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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 15 octobre 2013

L’éducation thérapeutique au service de la psychiatrie

15|10|2013



Fathia Kalloubi et Cécile Bourseiller (DR).

La psychiatrie fera partie des invités d’honneur du Salon infirmier, qui ouvre ses portes ce mercredi. L'EPS Maison Blanche (Paris) présentera la mise en place d’un programme d’éducation thérapeutique permettant de diminuer les hospitalisations. Cécile Bourseiller, faisant fonction de cadre de santé, et Fathia Kalloubi, infirmière, racontent leur expérience.


L’Infirmière Magazine : Le programme d’éducation thérapeutique que vous avez contribué à mettre en place est-il une nouveauté dans votre établissement ?

Cécile Bourseiller : Ce programme n’est pas nouveau puisque c’est le troisième du genre élaboré à Maison Blanche. Cependant, les deux autres n’ont été mis en place que dans un centre médico-psychologique (CMP), tandis que le nôtre prend en charge des patients du CMP et en hospitalisation. Cette spécificité nous semble importante, car cela permet une continuité dans le suivi des patients ayant adhéré à ce programme, qu’ils soient en crise, donc hospitalisés, ou bien stabilisés, donc suivis en CMP.





Pour le respect de la filière infirmière

15.10.13

A la veille du Salon Infirmier qui débutera demain mercredi 16 octobre 2013, les organisations professionnelles représentant les infirmières et infirmiers en soins généraux et spécialisé(e)s - syndicats CNI, SNIA, SNICS et associations AEEIBO, ANPDE, CEEPAME, UNAIBODE - interpellant le gouvernement afin que justice soit rendue à l’ensemble de leur filière.
15 octobre 2013 - Déclaration commune des syndicats CNISNIASNICS et des associations AEEIBOANPDECEEPAMEUNAIBODE

"Gabrielle" : l'amour de Martin, par-delà la différence

Le Monde.fr | Par 

 "Gabrielle", de Denis Archambault, avec Gabrielle Marion-Rivard et Vincent-Guillaume Otis.
"Gabrielle", de Denis Archambault, avec Gabrielle Marion-Rivard et Vincent-Guillaume Otis. | HAUT ET COURT

Elle s'appelle Gabrielle. C'est une jeune fille d'une vingtaine d'années, canadienne, québécoise plus exactement. Quand elle sourit, tout son visage se plisse, ce qui lui donne un charme fou. Le problème de Gabrielle ? Elle est handicapée intellectuellement. Pas tout à fait comme les autres, en somme, même si son handicap la prédispose au talent musical et à l'oreille absolue. A Montréal, elle vit dans un centre où habitent d'autres personnes "comme elle". Gabrielle est très liée à sa sœur, Sophie, qui projette d'aller rejoindre son amoureux en Inde. Elle fait partie des Muses, une chorale qui rassemble des gens souffrant de déficit intellectuel. C'est là qu'elle a rencontré Martin, un jeune homme lui aussi handicapé dont elle est tombée éperdument amoureuse.
Par-delà cet amour naissant et l'envie de le vivre comme tout le monde, y compris sexuellement, Gabrielle va très vite être assaillie par une envie d'indépendance. Rassurez-vous, Gabrielle, le film de Louise Archambault, n'a rien d'un film à thèse. C'est juste l'histoire de deux jeunes gens vivant en marge de la société, en quête d'un bonheur qu'on leur refuse du simple fait de leurs différences. Un petit moment de grâce transcendé par les chansons de Robert Charlebois.

Faut-il renommer les antipsychotiques ?

09/10/2013

En français, nous parlons surtout de « neuroleptiques » pour désigner la classe de médicaments connue sous le terme anglais « antipsychotics. » Mais cette appellation des « antipsychotiques » semble désormais obsolète, car certains neuroleptiques se révèlent utiles contre la maladie bipolaire (MB), même en l’absence d’une véritable dimension psychotique (laquelle n’est pas toujours présente dans la MB et ne constitue pas alors, de toute façon, la cible principale du traitement).

D’autre part, rappellent deux psychiatres exerçant à Milan (Italie), ce mot « antipsychotique » demeure porteur de stigmatisation, et il arrive que des malades bipolaires reprochent à leur psychiatre une prescription de médicaments associés à l’image de la psychose (et en particulier à celle de la schizophrénie). Vécue de façon péjorative, cette connotation négative incite ces patients à réagir contre les implications d’une telle « étiquette », notamment en n’observant pas leur traitement.

Changer cette terminologie contestée par les usagers eux-mêmes permettrait peut-être de renforcer leur compliance au traitement et, en conséquence, d’améliorer vraisemblablement le pronostic à long terme. Mais comment renommer les « antipsychotiques » ? Pour mieux désigner cette « classe hétérogène de médicaments », il serait judicieux de remplacer ce terme litigieux par une dénomination plus générale ne limitant pas leur rôle au seul domaine de la psychose. Mais malgré l’intérêt des neuroleptiques dans la MB, on ne saurait pour autant les ranger stricto sensu parmi les produits de type normothymique (mood stabilisers). Les auteurs proposent donc une expression (« stabilisateurs multidimensionnels ») qui sonne moins bien que le mot « antipsychotiques », certes, mais qui permettrait enfin de souligner leurs possibilités d’action au-delà des psychoses, dans des indications plus diverses.

Dr Alain Cohen

Altamura AC et Dragogna F: Should the term « antipsychotic » be changed to « multidimensional stabiliser » in bipolar disorder? Towards a new denomination for « atypical antipsychotics » ? Aust N Z J Psychiatry, 2013; 47: 707–709.

Psychoses dans le DSM-5 : de modestes progrès

04/10/2013

Sous la plume d’un psychiatre exerçant à l’Université de Médecine du Maryland (États-Unis), The American Journal of Psychiatry évoque la place des psychoses dans le DSM-5.

L’auteur précise d’emblée que « les progrès modestes réalisés à ce jour restent insuffisants » pour rénover la classification de ces affections sur des bases plus objectives (arguments neurobiologiques ou biomarqueurs notamment). Certaines avancées sont néanmoins perceptibles dans le DSM-5, en particulier le fait de reconsidérer le trouble schizo-affectif comme une « association de caractéristiques affectives et psychotiques tout au long de la vie », plutôt que de s’autoriser à poser ce diagnostic après un seul épisode de tels signes (affectifs et psychotiques) associés.

Psychiatrie : trois jours pour en parler et débattre

Deux-Sèvres - Niort - Santé 15/10/2013

Jérôme Bosch : « L'extraction de la pierre de folie ».Jérôme Bosch : « L'extraction de la pierre de folie ».
Jérôme Bosch : « L'extraction de la pierre de folie ».
Parent pauvre des spécialités médicales, la psychiatrie est-elle menacée ? Des soignants organisent trois rendez-vous sur le sujet cette semaine.
Le traitement des troubles psychiatriques est-il en train d'accomplir un bond en arrière de plusieurs dizaines d'années ? Des professionnels du secteur le craignent et veulent alerter ou à tout le moins, interpeller le grand public sur le sujet à travers trois rendez-vous cette semaine (lire ci-dessous). Un pari audacieux tant le sujet est encore tabou, loin d'attirer les foules qui préfèrent ne jamais y être confronté.
 " On avait tout fait pour abattre les murs "
« Cela touche à la perception que les gens ont de la folie, ils savent que ça existe mais ils en ont peur. C'est perçu de manière extrêmement négative par rapport à d'autres spécialités » indique Jean Worms, membre du collectif de l'association Gard-Hp (*) qui organise l'événement. A ses côtés, Yolande Duplais, également membre de l'association, a été infirmière psychiatrique pendant quarante ans à l'hôpital de Niort et elle a vu l'évolution : « Quand je suis arrivée dans les années soixante-dix, la notion d'asile était bien présente, avec les cellules, les dortoirs de 30 lits… Mais à ce moment-là, il y avait une effervescence, un enthousiasme. On commençait à parler d'ouverture sur l'extérieur, à briser la formule « qui dit folie dit enfermement »». Un changement d'approche dans la prise en charge qui n'a pas duré, à la lueur de faits divers dont la politique s'est emparée.

Nouvel hôpital, nouvelle grève

20 minutes.fr 15/10/2013

Psychiatrie

Cuisines thérapeutiques, salle d'ergothérapie, fumoirs sous vidéosurveillance. Un bâtiment flambant neuf de 96 lits doit ouvrir ses portes ce mardi sur le site du CHU de Purpan. Il doit accueillir le service adultes de psychiatrie aujourd'hui installé dans des locaux inadaptés, construits en 1979 à Casselardit, au milieu de nulle part. Mais une grève du personnel pourrait bien perturber ce déménagement.

Roumanie : la réforme sanitaire risque d’accélérer l’exode des médecins

15/10/2013

La Roumanie est le pays de l’Union européenne qui dépense le moins pour la santé de sa population : moins de 400 euros par an et par habitant. « Nous n’avons pas d’argent, nous ne pouvons pas nous permettre des investissements », s’excuse le ministre de la Santé Eugen Nicolaescu.

lundi 14 octobre 2013

MCO : activité en hausse, les hôpitaux publics grignotent du terrain sur le privé

14/10/2013

La mise en place de la T2A dans le court séjour en 2004 a incité les établissements - hôpitaux et cliniques - à développer leur activité (dopée notamment par le vieillissement de la population).
Le nombre de séjours en médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO) a ainsi augmenté de 11,5 % entre 2003 et 2011, pour atteindre 16,3 millions, selon la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). En valeur, la croissance des séjours atteint ainsi 18 % sur cette période (avec un déplacement de l’activité vers des séjours plus chers ou mieux valorisés).

60 % de part de marché pour le public

Fait significatif, le secteur public gagne du terrain dans le court séjour : sa part de marché s’élève à 60,6 % en 2011, tandis que celle des cliniques privées est de 30,9 %, celle des hôpitaux privés à but non lucratif restant stable à 8,4 %.

L'Espagne, fabrique européenne d'infirmier(es)

14/10/2013



On estime qu'entre 7 et 12% des étudiants réussiront l'examen final pour obtenir le diplôme d'infirmier d'Etat
On estime qu'entre 7 et 12% des étudiants réussiront l'examen final pour obtenir le diplôme d'infirmier d'Etat / Eric Desson/JDD/SIPA

Où sont les infirmières? D'après une récente enquête menée au Royaume-Uni, le pays en manque cruellement. Cette crise touche toute l'Europe. Toute? Non: l'Espagne, dernier bastion où les personnels soignants sont légion, envoie ses garnisons à l'étranger. 



Salon infirmier 2013 : découvrez les ateliers proposés par le ministère chargé de la santé !



14 octobre 2013
 
Salon infirmier 2013 : découvrez les ateliers proposés par le ministère chargé de la santé !
Exercice de la profession d’infirmier à l’étranger, éducation thérapeutique du patient, bilan de la réforme LMD, réingénierie des cadres, coopérations…autant de sujets d’actualité qui feront l’objet d’ateliers-conférences du ministère de la santé, lors du prochain salon infirmier, du 16 au 18 octobre prochain, à la porte de Versailles.
Des experts le la direction générale de l’offre de soins ainsi que des partenaires clés seront là pour répondre à toutes vos questions sur les sujets !

Découvrez le programme des ateliers

Hôpital de Morlaix. La psychiatrie sort de ses vieux murs

LE TELEGRAMME  14 octobre 2013

Le 13 novembre, deux anciennes ailes de psychiatrie du centre hospitalier vont déménager dans des locaux neufs. «Meneham et Trevezel» ont été inaugurés samedi. D'autres vieux bâtiments attendent leur heure.
Il contient 50 lits accessibles à des malades adultes. Le bâtiment flambant neuf, réalisé dans l'enceinte du service hospitalier par l'architecte rennais William Gohier, a été pensé, autour de trois patios, « pour faire entrer la lumière et gommer l'impression d'enfermement ». Des salles d'activités mutualisées (restaurants, salles de lecture, cuisine thérapeutique...) encadrent deux unités. D'un côté, « Meneham », un service ouvert de 17 chambres et deux chambres doubles. De l'autre, « Trevezel », qui comprend 22 lits en zone ouverte et une zone fermable de sept chambres individuelles, aux meubles scellés et aux matériels sécurisés. Parmi elles, une chambre d'isolement, accessible sans passage devant les autres pièces, s'adresse, pour un temps limité, aux personnes hospitalisés sous contrainte, présentant des démences ou des risques suicidaires. 

Santé mentale : mon fils est différent, ça fait du bien de partager notre souffrance

13-10-2013
Par 
Chanteuse et comédienne


Il y a deux ans, Princess Erika brisait le silence en parlant de son fils atteint de troubles psychiatriques. À l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale qui avait lieu jeudi 10 octobre, la chanteuse et comédienne revient sur son rôle de mère et sur cette maladie qui ne la quitte jamais. Témoignage.


Il y a quelques jours, un connard aviné, pour défendre sa belle-sœur que j’avais viré, a laissé sur mon répondeur pas moins d’une vingtaine de messages d’insultes grossières. Mais dans le tas, il a traité mon fils d’handicapé, de taré, de malade de fou et j’en passe.

Il hurlait que c’était de ma faute si mon fils en était là, que je m’en étais mal occupé et que c’était bien fait pour ma gueule. J’ajoute qu’il n’a jamais rencontré mon fils. M’en fous des insultes me concernant, mais il ne faut jamais toucher à mes enfants.

C’est vrai que je m’étais beaucoup confiée à sa "belle-sœur" pendant notre collaboration sur ma difficulté d’avoir un fils atteint de troubles psychiatriques. Je m’étais confiée à elle sur notre isolement face à la maladie, l’incompréhension de la plupart, le côté pathogène de la famille, ma colère et mon sentiment d’abandon. Alors qu’elle s’en serve contre moi via son beauf m’a terrassée au début.



2013-10-10 

Santé mentale : Ban Ki Moon invite ‘’à redoubler d’efforts’’ en faveur des personnes âgées

Dakar, 10 oct (APS) – Le Secrétaire général de l’ONU a engagé ‘’toutes les parties intéressées à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre le Plan d’action en faveur de tous ceux qui souffrent de problèmes de santé mentale, et surtout les personnes âgées qui nécessitent des soins particuliers’’.
Dans son Message à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale célébrée ce jeudi Ban Ki Moon estime qu’agir ‘’avec humanité sera bénéfique pour la société tout entière’’. Cette année, l’évènement est consacré aux personnes âgées, offrant ainsi ‘’l’occasion de faire mieux connaître les problèmes dont elles souffrent et de les surmonter’’, selon M. Ban.

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Une journée pour tordre les a priori sur la santé mentale

11 octobre 2013

Mathieu, 68 ans, est tout heureux de montrer ses peintures à l'huile, exposées dans le hall de l'hôpital de Falconaja. Avec d'autres patients, il participe à une exposition artistique qui devrait voyager ces prochaines semaines. Un travail qui vise à faire entrer, enfin, la maladie mentale dans le quotidien, à la faire accepter. « Il n'y a pas que le soin médical dans la prise en charge, plaide énergiquement le docteur Nicole Graziani, chef de pôle psychiatrique et gériatrique. La loi soutient l'idée de permettre aux patients de vivre dans la cité. Il faut faire tenir les gens debout. L'art-thérapie, la musicothérapie y contribuent. »

Journée mondiale de la santé mentale: Plus de 150 personnes à une grande conférence-débat samedi au CSM de Lomé (REPORTAGE)

10/13/2013 

Togo  - La journée mondiale de la santé mentale célébrée le 10 octobre de chaque année, a été marquée samedi au Centre de Santé Mentale (CSM) Paul-Louis-Renée de Lomé par une grande conférence-débat autour du thème "Sans santé mentale et sans bien être, il n’y a pas de vraie santé", a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Thierry Amouroux passe les dysfonctionnements du métier d'infirmier hospitalier à la moulinette

Invité à présenter au congrès du Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux les caractéristiques de l'exercice infirmier hospitalier, Thierry Amouroux, secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers a dressé un sombre portrait, avec tout de même quelques espoirs.
Devant un parterre d'infirmiers libéraux venus à Toulouse pour fêter les 40 ans de leur syndicat (le Sniil) et réfléchir aux défis et opportunités de leur exercice, Thierry Amouroux, secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) a plutôt donné de mauvaises nouvelles des infirmiers hospitaliers jeudi 10 octobre. Il a commencé son intervention en déclarant que depuis dix ans leur environnement de travail s'était profondément dégradé. Pour étayer ses propos, il a passé en revue les différents dysfonctionnements qu'il a pu observer.

samedi 12 octobre 2013

Oncologie et psychiatrie resteront dans le giron de l'Hôpital de Castellucio, à Ajaccio (Corse-du-Sud)

  • Céline Aubert
  • Publié le 10/10/2013

Les discussions se sont achevées après 20 heures hier mercredi 9 octobre, entre l'Agence Régionale de Santé et les délégués syndicaux de l'Hôpital de Castellucio. Il en ressort notamment que les services d'oncologie et de psychiatrie ne seront pas transférés dans le nouvel hôpital prévu en 2018. 
Les employés de Castelluccio étaient inquiets surtout pour le service de traitement des cancers de l'hôpital, qu'ils craignaient voir transféré dans le nouvel hôpital prévu en 2018. A l'appel du STC, une partie des personnels du centre hospitalier départemental (une soixantaine de personnes) avait occupé hier matin les locaux de l'Agence régionale de Santé à Ajaccio. Ils dénoncent une enveloppe budgétaire en déséquilibre.

En Russie, la crainte du retour de la psychiatrie punitive

11/10/13 

« Liberté pour Kosenko », lit-on sur le panneau brandi par un manifestant, le 8 octobre dernier,...

« Liberté pour Kosenko », lit-on sur le panneau brandi par un manifestant, le 8 octobre dernier, devant le tribunal moscovite, suite à la condamnation de l’opposant Mikhaïl Kosenko à être incarcéré dans un hôpital psychiatrique. (AP Photo/Dmitry Lovetsky)


Dans la Russie de Vladimir Poutine, il y a de nombreuses façons plus ou moins légales de faire taire les voix de l’opposition. Mais l’une de ces méthodes semble renvoyer aux tristes heures de l’Union Soviétique : la pratique de l’enfermement dans une institution psychiatrique. Un tribunal moscovite a condamné, le 8 octobre dernier, l’opposant Mikhaïl Kosenko à être incarcéré dans un hôpital psychiatrique pour suivre un traitement forcé. Aux dires de son avocat, l’homme sera privé de liberté pour une durée indéterminée.


Événements indésirables : la responsabilité des établissements de plus en plus recherchée

 11/10/2013

En cas d’événement indésirable grave, les établissements sont de plus en plus poursuivis en justice, a expliqué ce vendredi le premier assureur des professionnels de santé, la MACSF, au regard du millier de cas portés à sa connaissance sur un parc de 250 structures privées.
En 2012, 57 % des condamnations judiciaires effectives à la suite d’événements indésirables concernent des infections associées aux soins et 36 % un défaut d’organisation (mauvaise coordination, sorties prématurées, maltraitance, pertes de dossiers...) ou la faute d’un salarié. Les accidents par produit ou matériel ne représentent que 4 % des condamnations, les accidents d’exploitation (comme des chutes), 3 %. La pratique médicale ou chirurgicale n’est pas condamnée.

Une pétition pour la reconnaissance de la pénibilité infirmière

10|10|2013


Le syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) appelle à mettre « la pression » sur le ministère de la Santé pour que la pénibilité du métier soit reconnue et justement compensée.


Alors que le projet de loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites est en cours d'examen à l'Assemblée nationale, le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI CFE-CGC) lance une pétition pour la reconnaissance de la pénibilité du travail infirmier. Le syndicat invite les soignantes à mettre « la pression » sur le ministère de la Santé, en saturant le cabinet avec un courrier type réclamant,« pour toute infirmière salariée », une « majoration de durée d’assurance d’un an pour dix ans, au travers d’un départ anticipé à la retraite » et le bénéfice du « compte personnel de prévention de la pénibilité » créé par le projet de loi.

Baudour: polémique sur le personnel infirmier

10 Octobre 2013 

Le service des soins intensifs de Baudour bénéficie désormais d’un matériel tout neuf -à découvrir dans La Province de ce vendredi. Mais si l’équipe des soins intensifs se dit ravie de son nouvel étage, Charles Reuse, le chef du service, soulève un malaise : matériel neuf oui, mais ils sont en manque de personnel.


Le chef du service voudrait renforcer son équipe infirmière.
A.D.
Le chef du service voudrait renforcer son équipe infirmière.
« Nous fonctionnons de jour avec quatre ou cinq infirmiers et avec trois de nuit et les week-ends. Nous faisons 12 heures par jour. L’idéal pour nous serait d’être à 20 ou 21 infirmiers, or ce n’est pas le cas. Nous avons besoin d’un renforcement de deux personnes. Nous avons fait la demande, envoyé des mails à notre direction, mais rien ne bouge ! » Et notre chef de service pointe du doigt le noyau du problème selon lui.

Les intérimaires moins compétents

« Quand on engage, ce sont des intérimaires ! Ce n’est vraiment pas l’idéal, car ils n’ont pas toujours les qualifications et les compétences requises. Et ce qui fait souvent défaut aussi, c’est la motivation. Le souci, c’est que les infirmiers ne veulent pas venir chez nous !
D’abord, on demande ceux qui ont la formation SIAMU, une année de spécialisation pour les services des soins intensifs ou les urgences. Mais ce n’est pas facile à trouver ! D’accord, il y a des quotas à respecter concernant les infirmiers SIAMU, mais ils peuvent engager d’autres personnes plus qualifiées qu’un intérimaire.

vendredi 11 octobre 2013

Psychiatrie : 
«une coquille vide» à Charles Perrens

C’est un service hospitalier flambant neuf qui ne pourra pas ouvrir faute de personnel pour le faire fonctionner. Selon le syndicat FO du centre hospitalier Charles Perrens, L’Agence régionale de Santé (ARS) a validé et financé en partie, la construction d’une unité de 20 lits d’hospitalisation en pédopsychiatrie mais elle n’a pas prévu le budget pour embaucher du personnel.

Marisol Touraine rassure les infirmières et prône une coordination des soins autour du patient




Après la présentation le 23 septembre dernier de la Stratégie nationale de santé (SNS), le Syndicat national des infirmières et infirmières libéraux (Sniil) était monté au créneau, s'étonnant dans un communiqué que Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé appelle dans son discours les professionnels de santé à travailler en équipe autour du médecin traitant et non du patient.

Astreintes d'infirmiers de nuit et services pour personnes âgées sont lancés en Pays de la Loire


Suite à des appels à candidatures lancés début 2013, l’ARS Pays de la Loire a lancé deux expérimentations, a-t-elle annoncé ce 9 octobre à l’occasion d’un point presse. La première concerne la mise en place d’une astreinte mutualisée d’infirmiers de nuit entre plusieurs Ehpad ; la seconde vise la création de plateformes de services médico-sociaux pour les personnes âgées en perte d’autonomie.

Un numéro vert pour les Iade en souffrance

09|10|2013


Le Collège français des anesthésistes-réanimateurs a mis en place une ligne d'écoute anonyme pour les professionnels de la spécialité, médecins et infirmières, qui rencontrent un problème d'ordre professionnel ou personnel.

Burn out, erreur médicale, harcèlement, divorce, deuil... Certains professionnels de l'anesthésie-réanimation sont en souffrance. Pour mettre fin au « déni collectif » de ce mal-être et rompre l'isolement des soignants, le Collège français des anesthésistes-réanimateurs (Cfar) vient de mettre en place un numéro vert (1). Accessible 24h/24 et 7j/7, ouverte aux médecins comme aux infirmières spécialisées (Iade) en exercice ou en formation, cette ligne d'écoute gratuite a été lancée le 1er octobre.

Auto-traitement : pourquoi certains médecins abusent des médicaments

 12/10/2013

Un brillant médecin qui abuse du Vicodin pour soulager ses douleurs. C'est l'histoire du Dr House, héros de la série américaine éponyme. De la fiction à la réalité, il n'y a parfois qu'un pas. Dans la vraie vie, les médecins en viennent eux aussi à abuser des médicaments. Les conséquences peuvent être dramatiques pour leur propre santé mais aussi pour celle de leurs malades, lorsque l'excès de médicaments influence leur pratique. L'accès plus facile aux produits pharmaceutiques les expose naturellement à ce genre de dérive.

jeudi 10 octobre 2013

Google contre la mort

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Google a annoncé, le 18 septembre, la création de Calico, qui poursuit le but d'allonger significativement la durée de vie humaine. De grandes ambitions nourrissent cette filiale de Google, qui vise le long terme - dix à vingt ans - et compte explorer des voies technologiques innovantes jamais envisagées pour retarder puis "tuer" la mort.
Cette création n'est pas le premier pas de Google dans la biologie, puisque sa filiale 23andMe est spécialisée dans le séquençage ADN. La naissance de Calico est lourde de conséquences pour le monde de la santé, mais aussi pour la France. Si Google investit dans la lutte contre le vieillissement, c'est bien parce que la médecine repose de plus en plus sur les technologies de l'information. Comprendre notre fonctionnement biologique suppose la manipulation d'immenses quantités de données : le séquençage ADN d'un individu représente par exemple 10 000 milliards d'informations. Seul Google semble en mesure de domestiquer ce déluge de données indispensable pour lutter de façon personnalisée contre la maladie.

Le CCNE et l'ADMD veulent booster le dispositif des directives anticipées

02/07/13





"Pour que les directives anticipées constituent un véritable outil de dialogue, toute personne atteinte d'une maladie grave ou qui intègre un EHPAD doit bénéficier le plus tôt possible dans le cours de sa maladie de l'accompagnement d'un professionnel de santé pour en rédiger si elle le souhaite", suggère le Comité national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) dans son avis n°121 sur la fin de vie (lire aussi nos sujets du 01/07/2013 concernant la présentation de l'avis et les premières réactions). Une proposition qui part du constat que leur utilisation reste encore aujourd'hui trop confidentielle. Plus généralement, "il serait souhaitable d'inciter toute personne, malade ou pas, songeant à sa fin de vie à rédiger des "déclarations anticipées de volonté" pour exposer ses souhaits en termes de lieu de vie ou de mode de prise en charge", indique le comité qui propose aussi de réfléchir à un formulaire-type issu des expériences à l'étranger les plus probantes.

Le suicide, la 3e cause de décès chez les agriculteurs

10/10/2013

L’Institut de veille sanitaire (InVS) publie aujourd’hui les résultats de la première analyse exhaustive demortalité par suicide chez les agriculteurs exploitants, grâce à une collaboration avec la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (CCMSA).
Si un excès de suicide avait été mis en évidence par le passé dans de nombreux travaux nationaux et internationaux, les indicateurs de mortalité obtenus confirment cet état de fait. Sur la période 2007-2009, le suicide arrivait en 3e cause de décès parmi les exploitants agricoles ayant exercé pendant au moins l’une des trois années d’études. Le suicide se positionne après les décès par cancer et par maladies cardiovasculaires.