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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 20 avril 2016

Une association baptisée "Commission des citoyens pour les droits de l’homme" (CCDH) tente d'alerter l'opinion sur les abus en psychiatrie. Derrière ce noble combat se cache une émanation de l'Eglise de scientologie, considérée comme une secte en France.

LA 5 

Une association baptisée "Commission des citoyens pour les droits de l’homme" (CCDH) tente d'alerter l'opinion sur les abus en psychiatrie. Derrière ce noble combat se cache une émanation de l'Eglise de scientologie, considérée comme une secte en France.

Résultat de recherche d'images pour "Quand la scientologie essaie d'infiltrer la psychiatrie"

Un nom qui inspire confiance : Commission des citoyens pour les droits de l'homme (CCDH). Un logo qui arbore la balance de la justice. Une noble cause : lutter contre les abus en psychiatrie… Mais la CCDH n'a rien d'une association de défense des patients. Il s'agit d'un appendice de l'Eglise de scientologie.


LES RÊVES : QUELLE HISTOIRE !

20 AVRIL 2016

Tout le monde rêve, même celui qui ne s’en souvient pas ! Pourquoi rêve-t-on ? Comment le cerveau endormi construit des récits détaillés et complexes ? Peut-on diriger ses rêves, maîtriser ses cauchemars ? Quel rôle jouent nos rêves sur notre mémoire et nos émotions ? Nos nuits n’ont pas livré tous leurs mystères…

CC Jean-Pierre Dalbéra / Flickr

Les rêves deviennent au 19e siècle des objets d'investigation: des savants notent leurs visions nocturnes. La psychanalyse germe sur ce terreau.

Jacqueline Carroy, historienne des sciences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.


Pédophilie : les témoignages se multiplient sur Internet

LE MONDE  | Par Emeline Cazi
YASMINE GATEAU
Trois mots dans le titre et une simple phrase suffiront, a estimé « Mathilde » en rédigeant son appel à témoignages. « Parole anonyme », une autre victime sous pseudo,a préféré, au contraire, raconter précisément ce jour où, en colonie de vacances, la main du prêtre infirmier s’est attardée sur le sexe de la fillette de 8 ans qu’elle était. C’était au « chalet des forêts », à Boëge, en Haute-Savoie. Qui sait si un détail ne réveillera pas des souvenirs ? Depuis la révélation des actes de pédophilie commis par un prêtre lyonnais dans les années 1970 et 1980, des personnes qui se disent victimes de faits similaires sortent de leur silence. Depuis peu, La Parole libérée, qui a contribué à briser des années d’omerta, accueille même des avis de recherche.
Il y a des hommes et des femmes derrière ces écrits livrés souvent avec appréhension sur la Toile. Ils ont 40, 50, voire 60 ans. Jean-Pierre Martin-Vallas en a même 70 et s’appelle ainsi dans la vraie vie ; quand « Lalie » est le nom qu’a choisi cette habitante des Hautes-Pyrénées pour tout balancer : c’était à Lourdes, dans les années 1970. Elle avait 5 ou 6 ans, la première fois. L’homme était prêtre, mais aussi le frère de sa grand-mère.

Comment fonctionne le compromis à l’helvétique – localement

Par Isobel Leybold-Johnson


La clinique centralisée pour les soins psychiatriques aux enfants et aux jeunes de Bâle aurait dû ressembler à ceci. Suite aux oppositions et au lancement d'une initiative, une solution de compromis a été trouvée. (www.upkbs.ch)
La clinique centralisée pour les soins psychiatriques aux enfants et aux jeunes de Bâle aurait dû ressembler à ceci. Suite aux oppositions et au lancement d'une initiative, une solution de compromis a été trouvée.
(www.upkbs.ch)

En Suisse, le compromis fait partie intégrante du processus démocratique. Dans le canton de Bâle-Ville, il a permis aux thérapeutes et à l’hôpital psychiatrique d’éviter un vote populaire lourd et coûteux sur l’emplacement des services de santé mentale pour les enfants et les jeunes.

En 2012, les Cliniques psychiatriques universitaires de Bâle ont annoncé leur volonté de centraliser les services pour l’enfance et la jeunesse - répartis sur sept sites dans la ville – à un nouvel emplacement, à côté des services pour adultes.


Une proposition de loi pour abolir la violence faites aux enfants

LE MONDE  | Par Gaëlle Dupont
Ils espèrent « faire bouger les lignes » sur un sujet qui est encore loin de faire consensus. Les députés Edith Gueugneau (divers gauche, Saône-et-Loire) et François-Michel Lambert (écologiste, Bouches-du-Rhône) présentent mercredi 20 avril une proposition de loi « visant à abolir la violence faite aux enfants ». Les élus proposent de compléter la notion d’autorité parentale définie dans le code civil. Elle doit être exercée selon eux en excluant « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux punitions corporelles ». Ils veulent également bannir tout « droit de correction » des parents envers leurs enfants.

La zizanie politico-syndicale à la tête des Bluets remet dans la tourmente la maternité parisienne

 

LE FAIT

Emblématique de l'Est-Parisien, la maternité des Bluets renoue avec un climat social tempétueux. Après des soubresauts financiers il y a quelques années, c'est désormais à la direction que cela s'agite. L'association gestionnaire, aux mains de la CGT, a mis à l'écart le directeur. Ce dernier est soutenu par son personnel par des grève et pétition.

Un rapport recommande la prise à moindre risque de drogues en centres spécialisés en addictologie

À la suite de l'audition* publique organisée début avril par la Fédération française d’addictologie (FFA), la commission d’audition "de composition large et diversifiée, indépendante de toute pression, de tout lien d’intérêt et présidée par le Pr Didier Sicard" a produit un rapport d'orientation qui comporte quinze recommandations, informe la fédération dans un communiqué le 18 avril. Elle compte désormais "interpeller les autorités publiques, les partis et responsables politiques pour qu’ils prennent en compte les enjeux et l’importance du consensus qui existe dans la société française [...] afin de sortir des affrontements stériles, des impasses ou des immobilismes actuels".

mardi 19 avril 2016

«Champignons magiques» en soutien d'une psychothérapie

Recherche universitaire Des chercheurs de l'Uni de Zurich ont établi que la psilocybine a un effet bénéfique sur les personnes atteintes dans leur psychisme.
La substance psychoactive de ces champignons, la psilocybine, peut avoir des effets positifs sur des personnes souffrant de dépression, d’anxiété ou encore de troubles obsessionnels compulsifs.
La substance psychoactive de ces champignons, la psilocybine, peut avoir des effets positifs sur des personnes souffrant de dépression, d’anxiété ou encore de troubles obsessionnels compulsifs. Image: Wikimedia - R. Heim
La psilocybine, une substance gagnée à partir de «champignons magiques» mexicains, modifie la perception des contacts sociaux dans le cerveau. Cet effet réduit la souffrance psychique due au rejet social, ont découvert des chercheurs de l'Université de Zurich.
Les personnes atteintes dans leur psychisme sont souvent exclues socialement. Dans leur situation, c'est d'autant plus néfaste qu'ils réagissent souvent de manière plus vive aux rejets que les autres. La souffrance psychique qui en découle n'est guère soignable par des médicaments courants et elle complique la thérapie.

Naissance d'un petit polonais, dont la mère était en état de mort cérébrale depuis deux mois

19.04.2016
Une femme en état de mort cérébrale a été maintenue en vie artificiellement pendant 55 jours pour accoucher d'un enfant prématuré dont l'état de santé "ne présente pas de complications" majeuresa révélé mardi l'hôpital universitaire de Wroclaw en Pologne. "Le garçon est né au début de l'année, dans la 26e semaine de grossesse. Il pesait 1.000 grammes", a déclaré Barbara Krolak-Olejnik, chef du département de néonatologie.

Terrorisme : le gouvernement restructure le dispositif de prise en charge des victimes

Coline Garré 19.04.2016

Une circulaire datée du 13 avril 2016 et mise en ligne ce 15 avril redessine les contours de la prise en charge des victimes d'actes de terrorisme, en tirant les leçons du retour d'expérience réalisé à la suite des attentats du 13 novembre. Cette instruction interministérielle remplace celle du 12 novembre 2015, qui elle-même actualisait celle du 6 octobre 2008.
La prise en charge des victimes est orchestrée par la cellule interministérielle d'aide aux victimes (CIAV), activée sur décision du Premier ministre, hébergée par le centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère des Affaires étrangères, et en lien avec la cellule interministérielle de crise (CIC). La CIAV est composée d'équipes pluridisciplinaires (dont celles du ministère de la Santé), des associations d'aide aux victimes (INAVEM, FENVAC) et du fonds de garantie (FGTI), ainsi que du représentant national des cellules d'urgence médico-psychologiques (CUMP). Des réservistes de l'EPRUS sont aussi mobilisés pour aider au traitement des dossiers.

Fondation Bon Sauveur d'Albi : nouvelle filière psychiatrique

19/04/2016 


La nouvelle équipe mobile au grand complet./Photo DDM
La nouvelle équipe mobile au grand complet./Photo DDM
Après six mois de travail nécessaires à la mise en place du nouveau projet de soins, les trois unités du centre de psychogériatrie Germain-Cassan de la Fondation Bon-Sauveur d'Alby ont été transformées en deux unités : une unité de gérontopsychiatrie (psychiatrie du sujet âgé) et une unité de psychogériatrie (maladies neurodégénératives) pour les patients atteints en particulier de démences type Alzheimer. Grande nouveauté, cette filière de soin rénovée comprend l'intervention d'une équipe mobile principalement au domicile et dans les EHPAD en amont ou en post-hospitalisation. En parallèle, l'hôpital de jour et la télémédecine sont développés.

« Finkielkraut, en spécialiste de la provocation et de l’invective, a voulu faire un coup »

LE MONDE  | Par Caroline de Haas (Militante féministe, à l’initiative de la pétition « Loi travail, non merci »)
"Peut-être qu’au final, cette histoire arrange beaucoup de monde. En tout cas, toutes celles et ceux qui, depuis trois semaines, regardent d’un œil inquiet les rassemblements Nuit debout et n’attendaient que ça" (Photo: Nuit debout, place de la République, à Paris, le 18 avril). PHILIPPE LOPEZ / AFP
Par Caroline De Haas, militante féministe, à l’initiative de la pétition « Loi travail, non merci »
Alain Finkielkraut a assisté ce week-end à une assemblée générale de Nuit debout et s’est éloigné du rassemblement après un temps assez long. Il a alors été pris à partie et insulté par des individus. Breaking news. Sortons le bandeau spécial sur BFM-TV, le direct, le duplex et tout le tralala.
Alain Finkielkraut se fait enguirlander lorsqu’il marche dans la rue. Ça, c’est une info. Une vraie. Qui mérite, c’est clair, la réaction de non pas un mais de plusieurs membres du gouvernement. Cela mérite au moins un édito de type « Je suis choqué » dans Libération. Et les commentaires, tweets et autres petites phrases d’une foule d’éditorialistes, intellectuels et commentateurs qui choisissent des mots tout à fait adaptés pour décrire la situation : fascisme, pogroms, totalitarisme. Le point Godwin atteint en moins de 45 secondes. Un record.
Quatre ou cinq personnes ont donc insulté Alain Finkielkraut en marge d’une assemblée générale de Nuit debout. Est-ce bien d’insulter des gens ? Certainement pas. L’insulte est l’arme des faibles à court d’arguments. On pourrait d’ailleurs le rappeler au principal intéressé de cette aventure, qui se répand sur les plateaux télé pour déverser sa haine des autres, d’une France diverse et dans laquelle nous essayons, sans forcément y arriver d’ailleurs, de faire avancer l’égalité. Au passage, on notera que lorsqu’Alain Finkielkraut nous insulte dans les médias, il n’y a pas grand monde pour lui faire remarquer que cela ne se fait pas.

Addictions : un service dédié à Gireugne

21/04/2016


Cécile Lougarre, psychologue, accueille les nouveaux arrivants, tous les mercredis matin.
Saint-Maur. Le pavillon D du pôle de psychiatrie prend en charge des patients nécessitant des soins résidentiels complexes pour toutes les addictions.
Alcool, cannabis, héroïne, quand ce ne sont pas les trois à la fois, ou les médicaments… Depuis 2009, des personnes dépendantes de ces drogues et de tant d'autres viennent de tout le département pour se faire soigner dans le pavillon D du pôle de psychiatrie, niché au cœur de la forêt de Gireugne. Comment arrivent-ils là ? « La plupart viennent de leur propre initiative, en hospitalisation libre, orientés par des médecins libéraux, les urgences, l'équipe de liaison et de soins en addictologie de l'hôpital du Blanc ou encore le Centre de soin, d'accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa), explique le Dr Frédéric Lemaire, psychiatre addictologue. Mais une comorbidité psychiatrique (1) ou une complication de l'addiction peuvent nécessiter une hospitalisation en urgence, sous contrainte. »

lundi 18 avril 2016

Vers un remboursement des soins psychologiques ?

LE VIF 14/04/16 

Le centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) publie jeudi une étude sur un éventuel remboursement des soins psychologiques. Avec les résultats, le centre propose une prise en charge à "deux étages". Le premier niveau serait généraliste et largement accessible tandis que le second interviendrait pour les soins spécialisés.
Vers un remboursement des soins psychologiques?
Les Psy, de Bédu et Cauvin © Dupuis
Le premier niveau, inspiré des projets pilotes de "psychologues de première ligne" menés en Flandre, serait ouvert à tous. Aucune prescription médicale ou critère ni de diagnostic, ni de gravité ne seraient requis. Le patient aura droit à un maximum de cinq séances avec des "psychologues spécifiquement formés à l'accueil et à la première prise en charge des problèmes psychiques les plus courants". Le but serait d'évaluer le problème et donner un "petit coup de pouce professionnel qui pourrait sans doute suffire à retrouver plus d'énergie et de ressort".

Les investissements dans le traitement de la dépression et de l’anxiété rapportent quatre fois leur valeur

13 AVRIL 2016 | WASHINGTON, USA -

La dépression et les troubles de l’anxiété coûtent à l’économie mondiale 1000 milliards de dollars (US $) par an; cette question est débattue à Washington dans le cadre de rencontres organisées par la Banque mondiale et l’OMS

Communiqué de presse conjoint OMS/Groupe de la Banque Mondiale
Chaque dollar US investi pour développer le traitement de la dépression et de l’anxiété en rapporte 4 sous forme d’une amélioration de la santé et de la capacité de travail, selon une nouvelle étude dirigée par l’OMS qui estime, pour la première fois, les avantages pour la santé et l’économie de l’investissement dans les traitements des formes les plus courantes de troubles mentaux à l’échelle mondiale.
L’étude, publiée aujourd’hui dans The Lancet Psychiatry, donne de puissants arguments pour investir davantage dans les services de santé mentale dans tous les pays, quels que soient les niveaux de revenu.
«Nous savons que le traitement de la dépression et de l’anxiété se justifie pleinement pour la santé et le bien-être; cette nouvelle étude confirme également son bien-fondé au niveau économique», a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). «Nous devons désormais trouver des moyens pour veiller à ce que l’accès aux services de santé mentale soit une réalité pour tous les hommes, femmes et enfants, où qu’ils vivent.»

Les cas de dépression et d’anxiété progressent

Les troubles mentaux courants sont en recrudescence dans le monde entier. Entre 1990 et 2013, le nombre de personnes souffrant de dépression et/ou d’anxiété a augmenté de près de 50%, passant de 416 millions à 615 millions. Près de 10% de la population mondiale est affectée et les troubles mentaux représentent 30% de la charge de morbidité mondiale non létale.
Les situations d’urgence humanitaire et les conflits en cours accroissent les besoins d’étendre les options thérapeutiques. Selon les estimations de l’OMS, dans les situations d’urgence jusqu’à 1 personne sur 5 souffre de dépression ou d’anxiété.

Henry-Laborit ne veut pas du groupement hospitalier

18/04/2016

La loi santé oblige les centres hospitaliers publics à intégrer un groupement hospitalier de territoire, au 1 juillet. Sauf dérogation.
Le centre Henri-Laborit ne « néglige pas les coopérations interétablissement ». Mais plutôt que d'intégrer le groupement hospitalier de territoire, il préférerait y être simplement associé.
Le centre Henri-Laborit ne « néglige pas les coopérations interétablissement ». Mais plutôt que d'intégrer le groupement hospitalier de territoire, il préférerait y être simplement associé.
86red01
Christophe Verduzier, directeur.
Christophe Verduzier, directeur.
86red01
La position de la direction du centre Henri-Laborit à Poitiers et de l'ensemble de la communauté médicale est claire: ils ne souhaitent pas que leur établissement intègre le futur groupement hospitalier territorial (GHT) Nord Vienne.
Le seul centre hospitalier
de la Vienne spécialisé
en psychiatrie

« La loi dit que chaque établissement public de santé, sauf dérogation tenant à sa spécificité dans l'offre de soins territoriale, doit faire partie d'un groupement hospitalier de territoire, cite Christophe Verduzier. Henri-Laborit possède cette spécificité, puisque c'est le seul établissement du département à être spécialisé en psychiatrie et santé mentale. » 

Le Conseil supérieur de la fonction publique se divise sur la question des GHT


Le Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière (CSFPH) s'est tenu le 14 avril dernier. L'occasion pour lui d'aborder quatre articles du décret sur les groupements hospitaliers de territoire (GHT). Quatre articles et non l'intégralité du texte comme demandé par certains syndicats. "Il s'agissait des articles qui concernent directement le personnel et la mise en place d'instance de concertation et des modalités pratiques mais rien sur les points financiers, par exemple, qui ont pourtant des conséquences sur les personnels. C'est un peu léger", déplore Patrick Bourdillon pour la CGT. Le texte a d'ailleurs engendré un vif débat, débouchant sur un avis défavorable du conseil. Il faut dire que, côté représentation syndicale, la CGT, FO et Sud se sont prononcés contre ces articles, tandis que l'Unsa s'est abstenue et que la CFDT s'y est montrée favorable. "Notre organisation s'est élevée fortement contre les GHT. Le constat est que cette réforme sera un véritable tsunami : au mieux, 170 à 200 GHT vont régir la vie de 1 000 établissements. C'est la principale réforme de restructuration depuis 50 ans", détaille Denis Basset pour FO.

dimanche 17 avril 2016

Un pôle psychiatrique « d'avant-garde » à Auray

Le Télégramme


Les élus d'Auray ont visité le nouveau centre médico-psychologique de secteur,...
Les élus d'Auray ont visité le nouveau centre médico-psychologique de secteur, inauguré hier.

Ouvert fin 2015, le centre médico-psychologique d'Auray a été inauguré hier en présence d'élus et d'Olivier de Cadeville, directeur de l'ARS

Le bâtiment surplombe la rue Général-Auguste-la-Houlle, au coeur du quartier du Gumenen. Le Centre médico-psychologique du secteur (CMPS) d'Auray est ouvert aux usagers depuis le 30 novembre 2015, après 18 mois de travaux. Coût total : 2,35 millions d'euros. Il a été inauguré hier, entre autres, par le directeur général de l'Agence régionale de la santé (ARS) en Bretagne, Olivier de Cadeville. « Il y a la volonté d'une prise en charge rénovée de nos concitoyens souffrant de difficultés psychiatriques ».


Drogues. Des images du cerveau sous LSD, pour la science

Courrier international : Sciences & technoPublié le 
Des chercheurs ont utilisé l’imagerie médicale pour observer les effets du LSD, un psychotrope hallucinogène, sur le cerveau humain. Une première.

Ses effets sur le cerveau n’avaient jamais été étudiés à l’aide de l’imagerie médicale moderne. Et pour cause : le LSD (pour diéthylamide de l’acide lysergique) est interdit depuis 1966, ce qui rend les autorisations d’utilisation de cette substance pour des recherches scientifiques particulièrement difficiles à obtenir.
Des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont pourtant bravé ces difficultés. Après avoir eu recours à un financement participatif pour mener à bien leur étude, ils ont utilisé trois techniques complémentaires d’imagerie pour observer le changement d’activité du cerveau sous l’emprise de LSD.  

« Nous devons assumer le fait que nous sommes une société multiculturelle »

LE MONDE IDEES | Propos recueillis par Sylvia Zappi
Résultats du bac à Limeil-Brevannes (Val-de-Marne), en juillet 2015.
Résultats du bac à Limeil-Brevannes (Val-de-Marne), en juillet 2015. CHARLES PLATIAU/REUTERS
Patrick Simon, sociodémographe à l’Institut national d’études démographiques (INED), a coordonné la vaste enquête Trajectoires et origines (TeO), publiée le 9 janvier, qui a scruté les vies de 8 300 immigrés issus de sept vagues d’entrées successives, les comparant à celles des Français sans ascendance étrangère.
Depuis les attentats, on ne cesse d’entendre que l’intégration à la française serait un échec. Vous prétendez le contraire en vous basant sur les résultats de l’étude « Trajectoires et origines  », qui a été réalisée auprès de 21 000 immigrés et de leurs descendants. Pourquoi  ?
Il est toujours difficile de faire le bilan de l’intégration, car c’est une notion ambiguë et fortement politisée. Si l’on considère qu’elle fonctionne quand les ressources pour participer pleinement à la société s’accroissent d’une génération à l’autre, on peut affirmer que le bilan est positif, même s’il contient des zones d’ombre.
Sur le plan socioculturel, on constate ainsi une forte intégration  : le français s’impose comme la langue principale des échanges, souvent en combinaison avec la langue du pays d’origine, puis il devient la langue exclusive pour la troisième génération. Même s’il y a de nombreuses difficultés, le niveau scolaire des enfants d’immigrés s’élève nettement par rapport à celui de leurs parents.