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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 15 février 2014

Accouchement dans l’eau, ça baigne…

le 10/02/2014
Alors qu’en France le débat autour de l’autonomisation des sages-femmes ne cesse de s’envenimer, il est des pays où elle est depuis longtemps actée. Au Royaume Uni par exemple, où les grossesses à bas risque peuvent être exclusivement suivies par les sages-femmes, dans des unités sages-femmes autonomes, géographiquement séparées de tout service hospitalier (« maisons de naissance ») ou adossées à un service d’obstétrique.
Les patientes suivies par les sages-femmes peuvent choisir d’accoucher à domicile où dans une de ces unités autonomes. Elles ne sont transférées dans un service d’obstétrique que si un avis médical, chirurgical ou obstétrique est nécessaire. Parmi les options qui leur sont proposées figure la possibilité de l’immersion dans une baignoire ou dans une piscine pendant le travail. L’immersion aurait un effet favorable sur les douleurs, évitant la médicalisation. Au Royaume-Uni, ce choix est fait par 36 à 47 % des femmes accouchant sous le contrôle exclusif des sages-femmes, contre 9 % seulement de celles accouchant dans des unités d’obstétrique.

La Belgique légalise l'euthanasie pour les mineurs

AFP

La Belgique est devenue le premier pays au monde à autoriser sans limite d’âge mais «en capacité de discernement» les enfants atteints d’une maladie incurable à choisir, comme les adultes, l’euthanasie pour abréger leur souffrance. Malgré l’opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique, les députés belges ont définitivement adopté jeudi en début de soirée une modification de la loi de 2002 qui autorisait l’euthanasie pour les adultes, pour l’étendre aux «mineurs en capacité de discernement».

Le droit a-t-il un sexe?

SONYA FAURE

C’est la base de notre droit: l’article 6 de la Déclaration universelle des droits de l’homme l’affirme: «La Loi est l’expression de la volonté générale. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse.» Et pourtant. Le droit a-t-il un sexe? Ou est-il «gender blind», aveugle au genre, c’est-à-dire neutre? «Le genre est un produit du droit et un outil du droit», répondaient des juristes participant au colloque «Le droit au prisme du genre», en novembre dernier, à l’initiative du groupe de chercheur-e-s Regine (Recherche et études sur le genre et les inégalités dans les normes en Europe).

Leur mère, «c’était deux personnes différentes»

ONDINE MILLOT ENVOYÉE SPÉCIALE À SAINT-ETIENNE (LOIRE) 

Ils sont arrivés chacun de leur côté, sans se parler, sans se retourner l’un vers l’autre, puis se sont figés côte à côte dans le box, droits comme des i, des statues parallèles. Ça n’a pas duré longtemps. Ensuite, il y a eu un mot à voix basse, puis un autre, des regards, un demi-sourire. Johan et Aurélien Toinon sont frères et depuis la naissance compagnons de misère. Tout en eux connaît l’autre par cœur.
Lorsque, le matin du 15 juillet 2010, une voisine a découvert le corps d’Annie Toinon, 58 ans, allongée sur son lit le crâne et la mâchoire fracassés, les soupçons des gendarmes se sont assez vite portés sur ses deux derniers fils adoptifs, Johan et Aurélien. «Parce qu’ils étaient violents», dit-on dans le village de Saint-Galmier (Loire), 3 000 habitants. «Parce qu’ils ne se sont jamais adaptés.» Une enquête a été ouverte sur cette intuition, et menée surtout à charge. Les voilà aujourd’hui devant la cour d’assises de Saint-Etienne, accusés depuis une semaine de «meurtre avec préméditation». Un matricide, crime rare au parfum de mythe et de scandale. Une histoire d’adoption qui aurait mal tourné. La salle d’audience est bondée.

jeudi 13 février 2014

Ils n'ont pas d'enfant et n'en veulent pas : les « no kids » toujours aussi mal vus

LE MONDE | Par 
Une part stable d'irréductibles refuse d'avoir des enfants, selon une étude de l'INED. Un choix parfois pris en couple, et pas simple à assumer.
Une part stable d'irréductibles refuse d'avoir des enfants, selon une étude de l'INED. Un choix parfois pris en couple, et pas simple à assumer. | BRENDAN SMIALOWSKI/AFP
La famille est la valeur préférée des Français, les couples homosexuels revendiquent haut et fort leur souhait d'avoir une descendance, droite et gauche s'écharpent sur les valeurs à enseigner à nos têtes blondes… et eux restent en dehors de tout cela.
Ils n'ont pas d'enfant, et n'en veulent pas. Un choix qui, en France, reste marginal, d'après les données publiées par l'Institut national d'études démographiques (INED) le 12 février.
Ils sont 6,3 % des hommes et 4,3 % des femmes, selon l'enquête « Fecond », réalisée en 2010 auprès de 5 275 femmes et 3 373 hommes âgés de 15 à 49 ans par l'INED et l'Institut national de la santé et de recherche médicale (Inserm). La moitié sont en couple. Pas d'inquiétude pour les chiffres de la natalité française : ces proportions sont stables depuis une vingtaine d'années. Ce qui étonne, c'est à quel point ce choix reste mal perçu, surtout pour les femmes, qui restent assignées au rôle de mère, bien qu'elles aient largement investi la sphère professionnelle.

Marie-Arlette Carlotti répond aux attaques contre le 3e plan Autisme


L'autisme est un sujet sensible en France. Le 3e plan Autisme veut réformer sa prise en charge. Mais cette réforme ne se fait pas sans contestation. Ces derniers jours, les charges contre Marie-Arlette Carlotti se sont multipliées et surtout la ministre est sortie de sa réserve pour se défendre.

Les polémiques autour de l'autisme semblent ne devoir jamais cesser. Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et la Lutte contre l'exclusion, a ces derniers jours fait face à plusieurs charges visant tout particulièrement le troisième plan Autisme. Des charges qui arrivent en écho à la condamnation de la France, mercredi 5 février, par le Conseil de l'Europe pour non-respect du droit à l'éducation des jeunes autistes.

Pour combattre les contrevérités


"Il n'est plus possible de dire que l'État se désintéresse de l'autisme. Au contraire, le 3e plan Autisme est un engagement fort du gouvernement", a déclaré, jeudi 6 février, la ministre par communiqué. Depuis sa présentation du plan en mai dernier, elle était plutôt restée discrète par rapport aux critiques, préférant généralement les ignorer plutôt que d'alimenter les polémiques. À plusieurs reprises, elle a appelé ses détracteurs à la raison. Ainsi, dans le cadre d'une visite de l'unité pilote de diagnostic précoce de l'hôpital parisien Robert Debré à Paris en juin 2013, elle déclarait qu'il était "temps de tourner la page des vieilles querelles dans l'intérêt des personnes autistes". Plus de six mois plus tard, le ton se veut plus virulent. Et répondant aux attaques d'Olivia Cattan, présidente de l'association "SOS autisme en France", journaliste et auteur d'Un monde à l'autre - Autisme : le combat d'une mère, le ministère s'est fendu d'un communiqué où il accuse la journaliste d'enchaîner "les contrevérités sur les plateaux avec pour seul but la promotion de son livre".

Les olympiens canadiens pas exempts des problèmes de santé mentale

CANADA 
CALGARY - Plusieurs olympiens canadiens sont plus en forme et ont meilleure apparence que le commun des mortels. Et ils sont parmi les meilleurs au monde dans ce qu'ils font. Il est donc difficile de croire que certains d'entre eux broient du noir.
Les athlètes olympiques ne sont toutefois pas immunisés contre la dépression et les problèmes d'angoisse ou de dépendance. Une étude française a conclu que «la fréquence des problèmes de santé mentale chez les athlètes est aussi élevée, sinon plus élevée, que parmi la population ordinaire».
«Parce que des athlètes sont devenus nos héros, les gens pensent qu'ils ne peuvent pas souffrir de problèmes de santé mentale, a mentionné le docteur Saul Marks, psychiatre sportif à Toronto. Comme monsieur et madame tout le monde, les athlètes peuvent souffrir de problèmes de santé mentale.»
Deux Canadiennes médaillées olympiques savent ce que c'est que d'être une athlète de haut niveau tout en souffrant de dépression.

Le vieillissement des handicapés impose cohérence, coopération et nouveaux outils d'évaluation



Tenu le 4 février dernier, le colloque du groupements de priorité de santé (GPS) sur l'avancée en âge des personnes en situation de handicap s'attachait à tirer les enseignements des nombreuses initiatives associatives destinées à prendre en charge le vieillissement de la population handicapée, trop peu anticipée par les pouvoirs publics. Patrick Gohet, Inspecteur général des affaires sociales et auteur du rapport L'avancée en âge des personnes handicapées : un défi à relever !, Xavier Dupont, directeur des établissements et services médico-sociaux à la CNSA, et Marie-Sophie Desaulle, directrice générale de l'ARS Pays de la Loire, ont échangé sur les besoins d'évolution du système français pour un accompagnement adapté et suffisant à cette population.

le casque qui ralentit la vie

PAR MAUD COUTURE



Lorenz Potthast, jeune Allemand de 23 ans, étudie le design à l’université de Brême, et y a développé une curiosité qui mêle l’art à la technologie. En témoignent ses projets à découvrir sur son site. Une mention spéciale à la poignée de porte en forme de poignée de main, conçue pour souhaiter la bienvenue à toute personne qui passe le seuil de sa porte. Parmi ses travaux, son casque a particulièrement retenu notre attention. Le «décélérateur» s’enfile comme une bulle, s’expose comme un miroir, et change la perception de notre environnement. L’idée est simple, mais efficace: alors que l’on a tous entendu un jour quelqu’un se plaindre que «tout va trop vite», l’artiste-technicien a décidé de passer à l’action et de voir ce qui résulterait si on essayait vraiment de ralentir le mouvement. A l’intérieur du casque, un mini-ordinateur se contrôle par une manette, avec laquelle on régule la vitesse de l’image; l’ordinateur est relié à une caméra placée à l’extérieur du casque. Deux écrans, un à l’intérieur du casque, un autre sur sa surface extérieure, permettent de voir le monde au ralenti. Lorenz Potthast explique sa vision d’un design connecté au monde.


L’incidence du cancer augmente dans le monde de façon alarmante, selon l’OMS

 03/02/2014


« Le fardeau mondial du cancer augmente », s’alarme aujourd’hui le Centre international de recherche sur le cancer, l’agence spécialisée de l’Organisation mondiale du cancer. Son rapport réalisé par plus de 250 experts de 40 pays, (World Cancer Report 2014), donne les tendances de l’incidence et de la mortalité par cancer. En 2012, 14 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués, « un chiffre qui devrait passer à 22 millions par au cours des vingt prochaines années ». La mortalité aussi va augmenter, passant de 8,2 millions en 2012 à 13 millions en 2030. Les pays en développement vont être« affectés de manière disproportionnée » par cette augmentation en raison de l’accroissement et du vieillissement de la population. Plus de 60 % du nombre total de cas de cancer dans le monde et 70 % des décès surviennent en Afrique, en Asie, en Amérique centrale et du Sud.

Le Craving : approche transversale, dimensionnelle et translationnelle

Congrès
Français de Psychiatrie


Le craving, désir conscient et intense de consommation de substances, pourraît réapparaître comme critère diagnostique des addictions dans le DSM-5. Au centre d’un symposium au CFP 2012, le craving est un critère majeur d’évaluation des études cliniques sur les addictions. Il est aussi une cible privilégiée des traitements médicamenteux dans les addictions ainsi que des approches cognitivo-comportementales, en particulier dans la prévention des rechutes.

 Points forts :
  1. Le craving peut-être évalué soit par des échelles visuelles analogiques, fiables et faciles à utiliser, soit par des échelles multidimensionnelles, plus précises.
  2. Il y a de nombreux arguments pour considérer certaines formes de boulimie comme des addictions
  3. Les modèles animaux récents du craving ont mis en évidence le rôle de structures cérébrales telles que l'insula, le striatum dorsal et le striatum ventral.



À Marseille, les pouvoirs publics au chevet des hôpitaux pour endiguer la violence

L’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) a signé ce vendredi une convention avec la Ville de Marseille, la Direction départementale de la sécurité publique, l’agence régionale de santé (ARS) et le Parquet, pour renforcer la sécurité dans les hôpitaux phocéens et endiguer les actes de violence dans les services de soins.
Les urgences de l’Hôpital Nord et de la Conception ont été victimes au mois d’août 2013 d’agressions très sérieuses qui ont suscité une grande inquiétude parmi le personnel des unités de soins.
Les services de police, la justice, l’ARS, la mairie et l’AP-HM, sous l’égide du préfet de police Jean-Paul Bonnetain, se sont depuis engagés pour apporter une réponse coordonnée et efficace au malaise des soignants.« Nous avons tous ressenti une mobilisation générale pour que les centres hospitaliers restent un refuge pour tous », explique Jean-Jacques Romatet, directeur général de l’AP-HM.

mercredi 12 février 2014

Trois enfants autistes en psychanalyse


Marie-Christine Laznik retrace ici le travail analytique effectué avec trois 
enfants autistes et leur famille. À travers ces récits, elle montre comment chaque enfant avec son génie propre a su mettre en œuvre toute une série de processus psychiques aptes à compenser ce qui fait défaut dans son fonctionnement mental.

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Une approche philosophique du soin L'éthique au coeur des petites choses

Marie-claude VALLEJO


Parfois avec audace ou ambition, mais toujours sans prétention, Marie-Claude Vallejo, cadre infirmier engagée aux côtés de son équipe de réanimation, fait discuter la réalité du soin avec les pensées philosophiques. Son objectif est de rendre visible ce qui se vit dans l’ombre, de montrer et de comprendre la rugosité mais aussi et surtout la richesse du soin qui se dévoile dans les « petites choses » du quotidien.

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La cour d’appel d’Aix-en-Provence plaide pour la relaxe de la psychiatre Canarelli

11.02.2014


Dans une volte-face inattendue, le ministère public a requis lundi la relaxe, devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence pour la psychiatre Danièle Canarelli, condamnée fin 2012 à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire à la suite du meurtre commis par un de ses patients dangereux. Se livrant à une magistrale leçon de droit, l'avocate générale Isabelle Pouey a écarté toute «faute caractérisée» de la praticienne de 59 ans et tout lien de causalité avec le crime, demandant par ailleurs aux juges de «constater la prescription de l'action publique» qui expirait en mars 2007, trois ans après les faits. Une analyse à rebours du tribunal correctionnel de Marseille, contre la décision duquel la psychiatre avait fait appel. En première instance, il avait estimé que «les défaillances relevées» dans le suivi de Joël Gaillard, de 2000 à 2004 à l'hôpital Edouard-Toulouse, étaient «à l'origine de l'errance du patient, de la fuite de l'établissement puis du passage à l'acte». Vingt jours après sa fugue, le malade tuait à coups de hachette, le 9 mars 2004 à Gap (Hautes-Alpes), le compagnon octogénaire de sa grand-mère, Germain Trabuc. Décision rendue le 31 mars.

mardi 11 février 2014

Le Nord-Pas-de-Calais sollicite l'ARS pour former le personnel d'Ehpad en matière de suicide

Enquête à l'appui, la Fédération régionale de recherche en santé mentale (F2RSM) du Nord-Pas-de-Calais fait le point sur le suicide et les tentatives de suicide en Ehpad. Deux éléments retiennent l'attention : le "sur-risque de suicide" dans l'année suivant l'institutionnalisation des âgés et "l'intérêt majeur à une formation spécifique accrue du personnel".
"Du fait de la fréquence des pathologies psychiatriques et du sur-risque de suicide présent dans l'année qui suit une entrée en structure d'hébergement gériatrique, il y aurait un intérêt majeur à une formation spécifique accrue du personnel médical et para-médical sur la dépression, le suicide et la tentative en Ehpad". Telle est la conclusion de l'enquête "Suicides et tentatives de suicide en Ehpad dans le Nord-Pas-de-Calais"(1).

Maltraitance et handicap : l’Académie de médecine réagit à l’émission « Zone Interdite »

12/02/2014

Le 19 janvier, l’émission « Zone Interdite » sur M6 révélait au grand public les maltraitances subies par les handicapés mentaux dans certains centres spécialisés. Au lendemain de cette diffusion, le Pr Marie-Odile Réthoré, directrice médicale à l’Institut Jérôme Lejeune, a convaincu l’Académie de médecine de prendre officiellement position dans un communiqué diffusé ce mercredi 12 février.

Bron : les pôles de psychiatrie de l’hôpital du Vinatier déménagent

Le nouveau bâtiment central construit dans le cadre du programme de modernisation des établissements hospitaliers "Hôpital 2012" va bientôt accueillir les trois pôles de psychiatrie de l'hôpital du Vinatier Adulte (Pôle Est, Centre et Ouest). Dès le mardi 25 février, d'après le Progrès, pas moins de 1 700 agents vont déménager vers ce bâtiment neuf. La majorité du personnel administratif les suivra. Ce nouveau bâtiment, situé au coeur du domaine, derrière la Chapelle, va accueillir 350 lits. . Les patients pourront désormais bénéficier d'une chambre et d'une douche individuelles.

THÉORIE DU GÈNE – Des chercheurs identifient pour la première fois un gène lié à l’intelligence

Le Monde Blogs 
Un gène qui lie l'épaisseur de la matière grise du cerveau à l'intelligence a été identifié pour la première fois par une équipe internationale de chercheurs du King's College de Londres, dont les travaux ont été publiés mardi 11 février dans la revueMolecular Psychiatry.
Les scientifiques se sont intéressés au cortex cérébral, la couche la plus externe du cerveau humain, également appelée "matière grise", qui joue un rôle primordial dans la mémoire, l'attention, la pensée, la langue et la conscience. De précédentes recherches avaient montré que l'épaisseur corticale était étroitement liée à la capacité intellectuelle, mais aucun gène n'y avait été lié à ce jour.
Ils ont analysé des échantillons d'ADN et les imageries magnétiques de 1 583 adolescents de 14 ans, en bonne santé, qui ont également subi une série de tests pour déterminer leur intelligence verbale et non verbale.
IL N'EXISTE PAS DE "GÈNE DE L'INTELLIGENCE"

La variation génétique que les chercheurs ont identifiée est liée à la plasticité synaptique, c'est-à-dire à la capacité des neurones à communiquer entre eux. Elle ne serait toutefois responsable que de 0,5 % de la variation totale de l'intelligence.

Menace sur les stages infirmiers : vives réactions et mobilisation

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L'Ordre infirmier et la FNESI (Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers) sont entrés en contact avec la FHP pour tenter "d'éviter une catastrophe pédagogique", comme le souligne la fédération étudiante. Le dialogue devrait s'instaurer dès cette semaine.

La cour des comptes épingle la santé pénitentière

11.02.2014


Tout ça pour ça ? En dépit des efforts déployés ces dernières années, c’est en substance l’appréciation de la Cour des comptes sur l’état de la santé des détenus. Il y a 20 ans la loi de santé transférait la prise en charge sanitaire des détenus de l’administration pénitentiaire à des équipes médicales rattachées à des établissements de santé. Un dispositif que la Cour a évalué dans son rapport annuel présenté mardi.

Elisabeth Roudinesco : «Notre identité est bien triple : biologique, psychique, sociale»

CÉCILE DAUMAS

Tout s’est emballé. Un concept mal compris - le genre - une rumeur folle, des peurs irrationnelles. Pourquoi un programme visant à l’égalité, dispensé à l’école, a-t-il laissé croire qu’on allait transformer les filles en garçons et les garçons en filles ? Pourquoi dans le sillage du mariage pour tous, tout projet sociétal concernant la famille est-il désormais vécu par une part de la population comme une mise en danger de l’enfant et un démantèlement de la structure familiale ? Réponses de l’historienne et psychanalyste Elisabeth Roudinesco.

Cannabis et vision : le CHRU de Nancy à la tête d’une vaste étude nationale

06 février 2014

Nom de baptême : CAUSA MAP comme « CAnnabis USe And MAgnocellular Processing » ou en français « Evaluation du traitement magnocellulaire chez les fumeurs chroniques de cannabis ». Ce consortium de recherche rassemble plus de 20 chercheurs du CHRU de Nancy, du Centre de Recherche en Automatique de Nancy et du laboratoire INTERPSY de l’Université de Lorraine, de Strasbourg (Unité INSERM U1114) et de Paris (Unité INSERM U875, Université Paris VIII, Hôpital Necker). CAUSA MAP est placé sous la responsabilité du Dr Vincent Laprévote et du Pr Raymund Schwan du CHRU de Nancy, spécialistes en addictologie.
Leur mission : étudier l’impact de la consommation régulière de cannabis sur le fonctionnement du cerveau humain en s’appuyant sur la vision. En effet, des équipes de recherche ont posé l’hypothèse que de fortes consommations de cannabis à l’adolescence pourraient modifier les systèmes de communications entre les neurones, lesquels sont particulièrement impliqués dans la vision humaine. Cette fonction cérébrale, maintenant bien connue et accessible aux mesures, peut être un marqueur très précoce d’anomalies du fonctionnement cérébrale. Cette recherche permettra d’accroître les connaissances sur l’impact de l’usage de cannabis sur le cerveau humain mais aussi sur la vision, une fonction impliquée notamment dans la conduite automobile et les accidents de la voie publique.

lundi 10 février 2014

Un psy belge fait le buzz aux USA


Samuel Leistedt, 36 ans, enseignant et psychiatre à la Défense sociale de Tournai.

Samuel Leistedt, 36 ans, enseignant et psychiatre à la Défense sociale de Tournai.
Publiée au début de cette année, l’étude de Samuel Leistedt, 36 ans, enseignant et psychiatre à la Défense sociale de Tournai, a fait l’objet d’un article dans un journal scientifique américain à très gros tirage.
Depuis lors, il a reçu des centaines de sollicitations de la presse américaine mais aussi d’un peu partout dans le monde. Il a par exemple été soumis au feu nourri des questions d’un journaliste du New York Times, pendant deux heures.
« Teaching movies »
Son étude a aussi suscité beaucoup de débats chez les blogueurs. «Ce n’est jamais qu’une opinion que j’ai proposée, nous dit-il. Des gens étaient d’accord avec moi mais j’ai reçu aussi des tas d’insultes. Mais je trouve la discussion intéressante.»

Le CH Sainte-Anne acte sa mainmise sur le GPS Perray-Vaucluse et l'EPS Maison-Blanche

La convention de direction commune remonte au 29 octobre 2013. Mais la nomination officielle début janvier de Lazare Reyes comme directeur délégué de l'EPS Maison-Blanche et le départ de Nicole Pruniaux actent définitivement le nouvel organigramme directionnel qui régit cet établissement psychiatrique, le CH parisien Saint-Anne et le GPS Perray-Vaucluse. Dans la suite de la Communauté hospitalière de territoire (CHT) pour la psychiatrie, officiellement née au printemps 2013 (lire ci-contre), et quand bien même sa convention constitutive ne l'a pas explicitement annoncé, le directeur du CH Sainte-Anne, Jean-Luc Chassaniol, a donc désormais officiellement la main sur les deux autres hôpitaux psychiatriques. Ces deux établissements sont dorénavant dirigés en responsabilité déléguée par deux directeurs adjoints, en l'occurrence par ordre d'importance directionnelle : Lazare Reyes à Maison-Blanche puis Carole Festa à Perray-Vaucluse, établissement qu'elle dirige depuis plusieurs années déjà.

Coopération entre professionnels de santé : améliorer la qualité de prise en charge, permettre la progression dans le soin et ouvrir la possibilité de définir de nouveaux métiers

Rapport d'information de Mme Catherine GÉNISSON et M. Alain MILON, fait au nom de la commission des affaires sociales
n° 318 (2013-2014) - 28 janvier 2014
L'amélioration de la qualité des soins et l'enrichissement des fonctions des professionnels de santé sont des objectifs premiers et concordants pour notre système de santé et une aspiration forte des professionnels du secteur.
L'un des ressorts pour atteindre ces objectifs est l'évolution des formes de prises en charge des malades au travers d'une nouvelle répartition des rôles entre professionnels de santé. C'est l'objet des coopérations prévus par l'article 51 de la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, qui permettent de déroger aux règles de compétences qui s'imposent à eux.

Donner ses rêves à la science

L'étude des rêves, activité cérébrale spontannée et incontrôlable, reste un défi.

Certains vous racontent leurs rêves quasiment tous les jours au saut du lit. D’autres en sont incapables, et sont persuadés de ne presque jamais rêver. Pour les chercheurs en onirologie, ces deux catégories d’individus sont de bons sujets d’étude, car comparer l’activité cérébrale des premiers (dits « grands » rêveurs) à celle des seconds (« petits » rêveurs) est l’un des moyens d’explorer cette terra encore assez incognita.
DEUX ZONES CÉRÉBRALES PARTICULIÈRES
Grâce à cette stratégie, l’équipe de Jean-Baptiste Eichenlaub et Perrine Ruby (Centre de recherche en neurosciences de Lyon, Inserm) vient de confirmer le rôle clé de deux zones cérébrales particulières dans l’activité onirique. Leur étude, qui a fait appel à des examens par tomographie par émission de positons (TEP), a été publiée sur le site de la revue Neuropsychopharmacology, le 16 janvier.