée dans notre esprit collectif à New York : ça doit toucher à quelque chose d’assez primaire, de perdre quelqu’un ou quelque chose de matériel, la mort des autres, la sienne…
« Un tourbillon dans ma tête »
Tout de suite, comme beaucoup de personnes, j’ai téléphoné à ma famille. Ma femme ne m’a pas cru tout de suite, je lui ai dit qu’il fallait qu’elle regarde par la fenêtre vers le sud, qu’elle verrait la fumée. Après ça, ça va paraître bizarre, je me suis dit : la chose à faire, c’est de continuer mon travail.