blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 4 octobre 2013

L'EPS Barthélemy Durand d'Étampes étend son offre psychiatrique sur Sainte-Geneviève-des-Bois



Le 30 septembre dernier, l'Établissement public de santé (EPS) Barthélemy Durand d'Étampes a inauguré un second site hospitalier à une trentaine de kilomètres au nord de l'Essonne, à Sainte-Geneviève-des-Bois. Le nouvel ensemble accueille cinq des neuf unités d'hospitalisation de l'hôpital psychiatrique francilien (G05 Sainte-Geneviève-des-Bois; G06 Longjumeau; G07 Savigny-sur-Orge et Viry-Châtillon; G08 Grigny et Morsang-sur-Orge; G09 Draveil, Athis-Mons et Juvisy), rejoignant ainsi l'unité d'hospitalisation pour adolescents ouverte en février 2012, précise l'EPS dans un communiqué. Chacune des cinq nouvelles unités compte 25 lits essentiellement en chambres individuelles, soit un total de 125 lits contre 143 précédemment pour les cinq secteurs concernés, avec deux unités en rez-de-chaussée et trois au premier étage. Ce repli capacitaire a notamment été permis grâce à l'ouverture d'une Maison d'accueil spécialisée (MAS) de 60 places sur Étampes.

Jacqueline de Chambrun, résistante, pédiatre, militante associative

Le Monde.fr | Par 

Jacqueline de Chambrun, années 1940
Jacqueline de Chambrun, années 1940 | D.R.

Jeune résistante, puis héroïne du maquis sous l'Occupation, Jacqueline de Chambrun était de l'espèce à "continuer le combat", sous des formes renouvelées et pacifiques, jusqu'à son dernier souffle. Et c'est bien ce qu'elle a fait en tant que pédiatre et militante associative. Elle est morte le 24 septembre à Marvejols (Lozère) à l'âge de 92 ans. "On ne gagne pas toujours, mais ce n'est pas parce qu'on ne gagne pas qu'on ne doit pas continuer encore. Ce qui est important, c'est que des valeurs ne soient pas perdues", disait-elle, entre deux intenses bouffées de cigarette blonde, dans le film qu'un de ses petits-fils, Axel Ramonet de Chambrun, lui a consacré en 2008 et qui n'est pas par hasard intitulé Sans jamais renoncer.

La dignité de l'homme exige qu'il porte la burqa, par Pierrette Fleutiaux

LE MONDE | Par Fleutiaux
Si j'étais un homme pieux, voici ce que je proposerais. La femme est un être faible, soumis à toutes les tentations, nous le savons depuis la nuit des temps. Elle est concupiscente, tout entière la proie de pulsions condamnables. Son corps aspire à celui de l'homme, la société doit maîtriser ce corps, dès son plus jeune âge. La burqa peut sembler une réponse appropriée. Contraindre les mouvements de la femme, la ramener à la modestie, encadrer les désirs sauvages qui lui sont naturels, qui troublent son esprit et corrompent la société, relève du devoir de l'homme respectueux de l'ordre divin.
Cependant, peut-être avons-nous fait erreur non pas dans l'interprétation de la loi divine, mais dans les moyens de la mieux appliquer. En effet, les yeux de la femme, même derrière un grillage, même dans la fente du niqab, restent libres. La vision périphérique en est certes limitée, mais la perversité naturelle de la femme lui fera trouver le moyen de contourner ce léger handicap. La femme en burqa continue de voir. On imagine quelles turpitudes alors peuvent agiter son esprit. Cachée sous son voile intégral, la femme peut encore se livrer à la débauche mentale.

Proust, le temps des relectures

LE MONDE DES LIVRES | Par 


Marcel Proust vu par Jessy Dehais.
Marcel Proust vu par Jessy Deshais. | www.jessydeshais.fr

A l'origine d'A la recherche du temps perdu se trouvait un projet mêlant essai et roman : Contre Sainte-Beuve. Le fil conducteur en était une"conversation avec Maman", où Proust (1871-1922) s'attaquait au plus célèbre critique du XIXe siècle en distinguant le "moi extérieur", une série d'habitudes sociales et de vices auxquels s'attachait Sainte-Beuve (1807-1896), et le "moi profond" de l'écrivain, "le seul réel", car révélateur de son"existence intérieure et individuelle". Le différend qui opposait ces deux grandes figures est cependant loin d'être tranché. Claude Arnaud et François Bon, que l'on attendait peu dans la célébration des 100 ans de Du côté de chez Swann, rebattent aujourd'hui entièrement les cartes.

jeudi 3 octobre 2013

Les personnes âgées et les précaires, grands perdants de la prise en charge hospitalière

Lors d'un colloque organisé au Sénat sur l'accès aux soins des plus démunis, de nombreux intervenants se sont succédé pour dénoncer, y compris à l'hôpital, les multiples obstacles mis en place dans le parcours de soins.
"Les urgentistes sont à mi-chemin entre l'hôpital et la ville, entre l'ambulatoire et l'hôpital", a commencé Enrique Casalino, président de la collégiale des chefs de service des urgences de l'AP-HP, lors d'un colloque organisé le 30 septembre dernier au Sénat, à l'occasion de la remise du rapport d'Aline Archimbaud sur l'accès aux soins des plus démunis (lire ci-contre). À ce titre, ils ont un point de vue privilégié sur les dysfonctionnements de la prise en charge hospitalière et sur l'accès aux soins. Premier écueil : la proximité ne semble pas être l'apanage des centres hospitaliers. "Que valorise-t-on ? Les missions de proximité ? Les greffes cardiaques ? Aujourd'hui, la population doit s'adapter à l'hôpital, et non l'inverse", a déploré le Dr Enrique Casalino. Deuxième problème : la complexité administrative, en particulier à l'accueil. "On ne peut pas rentrer à l'hôpital sans rendez-vous. L'accueil est un véritable mille-feuilles." Une fois passée la barrière de l'accueil, encore faut-il pouvoir se repérer au sein de l'organigramme hospitalier : "Les structures hospitalières ont des missions basées sur des disciplines médicales. Un patient ne peut se retrouver dans pareil dédale. L'hôpital devrait être plus transversal, les parcours de soins devraient être plus évidents." 

Rencontres de la Culture et de la Santé à la MPAA


  • Maison des pratiques artistiques amateurs
    2 rue Félibien
    75006 Paris
CULTURE & HÔPITAL FÊTE SES 10 ANS !
La MPAA a souhaité s’associer à cet anniversaire en accueillant le temps d’un week-end une programmation de tables rondes et d’interventions artistiques, reflets de la démarche engagée dans les établissements hospitaliers.
Cet événement a pour ambition de permettre la rencontre d’artistes, professionnels et amateurs, musiciens, comédiens, mimes, conteurs, avec les médecins, soignants, professionnels de la santé et de favoriser la compréhension de la rencontre de ces deux mondes.
Échanges de pratiques et d’expériences feront l’objet de ces rencontres.

Et si les inégalités sociales de santé à l’école expliquaient tout

Alors que le débat de cette rentrée focalise sur les rythmes scolaires, une étude de la Drees pointe le rôle crucial des inégalités sociales pour expliquer la mauvaise santé de certains écoliers. Elles demeurent très fortes, selon l’étude. Les élèves des écoles relevant de l’éducation prioritaire sont beaucoup plus fréquemment en surcharge pondérale que les autres.

En pleine polémique sur l’incidence des rythmes scolaires sur la santé des enfants, voilà une étude qui vient rappeler que les vrais problèmes sont peut-être ailleurs, ducôté du milieu social par exemple. Les résultats de la dernière enquête menée par la Drees sur la santé des élèves de CM2 en 2007-2008 sont en effet édifiants.

L'EN-DEÇÀ DES IMAGES. CINÉMA, PSYCHANALYSE, CRÉATION

Du 29 novembre 2013 au 30 novembre 2013, Institut National d'Histoire de l'Art (INHA)

2 Rue Vivienne  75002 Paris

29 - 30 novembre 2013

Penser la présence de l’image, autrement dit considérer ses formes jusqu’en leurs prolongements psychiques conduit à réfléchir sur l’économie du désir dans sa relation au regard, sur l’oeil et son avidité à comprendre ce qui préside à la naissance de toute image. On respectera ces interrogations relatives tant au visible qu’à l’invisible, portant sur le contenu intrinsèque des oeuvres, sur leur survivance, sur le détail qui les rend énigmatiques comme sur la fonction structurante de certains déséquilibres. Toutefois, il demeurait urgent d’explorer, à la suite de Murielle Gagnebin, la question de l’en-deçà des images en ce qu’il fonde le désir de l’oeuvre.Organisé par le Centre de Recherches sur les Images et leurs Relations (CRIR), ce symposium aura lieu à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA – Auditorium).
Seront étudiés l’apport des théories psychanalytiques dans l’appréhension contemporaine des images, les liens entre psychanalyse et création, la question de la genèse et de la formation des images.

Lire la suite et voir le programme ...

Hôtel-Dieu : après un mois d’occupation, le comité de soutien est reçu au ministère

 02/10/2013

Les membres du comité de soutien des urgences de l’Hôtel-Dieu, qui se bat contre la fermeture du service des urgences du plus vieil hôpital de Paris, ont été reçus mardi soir au ministère de la Santé.
« Nous avons demandé à être reçus par Denis Morin, directeur de cabinet de Marisol Touraine, pour obtenir une position claire de la ministre sur l’avenir de l’Hôtel-Dieu et la réintégration du Dr Gérald Kierzec dans ses fonctions, au service d’urgence de l’Hôtel-Dieu », a indiqué le comité de soutien mercredi, lors d’une conférence de presse.

Euthanasie : trois quarts des Belges sont favorables à une extension aux enfants et aux déments

 02/10/2013

Selon un sondage publié ce mercredi 2 octobre par le quotidien « La Libre Belgique », trois quarts des Belges sont favorables à une extension de la loi autorisant l’euthanasie aux mineurs et aux personnes souffrant de démence de type Alzheimer.
Ce sondage intervient alors que des parlementaires examinent depuis le 12 juin plusieurs propositions de loi permettant d’ouvrir l’euthanasie, autorisée depuis 2002 pour les adultes dans certaines conditions, aux mineurs « capables de discernement » et aux personnes atteintes de démence. Une majorité politique se dégage en faveur de cette proposition, mais l’opposition des deux partis d’inspiration chrétienne membres de la coalition gouvernementale pourrait empêcher que le texte soit adopté avant la fin de la législature le printemps prochain.

Espagne : la privatisation de 6 hôpitaux publics de Madrid gelée par la justice

02/10/2013

Plusieurs tribunaux viennent de stopper la privatisation de 6 hôpitaux publics de Madrid, engagée depuis un an par le gouvernement régional. L’Association des médecins spécialistes de Madrid (Afem) avait engagé une procédure pour empêcher que cette privation aille à son terme.
Dans leur jugement, le tribunal des contentieux administratifs et le tribunal supérieur de justice de Madrid justifient leur décision en se demandant « si l’intérêt général réside dans la recherche systématique du moindre coût, comme le soutient l’administration, ou réclame au contraire le maintien du système actuel ».

Atteinte aux droits fondamentaux

Ils affirment que « si le processus de privatisation des hôpitaux continuait, la situation deviendrait difficilement réversible au cas où un futur jugement annulerait définitivement la privatisation ». Ils vont même jusqu’à affirmer que cette privatisation de 6 hôpitaux de Madrid construits avec des fonds publics à partir de 2006 « peut s’interpréter comme une atteinte aux droits constitutionnels fondamentaux » des habitants de Madrid, dont l’accès aux soins fait partie.

Ehpad fermé : le personnel était « dépassé »

02|10|2013


Après avoir constaté de nombreux dysfonctionnements et reçu plusieurs plaintes de familles et de soignants, l’ARS Rhône-Alpes a pris la décision exceptionnelle de fermer pour six mois un Ehpad situé à Bessenay (Rhône). Retour sur les faits.


Dossiers médicaux à l'abandon, erreurs de pilulier, défaut d'hygiène, personnel peu qualifié, fort turn-over… Trop c'est trop : après plusieurs mises en garde, l'ARS Rhône-Alpes a estimé que face à un" risque grave pour la santé " des résidents, l'Ehpad  "Le Calme de l’Etang", à Bessenay (Rhône), devait fermer pour 6 mois. Cet établissement, dont la gestion a été reprise en 2011 par le groupe DomusVi, faisait l’objet d’un suivi régulier par les autorités. 

Thales : le suicide d'une cadre reconnu comme "accident du travail"



Michèle Morellec, mère de famille de 45 ans, avait mis fin à ses jours à son domicile en 2009 malgré plusieurs alertes de l'inspection du travail.

Le suicide, à son domicile, d'une cadre du groupe de défense et d'aéronautique Thales Microelectronics à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) en 2009 a été reconnu comme "accident du travail" par le tribunal des affaires de sécurité sociale de Rennes, a annoncé mardi la CGT. Michèle Morellec, une mère de famille de 45 ans qui travaillait comme responsable d'une ligne de production, avait mis fin à ses jours le 23 octobre 2009 à son domicile.

mercredi 2 octobre 2013

Pour une représentation des usagers en psychiatrie digne de ce nom - Lettre ouverte

 |  PAR ANDRÉ BITTON

Résumé : Lettre ouverte du CRPA à la Cheffe du Bureau Santé mentale de la Direction générale de la santé, ainsi qu'à la Ministre de la santé Mme Marisol Touraine, à propos de la représentation des usagers en psychiatrie, et de l'exclusion de cette représentation dont sont frappées les associations d'usagers qui contestent, si peu que ce soit, le technocratisme psychiatrique, ainsi que la mise sous traitements psychiatriques de gré ou de force d'une partie de plus en plus importante de la population.

Le Syncass-CFDT se félicite des "avancées législatives" relatives aux soins sans consentement

01/10/13

Le Syncass-CFDT s'est félicité des "avancées législatives relatives aux soins sans consentement", dans un communiqué le 30 septembre, qui fait suite à la promulgation de la loi relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins sans consentement, définitivement adoptée par le Parlement le 19 septembre. Depuis la promulgation de la loi du 5 juillet 2011 que la nouvelle loi réforme, le Syncass-CFDT n’avait eu de cesse d’alerter sur les "dysfonctionnements occasionnés par cette loi inaboutie, en pleine période estivale et dans l’urgence", rappelle le syndicat, qui en rappelle les "dérives" et inconvénients majeurs. Et de citer la surcharge de travail importante pour les établissements et leurs personnels, tant soignants qu’administratifs, "aboutissant à des situations kafkaïennes", l'incompréhension des usagers, "pourtant en grande fragilité, tenus de se rendre au tribunal et patienter durant des heures" pour se voir confirmer la nécessité de leurs soins, la "désorganisation très profonde des unités de soins, du fait de la complexité des procédures et de la réalisation difficile des accompagnements qu’elles nécessitaient"...

Deux EPSM du Morbihan signent une charte santé avec les TGI, la Police et la gendarmerie, la conférence des présidents de CME de CHS salue le nouveau décret CME tout en voulant aller plus loin...

01/10/13


[Psychiatrie] La Conférence des présidents de Commission médicale d'établissement (CME) de CH spécialisés (CHS) en psychiatrie a salué dans un communiqué le 24 septembre la publication du décret du 20 mars 2013 modifiant les dispositions relatives à la CME. Cependant le président de la Conférence, le Dr Christian Müller, indique que la conférence sera "attentive à ce que d'autres aspects essentiels au bon fonctionnement institutionnel (...) fassent l'objet dans les délais les meilleurs d'articles législatifs venant compléter la démarche aujourd'hui engagée et concrétiser la volonté de la ministre du retour de la confiance à l'hôpital". Et de citer, au nombre de ces aspects, les procédures de nomination des chefs de pôle, les signatures de contrats de pôles et des Contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens (CPOM). 

[Judiciaire] Les Établissements publics de santé mentale (EPSM) de Saint Avé et de Caudan (Morbihan) ont signé avec les Tribunaux de grande instance (TGI) de Vanne et de Lorient, la Police et la Gendarmerie un partenariat opérationnel via une Charte santé. Le but est de diffuser la bonne connaissance des principes législatifs et réglementaires. Elle formalise aussi les interprétations partagées, les pratiques communes et identifie les partenaires. La 2e partie de la charte propose des fiches pratiques qui seront diffusées aux différents services. Des rencontres entre les institutions partenaires sont également prévues. 

42e journées annuelles de thérapie psychomotrice : "Groupe et psychomotricité"


Le Syndicat d’union des psychomotriciens (SNUP) propose du 10 au 12 octobre ses 42e journées à Saint-Étienne. Il a confié cette année l'organisation de cette manifestation à l'Association des psychomotriciens ligériens (AP42). 
Ces journées s’adressent aux psychomotriciens mais aussi à tous les partenaires avec lesquels les psychomotriciens travaillent dans les différents secteurs du soin, de l’éducation, de la prévention à tous les âges de la vie, de la néonatalogie à la gériatrie. La problématique du groupe retenue comme thématique va aborder l’une des modalités de soin possible qu’est le travail en groupe mais aussi de tous les groupes de référence dans lesquels ces soins s’inscrivent (la famille, l’école, l’institution…).

Gonesse : début d'incendie au service psychiatrique de l'hôpital

01/10/2013

Dans la nuit de lundi à mardi, les pompiers ont été alertés vers 0h30 à la suite d'un début d'incendie au service psychiatrie du centre hospitalier de Gonesse. Le feu avait pris dans la chambre d'un des résidents. C'est le matelas qui s'était enflammé pour des raisons que l'enquête doit déterminer. Une vingtaine de personnes a été évacuée par les pompiers qui sont rapidement venus à bout des flammes. Aucun des résidents ni membre du personnel n'a été blessé ni même intoxiqué par la fumée.

L'égalité sexuelle à l'école : dix séquences pédagogiques sans référence au "genre"

LE MONDE | Par 
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, l'a martelé, lundi 30 septembre, dans La Croix : "Il n'est pas question d'un temps d'enseignement sur la théorie du genre, pas plus dans les programmes scolaires que dans la formation des enseignants." Une réponse aux collectifs de parents mobilisés, au nom du rejet de la "théorie du genre", contre les "ABCD" de l'égalité. Ce dispositif pédagogique de lutte contre les inégalités entre filles et garçons, dont le volet Internet est consultable à partir de mardi 1er octobre, doit être mis en place en décembre dans un peu plus de 600 classes de 275 écoles primaires.
"Parents ! Attention ! L'école va inciter votre enfant dès 6 ans à choisir sa future orientation sexuelle : masculin, féminin, neutre, autre..." Le message a circulé, depuis la rentrée, sur Internet et les réseaux sociaux. A Pau, les tracts ont été distribués devant pratiquement toutes les écoles.
A l'initiative de cette alerte, le "Collectif des parents d'élèves du 64" – une vingtaine de membres actifs –, opposé à ce que les "ABCD" de l'égalité soient expérimentés dans l'académie de Bordeaux, qui s'est portée volontaire, avec neuf autres (Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen et Toulouse), avant une possible généralisation à la rentrée 2014.

"Il est trop petit pour avoir une cuisine et c'est pas une fille"

LE MONDE | Par 
.
. | DR
Quand Isabelle Cabat-Houssais agite une clochette, ses vingt-trois élèves font silence. C'est l'heure de la séquence de lecture commentée pour les CE1 de l'école de la rue de Lancry (Paris 10e). Sur l'estrade, une enseignante trentenaire dont la bibliothèque regorge d'albums colorés aux titres un peu loufoques : L'Histoire vraie des bonobos à lunettes,Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ?Menu fille ou Menu garçon... Face à elle, des enfants de 7 ans, penchés sur un texte de vingt-cinq lignes titré :"Je veux une quiziiine !" L'histoire de Baptiste qui, pour ses 3 ans, voudrait une cuisine et pas une "grosse moto", comme le lui suggère sa maman.
Après avoir laissé les écoliers déchiffrer l'extrait, Isabelle Cabat-Houssais va se limiter, durant une heure, à poser les questions. "Quel cadeau Baptiste souhaite-t-il pour son anniversaire ?" ; "Pourquoi sa mère lui propose-t-elle autre chose ?" ; "Est-ce que son choix vous étonne ?"
Zineddine, petit brun à lunettes, s'agite sur sa chaise, puis se lance : "Il est trop petit pour avoir une cuisine... et c'est pas une fille." Ninon approuve :"Une cuisine, c'est pas trop un truc de garçon." Mattia nuance : "Moi, j'ai une cuisine, je joue avec et je suis un garçon." Ninon lève de nouveau le doigt : "On dit qu'il y a des garçons manqués. Est-ce qu'il y a des filles manquées ?" Samuel rétorque : "C'est chacun ses goûts." Murmures d'approbation.

Neurosciences, les limites de la méthode

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Devant le vieillissement des populations, les maladies du système nerveux sont considérées comme des enjeux majeurs de santé publique. Ainsi, la France multiplie les plans Alzheimer ou Parkinson dans l'espoir de découvrir leurs causes afin de les traiter comme de simples maladies infectieuses. Cependant, dix ans après une "décennie du cerveau" (1990-2000) pour laquelle dix avancées majeures avaient été annoncées, dont un vaccin contre Alzheimer ou le traitement de la maladie de Parkinson par thérapie génique, force est de constater que les promesses n'ont malheureusement pas été tenues.
De façon étonnante, ces échecs à long terme n'ont pas amené la majorité de la communauté des neurosciences à se remettre en cause.

88 fausses affirmations sur la pauvreté

LE MONDE | Par 

Elles déboulent dans les conversations, sont reprises par des femmes ou hommes politiques, et font leur nid en période de crise économique.
Les idées reçues, ces lieux communs qui stigmatisent telles ou telles catégories de personnes, touchent particulièrement les pauvres. "S'ils sont à la rue, c'est qu'ils l'ont choisi", "S'ils font des enfants, c'est pour les allocations familiales", "Ce sont des assistés qui coûtent cher à la société"... autant de clichés que s'attache à démonter l'ouvrage publié conjointement par les Editions de l'Atelier et le mouvement ATD Quart Monde.
Véritable petit manuel anti- idées reçues, En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté déconstruit 88 affirmations sur les pauvres et la pauvreté, la fraude aux aides sociales et par ricochet l'immigration.

Séparations - Les- Victoires et catastrophes Catherine CHABERT


Les séparations, entre attraction et perte, séduction et renoncement, scandent le rythme de la présence et de l’absence, tout au long de la vie, dans ses passages, ses aléas et ses désordres, dans ses rencontres et ses miracles. Entraînées par la masse d’affects tristes, nostalgiques voire mélancoliques, figées par l’angoisse de l’éloignement et de la mort, les séparations risquent d’être essentiellement saisies dans le halo du désespoir ou du traumatisme.

Désir et responsabilité de l'analyste face à la clinique actuelle Jean-pierre LEBRUN


Les patients d’aujourd’hui ne reconnaissent plus au langage un rôle déterminant. Il est pris pour un simple moyen d’information, de description, ou de communication. Ainsi deux formulations, dans les échanges ordinaires, paraissent équivalentes si elles véhiculent la même signification. Le langage n’a plus d’épaisseur. À la limite, un mot exprime une idée et une seule, et toute dimension métaphorique se trouve par là exclue.

Un patient retrouvé mort dans les toilettes d'un hôpital 10 jours après sa disparition

30/09/2013

Jeudi 26 septembre, un homme est retrouvé mort dans les toilettes du deuxième étage de l'hôpital de Dieppe. Âgé de 70 ans, il avait disparu dix jours plus tôt, raconte paris-normandie.fr. Gravement malade depuis six mois, ce patient était hospitalisé dans le service oto-rhino-laryngologie. Ses proches estiment qu'il n'avait pas pu quitter l'hôpital depuis sa disparition.
L'ARS de Haute-Normandie a déclenché une enquête administrative pour tenter d'élucider cette affaire. Des investigations devaient être menées par le pôle de l’inspection et de contrôle de l’ARS dès le début de cette semaine. Selon paris-normandie.fr, la justice a également ouvert une enquête afin de déterminer « les modalités qui ont été mises en œuvre pour rechercher le patient », décédé de mort naturelle. 

L’UNAPEI saisit la justice pour faire appliquer les droits d’une handicapée

30/09/2013

L’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI) lance une requête en référé-liberté devant le juge administratif, pour défendre le droit à compensation d’une jeune adulte handicapée.

Les puéricultrices ont fait entendre leur voix

30|09|2013




Quelque 700 infirmières spécialisées ont manifesté vendredi 27 septembre, à Paris, pour obtenir un grade master et la reconnaissance d’actes exclusifs. Les travaux de réingénierie de leur formation devraient reprendre avant la fin de l'année.
Les puéricultrices n’auront pas marché de la Gare Montparnasse jusqu’au ministère de la Santé pour rien. Selon les organisateurs de la manifestation, l’ANPDE (1) et le CEEPAME (2), près de 700 d’entre elles sont venues soutenir leurs représentants, reçus par leurs autorités de tutelle. Cette rencontre leur a permis d’apprendre que les travaux de réingéniérie de leur formation, suspendus depuis près de deux ans, devraient reprendre avant la fin de l’année.

Les Bretons sont-ils surexposés au suicide ?

Le Télégramme 30 septembre 2013

Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a créé un Observatoire national du suicide, et on ne peut que s'en féliciter. À condition qu'il ne s'agisse pas d'un nouveau comité donnant naissance à d'autres livres blancs destinés aux seuls effets d'annonce.
 Michel Debout, président de l'association France prévention suicide et psychiatre à Saint-Étienne, qui vient de publier « Lesuicide, un tabou français » aux éditions Pascal, réclamait depuis longtemps un tel organisme. La France est, en effet, le pays d'Europe où l'on se suicidele plus après la Lituanie. 10.400 Français se donnent la mort chaque année et 200.000 font une tentative. Le taux de suicide y est anormalement élevé : 14,7 pour 100.000 habitants, presque trois fois plus qu'en Grande-Bretagne (5,7).