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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 12 août 2016

MOTS POUR MAUX : C’est fou ces 300.000 fous qui errent..!

ALGERIE               10 Août 2016

Finalement, nos  fous ne semblent  point  être sérieusement  et convenablement  pris en charge , ils errent au hasard des  jours ,ils ont juste  le ciel pour se couvrir  et la terre  pour se blottir au coin des  rues , en  attendant de finir  et d’en finir avec le triste  sort qui les malmènent  d’une ville à une autre !  Le brave professeur Mohamed Tedjiza, chef de service  de psychiatrie à l’hôpital « Drid Hocine » d’Alger, vient  de déclarer tout haut ce que tant d’autres préfèrent encore chuchoter tout bas  à propos  de la folie et des fous au pays…. Il a indiqué, lors d’une conférence de presse, que 300.000 malades mentaux, sans soins ni protection, déambulant à travers les rues d’Alger et des autres villes du pays. Cet amer constat fait peur et glace le sang. 



L'association américaine de psychiatrie demande à ce qu'on arrête de psychanalyser Trump

Repéré par Claire Levenson     

09.08.2016 

Donald Trump, le 5 août 2016 I Darren Hauck / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Donald Trump, le 5 août 2016 I Darren Hauck / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Dans les médias, plusieurs psychologues et journalistes ont fait des diagnostics sur la santé mentale de Donald Trump, une pratique condamnée par l'association américaine de psychiatrie.
Début août, une députée démocrate de Californie a lancé une pétition pour demander uneévaluation de la santé mentale du candidat républicain Donald Trump. Le texte a pour l'instant été signé par cent mille personnes.
«Notre campagne #DiagnostiquezTrump est une tentative très sérieuse pour attirer l'attention sur le comportement imprévisible, choquant et souvent compulsif de Trump», a expliqué la députée Karen Bass. 
Dans les médias et les réseaux sociaux, des professionnels de la psychiatrie et des journalistes non spécialistes s'aventurent à diagnostiquer Trump: les termes «trouble de personnalité narcissique» et «sociopathe» reviennent souvent.
Un professeur de médecine à Harvard a récemment tweeté:
«Trouble de personnalité narcissique. Non seulement Trump en souffre, mais il en est la définition même.»
Et le journaliste de la chaîne MSNBC Joe Scarborough a dit qu'il se demandait si Trump était un «sociopathe».

jeudi 11 août 2016

Autodiagnostic des parcours en psychiatrie et en santé mentale

mardi 19 juillet 2016


mardi 19 juillet 2016
L’outil d’Autodiagnostic des parcours en psychiatrie et en santé mentale est un outil de dialogue interne et externe qui permet de vérifier le niveau d’acceptation et d’engagement à s’inscrire comme intervenant actif dans le parcours de vie des personnes vivant avec des troubles psychiques chroniques.

Présentation de l’outil

L’outil est composé de 72 questions qui permettent d’interroger le positionnement de l’établissement, du service ou du pôle au regard des 5 « portes d’entrée » où sont constatés  les risques de rupture les plus fréquents dans le parcours de la personne :

lundi 8 août 2016

Si « Le Généraliste » était paru en 1909 Les psychoses chez les femmes qui votent

Alain Létot
| 08.08.2016

On sait qu’en Finlande les femmes ont le droit de voter et qu’elles comptent 17 députés au Parlement. Or, d’après le savant finlandais Onni Granholm, les psychoses sont bien plus fréquentes chez les femmes depuis la loi qui leur a accordé le droit de vote. À Nurmes, petite ville de 12 000 habitants, on ne trouvait chez les femmes, avant la loi électorale (en 1900) que 29 maladies mentales tandis qu’en 1907 on en comptait 67.

J'Y PENSE ET PUIS J'OUBLIE...

08-08-16

La mémoire est liée à notre identité et notre histoire. En étudiant ces troubles comme les amnésies ou la maladie d'Alzheimer, la recherche scientifique décrypte sa structure et son fonctionnement, en grande partie inconnus. Pourquoi oublions-nous ? Le temps ou les maladies la condamnent-ils à s'effacer ? Comment vivre lorsqu'on oublie ?

Flickr / Alastair Tse
  • Pr. Bruno Dubois, professeur de neurologie à l’Université Pierre et Marie Curie Paris 6 et directeur du Centre des Maladies Cognitives et Comportementale à l’Hôpital de la Salpêtrière. Directeur de l’unité Inserm «Cognition, Imagerie et Maladies du Cerveau» du CR-ICM. Président du Comité Scientifique de l’Association France Alzheimer et de l’IFRAD (International Fund Raising for Alzheimer Disease) - Paris -
  • Pr. Francis Eustache, directeur d’études à l’EPHE, directeur de l’Unité de recherche U1077 à l’Université de Caen/Basse-Normandie, directeur du GIP Cyceron - Paris

"Abus de la psychiatrie" : des manifestations ambigües dans l'Ouest

12/08/2016


La commission des citoyens pour les droits de l'homme (CCDH) manifestent devant les hôpitaux psychiatriques de l'Ouest. Six membres de cette associations traversent la France à vélo, de Paris jusqu'à Rennes. Ils étaient à Caen (Calvados) le jeudi 11 août 2016. Ce collectif n'est pas un mouvement de patients, mais une émanation de la scientologie. Le personnel de l'hôpital dénonce une manipulation.

Jacqueline Sauvage veut «continuer à se battre»

12 août 2016


C’était un message fort pour les victimes de violences conjugales. Le 31 janvier, François Hollande accordait une grâce présidentielle partielle à Jacqueline Sauvage, 68 ans, condamnée en appel à dix ans de réclusion pour le meurtre en 2012 de son mari, qui la battait depuis des années. Depuis, son sort était entre les mains du tribunal d’application des peines de Melun (TAP, Seine-et-Marne). La grâce partielle présidentielle, qui supprime notamment la période de sûreté, lui permettait de présenter une demande de libération conditionnelle plus rapidement que prévu. Sans cela, Jacqueline Sauvage aurait dû attendre janvier 2017 pour faire la demande, soit à partir de la moitié de sa peine. Mais vendredi matin, le juge d’application des peines de Melun et ses assesseurs ont douché ses espoirs en rejetant sa remise en liberté. Dans une décision très motivée - un peu plus de quinze pages -, ils reprochent à Jacqueline Sauvage «de ne pas avoir confirmé qu’elle avait finalement choisi de commettre ces faits et de ne pas assez s’interroger sur son acte», ont rapporté ses avocates, MeNathalie Tomasini et Janine Bonaggiunta. Or, «nous n’avons eu de cesse de démontrer qu’elle n’avait eu d’autre choix que le passage à l’acte et qu’elle est une victime. La décision tend à dire que Jacqueline Sauvage n’a pas accepté le fait que c’est une criminelle, c’est intolérable»,s’emportent-elles.

dimanche 7 août 2016

LA REUNION : Les psy syndiqués brutalement virés


La Réunion     29 juillet 2016
Georges Onde et Patrick Tron, à gauche sur le cliché, dénoncent une éviction jugée brutale (photo T.S.).
SOCIAL. Remerciés de leur poste de chef de pôle à l’EPSMR, mi-juin, avant une grève, les docteurs Patrick Tron et Georges Onde dénoncent cette éviction. Ils réagiront ce jour à une conférence de presse.
Les psychiatres syndicalistes payent-ils le prix de leur engagement ? Deux d’entre eux répondent par l’affirmative. Les mots de Patrick Tron et Georges Onde laissent peu de place au doute. Respectivement conseillers régional et national pour l’outre-mer du SPH (Syndicat des psychiatres des hôpitaux), ces professionnels ont perdu leurs fonctions au sein de l’Établissement public de santé mentale de la Réunion (EPSMR), à Saint-Paul, le 17 juin dernier. Ils sortent la sulfateuse…
"Nous n’avons pas été renouvelés dans nos fonctions de chef de pôle ouest et intersectoriel suite à un mouvement de préparation de grève prévu le 27 juin dernier. Événement que vous aviez couvert dans vos journaux", lancent-ils. À l’époque, ces médecins entendaient protester contre la création du groupement hospitalier de territoire dans l’île. Ils commenteront leur éviction, aujourd’hui, en fin de journée, lors d’une conférence de presse.

Ce que j'ai appris des patients psychiatriques : la force de la sensibilité

05/08/16  

BELGIQUE

Entre un quart et un tiers des membres de notre société répond à un moment de sa vie aux critères d'un diagnostic psychiatrique. On qualifie parfois ce groupe de vulnérable.


Il est vrai qu'il s'agit d'une partie de la population qui doit avancer dans la vie en faisant preuve de vigilance, mais ces personnes possèdent aussi de nombreux talents susceptibles d'enrichir notre société et peuvent nous apprendre bien des choses sur notre mode de fonctionnement actuel. Si nous les abordons en respectant la force de leur sensibilité, nous leur épargnerons non seulement la souffrance supplémentaire de la stigmatisation, mais nous les aiderons aussi - et nous-mêmes par la même occasion - à apporter une contribution donnant plus de sens à notre société.
Tôt ou tard, nous avons directement ou indirectement affaire à des personnes confrontées à des défis d'ordre psychique. Ma fonction de psychiatre en formation m'amène à entrer chaque jour en contact avec ce groupe de personnes.

On les compare parfois aux canaris que les mineurs emmenaient avec eux pour détecter les émanations du dangereux méthane dans les entrailles de la terre. Hyper sensibles, les canaris perdaient rapidement connaissance en présence de faibles concentrations de grisou, avertissant ainsi les mineurs du danger imminent. Cette métaphore reconnaît que les personnes souffrant de symptômes psychiques ont quelque chose à dire à sur notre vie quotidienne effrénée. Mais je ne vois pas mes patients comme de petits canaris vulnérables. Ils sont à mon sens ceux qui sont inconsciemment suffisamment courageux et forts pour exposer quelques points sensibles de cette société.


vendredi 29 juillet 2016

Tranches de vie en psychiatrie Réflexions d'un infirmier

Tranches de vie en psychiatrie

Résumé

En peu d'années, la psychiatrie a changé. La logique comptable et les protocoles ont réduit l'activité du soignant à des gestes techniques, aseptisés et rentables. La psychothérapie a disparu. Les électrochocs et les attaches reviennent en force. On ne cherche plus à comprendre, à écouter mais à normaliser, à effacer le symptôme avec des molécules chimiques. La maladie y perd son sens et sa raison d'être.

La musique qui soigne 1/5 Effet Mozart ou bienfaits aléatoires ?

25.07.2016


Avant d’arriver dans le cabinet médical, la musique aime rappeler ses bienfaits en citant Aristote ou Pythagore. Mais quand on se demande les bien-fondés de l’effet Mozart, le mythe scientifique fait office de symptôme : la musique soigne, à condition de discerner le vrai du faux.


Music For Your Plants
Music For Your Plants
Lire la suite et écouter l'émission ...




La Suisse débordée par les besoins en soins psychiatriques des migrants

SUISSE 24-07-16
La prise en charge psychologique des migrants est encore largement insuffisante en Suisse.
La santé psychologique des migrants suscite le débat en Suisse Forum / 2 min. / lundi à 18:13
Au lendemain des attaques en Allemagne, la santé psychique des migrants suscite le débat. Lundi, le président des syndicats de police allemands a évoqué la nécessité d’examiner davantage l’équilibre mental des réfugiés.
Et la question préoccupe aussi en Suisse. Les médecins de l'Hôpital de l'Ile à Berne ont ainsi constaté que 14% des requérants d’asile qui arrivent au service des urgences présentent des troubles psychiques, comme le révélait dimanche la SonntagsZeitung. C’est même la troisième cause de consultation après les blessures et les infections.
Les médecins soulignent qu’un tiers des réfugiés du Proche-Orient souffrent de troubles mentaux, contre seulement 4% des migrants africains. Il est question de dépressions et de psychoses notamment. Et face à cette hausse des consultations, les urgentistes sont débordés.

Du conflit avec les parents à la dépendance à Internet 20 ans plus tard !

21/07/2016


La dépendance à Internet est en augmentation chez les quadras. Identifier les facteurs de risque permettrait d’agir plus tôt avant que les symptômes n’apparaissent. Pour la première fois, les auteurs de cette étude longitudinale, ont étudié les facteurs psychosociaux de l'adolescence à l'âge adulte qui interviennent dans l’apparition de cette dépendance à la quarantaine.
Les données issues d’une cohorte prospective de 548 hommes et femmes américains, suivis de l'adolescence à la quarantaine précoce (âge moyen = 43 ans ; SD = 2,8) ont été analysées.

Attentats en Europe : "Les terroristes ne sont pas des malades psychiatriques"

  • Mohamed Lahouaiej Bouhlel  

    Du tueur de Nice à celui d’Ansbac (Allemagne), plusieurs auteurs d'attentats récents auraient souffert de troubles psychiatriques. Ces actes ne sont pourtant pas à mettre sur le compte de la folie pour le psychiatre Samuel Leistedt.

    Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le tueur de Nice, présentait un profil ultra violent, et souffrait de "crises" au cours desquelles il "cassait tout", a expliqué son père dans différents médias. L’adolescent de 18 ans qui a assassiné 9 personnes à Munich le 22 juillet avait reçu un suivi psychiatrique, tout comme le réfugié syrien qui s’est fait exploser deux jours plus tard à l’entrée d’un festival de musique à Ansbach, en Allemagne, faisant 15 blessés. Ces passages à l’acte à visée meurtrière terrifient et sont parfois mis sur le compte d’un grave déséquilibre mental. Une analyse qui n’est pas forcément pertinente selon le docteur Samuel Leistedt, psychiatre et professeur en psychiatrie à l'Université libre de Bruxelles, à l'université de Mons et aux États-Unis, expert auprès des tribunaux, qui a beaucoup travaillé sur le terrorisme.
  • Thérapie de 3e génération Dépression : l’activation comportementale est aussi efficace que les TCC

    par Audrey Vaugrente

    L'activation comportementale est une psychothérapie qui consiste à modifier le comportement du patient. Elle est aussi efficace que la technique de référence.


    jeudi 21 juillet 2016

    ANTIPSYCHOTIQUES : DES CHERCHEURS POINTENT UNE « BANALISATION » DES PRESCRIPTIONS

    Des chercheurs de l’Université de Bordeaux (INSERM 1219 Bordeaux Population Health) pointent, dans une communication intitulée « Usage et mésusage des médicaments psychotropes : les antipsychotiques, nouvelle panacée pour les troubles psychiatriques ? », une banalisation des prescriptions d'antipsychotiques préoccupante au regard du profil de tolérance des antipsychotiques de seconde génération.
    Selon les chercheurs, l'accroissement progressif de la population exposée aux molécules antipsychotiques (ou neuroleptiques) au cours de ces dernières décennies est devenu un problème de santé publique dans les pays industrialisés. La prescription de ces molécules était initialement restreinte aux pathologies psychiatriques les plus sévères, notamment du fait leurs effets secondaires neurologiques. La mise sur le marché de nouvelles molécules ayant une meilleure tolérance neurologique, et commercialisées dans de nouvelles indications, a contribué à cet élargissement. Celui-ci est particulièrement notable chez les enfants et les adolescents, où ces molécules sont souvent prescrites hors indication.

    mercredi 20 juillet 2016

    Une nouvelle analyse sur la contention est lancée par les structures régionales d'appui à la qualité

     HOSPIMEDIA - 
    Information mise à jour : Le Ccecqa confirme à Hospimedia que cette campagne sera mise en œuvre dans d'autres régions par trois autres SRAE de la Forap "intéressées par le thème". Par ailleurs, la participation des établissements non adhérents à ces structures régionales "est possible mais les conditions sont à voir avec chaque SRAE de la région concernée".
    Les professionnels de santé pourront bientôt s'interroger sur leurs pratiques de recours à la contention et à l'isolement des patients et des résidents dans le cadre d'une prochaine campagne eForap, à l'initiative du Comité de coordination de l'évaluation clinique et de la qualité en Aquitaine (Ccecqa). 

    PSYCHIATRIE L'unité spécialement aménagée de Cadillac accueille 40 patients détenus depuis le 18 juillet

    HOSPIMEDIA  
    Elle est la huitième unité de ce type en France. L'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de Cadillac (Gironde) a ouvert ses portes le 18 juillet au sein de l'unité pour malade difficile (UMD). Elle est réservée aux patients détenus, hommes, femmes et mineurs. Leur prise en charge dans la région est organisée selon trois niveaux. Un premier niveau de soins de proximité, qui comprend l'intervention de personnels soignants en soins ambulatoires au sein des établissements pénitentiaires ; un deuxième niveau de recours qui correspond à la prise en charge au sein du service médico-psychologique régional (SMPR) en hospitalisation de jour ; et un troisième niveau qui consiste en l'accueil complète en UHSA.
    L'UHSA de Cadillac a ouvert ses portes le 18 juillet dernier.
    L'UHSA de Cadillac a ouvert ses portes le 18 juillet dernier.

    L'AP-HP détaille la mise en œuvre pratique de son plan d'action contre le mal-être médical

     HOSPIMEDIA 
    Sept mois après le suicide du Pr Jean-Louis Mégnien, la mise en œuvre par l'AP-HP de son plan d'action pour la prévention et le traitement des situations particulières concernant le personnel médical se précise. Un courrier adressé début juillet aux groupes hospitaliers dévoile leurs obligations pour 2016-2017, ainsi que celles du siège du CHU.
    Par le biais d'un courrier* adressé le 5 juillet aux directeurs des douze groupes hospitaliers (GH) et présidents de commission médicale d'établissement (CME) locale, l'Assistance publique-hôpitaux de paris (AP-HP) détaille la mise en œuvre pratique de son plan d'action relatif à la prévention et au traitement des situations particulières concernant le personnel médical. Présenté à la mi-mai, ce dernier fait suite notamment au suicide fin 2015 à l'Hôpital européen Georges-Pompidou à Paris (15e arrondissement) du Pr Jean-Louis Mégnien (lire ci-contre).

    Violences faites aux femmes : une hausse des consultations en médecine légale mais encore 30 % de « perdues de vue »

    Coline Garré   19.07.2016

    Depuis la Conférence mondiale de l'Organisation des Nations unies sur les femmes, à Pékin en 1995, la lumière se fait peu à peu sur les violences au sein des couples (ou « entre partenaires intimes »), qui sortent du domaine exclusif de la police justice, pour investir celui de la santé publique. Ce notamment via l'épidémiologie, comme le révèle le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié ce 19 juillet par Santé publique France.
    Sur le terrain, les progrès sont tangibles. Ainsi, une étude sur les victimes de violences conjugales s'étant présentées au CHU de Toulouse en 2013 montre qu'elles consultent davantage dans le service de médecine légale pour coups et blessures volontaires, que les victimes d'autres types de violences, « ce qui révèle peut-être d'une meilleure information aux urgences », supposent les auteurs Catherine Raux et coll.

    mardi 19 juillet 2016

    Corrèze : pour avoir rendu leur fillette autiste des parents risquent les assises

    12 juillet 2016,

    Brive-la-Gaillarde (Corrèze), le 28 octobre 2013. Les parents de la petite Serena, «élevée» deux années durant dans le coffre d'une voiture, à leur arrivée au palais de justice de la ville il y a trois ans.
    PhotoPQR / La Montagne
    Durant près de deux ans, Serena, a été «élevée» par ses parents dans le coffre d'une voiture.Retrouvée en octobre 2013, la fillette souffre d'autisme en raison des privations qu'elle a subies : c'est ce que révèle un rapport d'expertise cité ce mardi par le parquet de Brive (Corrèze). Les faits reprochés à ses parents, mis en examen, sont donc désormais passibles de la réclusion criminelle devant une cour d'assises, indique dans un communiqué Laurent Czernik, procureur de la République de Brive.
    «Pour moi, je ne l'ai jamais maltraitée»
    La maman, Rose, mariée et élevant normalement trois autres enfants, avait expliqué peu après lors d'un entretien télévisé comment elle avait donné naissance, seule, chez elle, le 24 novembre 2011 à l'aube, à la fillette. La mère de famille, qui résidait à Brignac (Corrèze), un petit village situé à une vingtaine de kilomètres de Brive, assurait n'avoir pas pu parler de cette naissance, qu'elle avait donc gardée secrète, y compris pour son mari selon ses dires. «Pour moi, je ne l'ai jamais maltraitée, je ne pouvais pas m'en occuper comme je me suis occupée de mes trois premiers enfants, mais j'ai essayé de la maintenir en vie», avait-elle affirmé.