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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 1 février 2016

Coquelles : le refus d’une unité psychiatrique à la clinique des Deux-Caps devant la justice

 PAR A. DEL. 02/02/2016

En 2006-2007, le directeur de la clinique des Deux-Caps et président du groupe SAS HPL Services, Olivier Verrier, avait déposé une demande d’autorisation à l’Agence régionale d’hospitalisation (ARH), devenue en 2010 l’Agence régionale de santé (ARS) pour l’ouverture d’une unité psychiatrique au sein de la clinique privée coquelloise, d’une capacité d’une centaine de lits.

La clinique privéee des Deux-Caps souhaitait accueillir une unité psychiatrique.  PHOTO ARCHIVES JEAN-PIERRE BRUNET
Le responsable avait essuyé un refus de la part de l’Agence régionale, refus qui annulait de fait automatiquement son projet de clinique psychiatrique. Mais quelques années plus tard, en juin 2012, ouvrait au pôle santé du Virval un établissement public spécialisé dans les troubles psychosomatique et psychiatrique , d’une capacité de 90 lits, avec l’accord de l’Agence régionale de santé (ARS).

Doper n’est pas jouir

Par  — 

Conjuguant marketing et éloge du badinage, la grande braderie du sexe sur ordonnance illustre l’emprise du corps médical sur l’art d’aimer et révèle son imposture.

La mise sur le marché du Viagra, en octobre 1998, a bouleversé les dispositifs de prise en charge des fiascos de l’érection, rendant caduques cent ans de recherches et de pratiques curatives. En effet, si la maîtrise de la conversation thérapeutique et l’invention de nombreuses techniques de catharsis - de la psychanalyse à l’art-thérapie - ont pu appareiller les sexothérapeutes un siècle durant, le taux de «guérison» était constamment discuté. Sans transition, les produits de dopage pharmaceutique de la sexualité vont atteindre des scores de satisfaction incontestables, créant un engouement immédiat des praticiens et des patients impatients de résoudre leurs difficultés. Les industriels créent illico une nouvelle classe thérapeutique concurrentielle des comptoirs des sex-shops traditionnels, cautionnée par des universitaires habilités. 


Détectez votre maladie mentale en regardant dans vos yeux

RADIO CANADA INTERNATIONAL Par Stéphane Parent 28 janvier, 2016

La maladie mentale peut-être diagnostiquée beaucoup plus tôt par une analyse de la rétine des enfants et qui peut révéler une susceptibilité génétique à ce type de maladie selon des recherches canadiennes.
La mise au point d’un test fiable qui pourrait-être administré à grande échelle et de manière routinière, comme la vaccination en milieu scolaire, voilà à quoi pourraient mener les travaux de chercheurs canadiens au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.
Ce centre travaille depuis quelques années sur un programme de recherche sur la détection précoce chez les jeunes enfants et adolescents qui sont issus de familles ayant déjà des antécédents de maladie mentale.
Au centre des analyses des chercheurs se trouve l’électrorétinogramme (ERG), qui capte les mouvements de la rétine et qui permet de déduire ce qui se passe entre les deux oreilles.

Powerful Video Reveals How Ads Are Filled With Sexism And Objectification Of Women

Objectification of women is a thing that exists even in a sandwich advertisement. That’s what the #WomenNotObjects project is all about. The video pairs some egregious examples of sexist advertising with sarcastic remarks from women exposed to them. From sandwiches to pick-up trucks to clothing – it’s as pervasive as to be everywhere.
The project video encourages discussion by using #WomenNotObjects hashtag. If you want to see more ladies fighting back, here’s a post on female scientists reacting to a sexist remark by a prominent male colleague. And here’s one about a project using hygiene pads to raise rape awareness.
More info: youtube.com (h/t: demilkedaplus)


Syndicats de jeunes médecins et d'infirmiers réagissent au livre blanc de l'Ordre des médecins

Première année d'études commune aux paramédicaux et médecins, régionalisation des examens et mutation des épreuves classantes nationales. Les propositions de l'Ordre des médecins pour réformer le système de santé ont fait réagir. Un syndicat infirmier et deux formations de jeunes médecins montent au créneau.
Le 26 janvier dernier, le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom) rendait public son livre blanc. Un projet "pour l'avenir de la santé" tenant en dix propositions, réparties sur trois axes. Parmi ces pistes de réflexions, certaines n'ont pas manqué de faire réagir les professionnels. La fronde vient d'abord des infirmiers, le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), mais aussi des jeunes médecins. Bien qu'associés dans le cadre de la grande consultation du Cnom, qui a servi de base à l'élaboration de ce livre, les étudiants, via l'Intersyndicat national des internes (Isni) et l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), ont communiqué ce 29 janvier sur leurs désaccords. "Ce document est issu d'une concertation à laquelle [l'Anemf et l'Isni] ont pu participer, mais dont ils ne partagent pas l'ensemble des conclusions", expliquent les deux formations.

dimanche 31 janvier 2016

Intersexe : Vincent Guillot, l'écorché vif

31 janvier 2016 | @Barbara Lohr

Résultat de recherche d'images pour "vincent guillot"

Ni garçon, ni fille, ou un peu des deux. Une personne sur 100.000 en France naît chaque année avec des organes génitaux indifférenciés, c’est à dire avec des caractéristiques génétiques, physiques et hormonales mélangeant masculin et féminin. On les appelle les intersexes. Ils forment une communauté qui ne bénéficie d’aucun véritable statut légal, social voire médical.  Dans notre pays cela concerne 8000 bébés par an dont 2000 sont opérés arbitrairement pour en faire des filles ou des garçons. C’est un des dernier tabou de nos sociétés. L’ONU a pourtant inscrit ces opérations sur la liste des tortures, pour le conseil de l’Europe ce ne sont rien d’autre que des mutilations génitales.


DANIEL SECHTER, PSYCHIATRE À BESANÇON : « NOUS SOMMES TOUS NÉVROSÉS »

L'EST Républicain 30/01/2016 


« Il faut enfermer les malades psychiques » dit (parfois) la rue. Le professeur Daniel Sechter, médecin, spécialiste en psychiatrie, milite avec force contre cette idée fausse.

Enfermer les malades psychiques, la pratique a perduré jusque dans les années 1950, alors forcément les images demeurent. On les a enfermés, parce que jusqu’en 1957 il n’y avait pas de psychotropes, pas de traitements médicamenteux possibles. Les hôpitaux psychiatriques étaient excentrés, pour éloigner du monde les cris et les souffrances contenus dans les murs. Maladie sacrée dans l’Antiquité, le malade était possédé par les démons ou les sorcières au Moyen-Âge. Là, a commencé l’enfermement.
« Dans les années 70, les traitements ont fait les frais d’approches idéologiques, on opposait alors le tout psychanalytique, le tout biologique ou le tout antipsychiatrique. Or on sait maintenant que les causes des troubles sont à la fois biologiques, psychologiques et socio-environnementales. Les traitements intègrent donc les psychotropes, les entretiens de psychothérapie et tiennent compte de l’environnement social. Les équipes de soins font alliance avec le malade, sa famille, son entourage. C’est une nécessité ». Le point de vue de Daniel Sechter s’appuie sur sa pratique hospitalière au CHRU de Besançon, sur son expérience de professeur à l’Université de Franche-Comté, sur ses convictions aussi.
Les services de psychiatrie sont aujourd’hui avec les autres spécialités dans les hôpitaux généraux ; dans les établissements spécialisés, ils s’ouvrent à la cité, hors les murs, en relation avec la Médecine générale et les autres disciplines.

Psychiatrie : une prise en charge pour les 15-25 ans

 31/01/2016

Centre hospitalier de Montauban

Le pôle psychiatrique compte 3 secteurs dont 2 unités ouvertes et 2 fermées à l'hôpital de Montauban, dans des bâtiments rénovés et pensés pour accueillir au mieux les patients ./ Photo DDM, Manu Massip
Le pôle psychiatrique compte 3 secteurs dont 2 unités ouvertes et 2 fermées à l'hôpital de Montauban, dans des bâtiments rénovés et pensés pour accueillir au mieux les patients ./ Photo DDM, Manu Massip
«85 % des cas de troubles psychiques (schizophrénie, troubles bipolaires, etc.) apparaissent chez les 15-25 ans», indique le Dr Chantal Martinez, responsable du pôle psychiatrique adulte au centre hospitalier de Montauban. «Différentes études prouvent que plus tôt on s'occupe de ces jeunes, moins le trouble est moins sévère», continue-t-elle. La précocité des soins est donc déterminante pour eux.
Depuis 2009, le pôle psychiatrique du centre hospitalier de Montauban travaille sur un projet en interne avec une nouvelle organisation. Cette dernière est désormais opérationnelle. «Une centaine de soignants des différentes unités psychiatriques a été formée pour permettre de faciliter les soins à ces jeunes, d'assurer un suivi sans rupture (évitant ainsi les rechutes) et sur une durée suffisante toute en prenant en compte l'ensemble de leurs difficultés.» En clair, prévenir, aider et accompagner ces jeunes qui ont le plus de risques de développer un trouble psychotique qui peut-être, au départ, asymptomatique.

Les 15-25 ans, une tranche sensible

La raison de cette fragilité chez ces jeunes ? «Elle est liée à la réorganisation de leur cerveau à cet âge-là, explique le Dr Martinez qui a sur son bureau le livre du Dr David Gourion, auteur deLa fragilité psychique des jeunes adultes, sa «bible» sur ce sujet. Il y a des neurones qui disparaissent et d'autres qui se ramifient. Et si sur certains, il y a des toxiques, cela peut créer d'importants dégâts.» Autre raison de cette fragilité : l'augmentation de la consommation d'alcool et de drogues comme le cannabis ainsi que certains facteurs pouvant avoir un impact tel que l'emploi ou parfois la situation au sein de la famille.

De l’archaïque misogynie ordinaire

Par Camille Laurens — 
Manifestation à Cologne, le 9 janvier 2015 en Allemagne, après les agressions dont ont été victimes des femmes lors de la nuit du Nouvel An
Manifestation à Cologne, le 9 janvier 2015 en Allemagne, après les agressions dont ont été victimes des femmes lors de la nuit du Nouvel An Photo Roberto Pfeil. AFP

Les violences subies par les femmes, à Cologne ou ailleurs, illustrent encore une volonté de les chasser d’un espace public pensé comme masculin.

Je pense aux événements de Cologne, la nuit de la Saint-Sylvestre, les paroles des victimes me reviennent : «Je parle pour toutes les femmes», dit l’une d’elles. Peut-être est-ce une définition a minima du féminisme : souffrir des violences faites aux femmes parce que femmes, partout dans le monde. Ne pas les supporter. Il m’importe peu que les agresseurs de Cologne soient marocains ou syriens, musulmans ou non - en tout cas, ce n’est pas sous cet angle que j’analyse les choses. Il ne s’agit pas pour autant d’occulter le problème politique posé par ces événements, encore moins de les excuser au nom du relativisme culturel. Mais j’en fais une lecture plus basique, qu’on pourrait résumer ainsi : des hommes se sentent autorisés à attaquer des femmes. Vu ainsi, le drame élargit considérablement son amplitude. Sans remonter jusqu’à l’enlèvement des Sabines et à tous les rapts qui encombrent les mythologies, on peut se souvenir que deux millions de femmes allemandes ont été violées sur le front soviétique en 1945, que les viols de l’épuration ethnique en ex-Yougoslavie n’ont pas eu lieu dans un lointain Moyen Age mais en 1990, et que chaque jour des femmes sont agressées en France. Les féministes arabes ont raison de souligner qu’à Tunis, au Caire, à la gare de Cologne ou ailleurs, il s’agit toujours de remettre en cause l’existence des femmes dans l’espace public - rappelons qu’en français «une femme publique» désigne d’abord une prostituée tandis qu’«un homme public» se dévoue au bien commun. 

Apprendre, c’est marcher !

Le Monde Blogs 
Les futurs éducateurs vont peut-être devoir mieux prendre en compte le rôle du corps et de l'exercice dans la pratique éducative. C'est un point que nous avons déjà abordé dans un précédent article, mais qui tend à se confirmer…
L'exercice qui semble avoir le plus d'impact sur nos capacités cognitives est aussi le plus simple, puisqu’il s'agit de la marche. Barbara Oakley, que nous évoquions il y a peu, ne manque pas de le souligner : "Un chimiste remarquablement inventif du milieu du XIXe siècle, Alexander Williamson, a observé qu'une promenade solitaire valait une semaine dans le laboratoire pour l'aider à faire progresser son travail… Marcher stimule la créativité dans beaucoup de domaines : ainsi nombre d'écrivains célèbres, tels Jane Austen, Carl Sandburg et Charles Dickens, ont trouvé l'inspiration au cours de leurs fréquentes et longues promenades."
De récents travaux donnent raison à Williamson et à Dickens. La marche accroît les capacités cognitives. Par exemple, une recherche effectuée par une équipe interuniversitaire espagnole tend à montrer que les adolescentes qui se rendent à l'école à pied ont de meilleures capacités cognitives (mesurées à l'aide d'un test standard) que celles qui rejoignent leur établissement en bus ou en voiture. Et les jeunes femmes qui marchent plus de 15 minutes s'en tirent mieux que celles qui parcourent une distance inférieure. Pourquoi des filles et pas des garçons ? 
Après tout, le communiqué nous informe que la recherche a été effectuée sur 808 garçons et 892 filles. L'étude originale n'est malheureusement pas disponible, mais on tient sans doute un élément de réponse dans ce passage qui note que, pendant l'adolescence, "la plasticité du cerveau est supérieure à tout autre moment de la vie, ce qui rend la période propice pour stimuler la fonction cognitive". Cependant, continue l'article, l'adolescence est la période qui voit la plus forte baisse de l'activité physique, et elle est plus sensible chez les filles. 
Autrement dit, on peut en déduire que l’étude s’intéresse surtout à ces dernières parce qu'elles se dépensent moins que les garçons pendant cette phase de leur vie.

Marcher, c'est créer


Pourquoi la marche possède-t-elle cet effet ? La première hypothèse serait qu'elle favorise ce mode diffus dont nous parlait Barbara Oakley, et permettrait ainsi à l'inconscient de dégager des solutions créatives. Cependant, il semble que les bénéfices de la marche ne soient pas simplement dus au fait de "changer d'air" ou de s’aérer l'esprit, mais que l'acte de marcher agisse directement sur le cerveau, du moins si l'on en croit une expérience menée à Stanford et rapportée par le blogMachines Like Us.


Freud au cas par cas Lectures philosophiques des cas freudiens

Etudes philosophiques des cas freudiens
Dora, l’Homme aux rats, Hans, le Président Schreber, l’Homme aux loups… les cas freudiens sont célèbres, mais que sont-ils vraiment : des aperçus biographiques ? Des récits de cure ? On y a longtemps vu des témoignages de la manière dont les théories freudiennes ont « jailli » de l’expérience clinique. Les articles de ce recueil y font voir autre chose : des échantillons d’une pensée qui s’essaie, se met à l’épreuve, se corrige et se réinvente sans cesse ; des analyses qui interrogent la tension toujours précaire entre le normal et le pathologique. 
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GPRC label: 
Introduction
Gilles Ribault

Le cas Dora, un savoir en fragments
Beatriz Santos

L’amour sur la pointe des pieds. Réflexions sur l’amour et la vie dans la Gradiva de Freud
Gilles Ribault

Le Petit Hans et la Création de Dieu dans Totem et Tabou. Projection, substitution et exaltation
Herman Westerink

Colère, jouissance et compulsion de doute. Une symptomatologie freudienne de la névrose de contrainte
Philippe Van Haute et Tomas Geyskens

Caïn contre OEdipe. L’agressivité humaine et ses enjeux
Jens De Vleminck

Le Schreber de Freud. La réponse manquée à Jung
Patrick Vandermeersch

L’Homme aux loups. L’animal sexuel et la scène primitive
Elissa Marder

Final. Pourquoi des cas ?
Gilles Ribault

Présentation des auteurs 
Title: 
Freud au cas par cas
Subtitle: 
Lectures philosophiques des cas freudiens
Price: 
€ 24,95
ISBN:
9789462700505
Edited by: 
Publication date: 
12/2015
Subject: 
Theme: 
Book language: 
Number of pages: 
168
Width: 
160mm
Height: 
240mm
Thickness: 
10mm
Nur: 

L'Art Brut s'ancre un peu plus dans le marché

artprice  02/02/2016

Il peut paraître paradoxal que l'Art Brut, tenu pour rester dans les marges du monde de l'art, devienne un segment émergent du marché de l'art. Et pourtant ! Rattrapé par l'histoire, défendu par des professionnels reconnus (qu'ils soient galeristes, critiques ou curateurs), sorti du champ confidentiel de musées entièrement dédiés à cette forme de création (le Centre Pompidou de Paris affiche par exemple une toile de Séraphine SENLIS de dans ses accrochages permanents), l'Art Brut a considérablement élargi son public d'amateurs. 

La professionnalisation de son marché passe aussi par l’Outsider Art Fair, dont la dernière édition s'est achevée à New York (21-24 janvier 2016). La foire existe depuis 24 ans déjà et se trouve bien implantée dans le calendrier new-yorkais. Elle s'est même diffusée à Paris, où trois éditions ont déjà eu lieu. 

Fin janvier, Christie's profitait de l'évènement Outsider Art Fair pour programmer sa première vente entièrement dédiée au genre, sous le titre Liberation Through Expression: Outsider and Vernacular Art (le 22 janvier 2016). C'est l'annonce d'une petite révolution sur le marché de l'art car Christie's n'est autre que la plus puissante maison de ventes au monde et elle mise sur New York comme sur Paris pour faire décoller ce marché.

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Parlons, textons et tweetons pour la santé mentale

CANADA 25 JANV. 2016

Comme chaque année depuis six ans, l’agence Lg2 accompagne l’événement Bell cause pour la cause, soutenant des initiatives en santé mentale partout au pays. 
La sixième édition de la journée «Bell cause pour la cause» se tiendra le 27 janvier au pays. Une fois de plus, Lg2 orchestre la campagne publicitaire de l’événement en lançant des offensives en affichage, à la télévision, à la radio et sur le web.