L’arrêt numéro 3280 de la Cour de cassation rendu le 25 juin n’a pas soulevé de polémique. Pourtant, il pourrait faire jurisprudence et ouvrir la voie à de nouvelles pratiques en matière d’identification et de fichage. Jugez plutôt. Dans une affaire de viols aggravés, les traces biologiques relevées sur deux victimes n’ont pas permis l’identification de l’auteur par ses empreintes génétiques. Le juge d’instruction a ordonné une nouvelle expertise pour révéler ses «caractères morphologiques apparents»… En clair, essayer de tirer le portrait du violeur présumé. Une première en France.