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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 3 octobre 2013

Euthanasie : trois quarts des Belges sont favorables à une extension aux enfants et aux déments

 02/10/2013

Selon un sondage publié ce mercredi 2 octobre par le quotidien « La Libre Belgique », trois quarts des Belges sont favorables à une extension de la loi autorisant l’euthanasie aux mineurs et aux personnes souffrant de démence de type Alzheimer.
Ce sondage intervient alors que des parlementaires examinent depuis le 12 juin plusieurs propositions de loi permettant d’ouvrir l’euthanasie, autorisée depuis 2002 pour les adultes dans certaines conditions, aux mineurs « capables de discernement » et aux personnes atteintes de démence. Une majorité politique se dégage en faveur de cette proposition, mais l’opposition des deux partis d’inspiration chrétienne membres de la coalition gouvernementale pourrait empêcher que le texte soit adopté avant la fin de la législature le printemps prochain.

Espagne : la privatisation de 6 hôpitaux publics de Madrid gelée par la justice

02/10/2013

Plusieurs tribunaux viennent de stopper la privatisation de 6 hôpitaux publics de Madrid, engagée depuis un an par le gouvernement régional. L’Association des médecins spécialistes de Madrid (Afem) avait engagé une procédure pour empêcher que cette privation aille à son terme.
Dans leur jugement, le tribunal des contentieux administratifs et le tribunal supérieur de justice de Madrid justifient leur décision en se demandant « si l’intérêt général réside dans la recherche systématique du moindre coût, comme le soutient l’administration, ou réclame au contraire le maintien du système actuel ».

Atteinte aux droits fondamentaux

Ils affirment que « si le processus de privatisation des hôpitaux continuait, la situation deviendrait difficilement réversible au cas où un futur jugement annulerait définitivement la privatisation ». Ils vont même jusqu’à affirmer que cette privatisation de 6 hôpitaux de Madrid construits avec des fonds publics à partir de 2006 « peut s’interpréter comme une atteinte aux droits constitutionnels fondamentaux » des habitants de Madrid, dont l’accès aux soins fait partie.

Ehpad fermé : le personnel était « dépassé »

02|10|2013


Après avoir constaté de nombreux dysfonctionnements et reçu plusieurs plaintes de familles et de soignants, l’ARS Rhône-Alpes a pris la décision exceptionnelle de fermer pour six mois un Ehpad situé à Bessenay (Rhône). Retour sur les faits.


Dossiers médicaux à l'abandon, erreurs de pilulier, défaut d'hygiène, personnel peu qualifié, fort turn-over… Trop c'est trop : après plusieurs mises en garde, l'ARS Rhône-Alpes a estimé que face à un" risque grave pour la santé " des résidents, l'Ehpad  "Le Calme de l’Etang", à Bessenay (Rhône), devait fermer pour 6 mois. Cet établissement, dont la gestion a été reprise en 2011 par le groupe DomusVi, faisait l’objet d’un suivi régulier par les autorités. 

Thales : le suicide d'une cadre reconnu comme "accident du travail"



Michèle Morellec, mère de famille de 45 ans, avait mis fin à ses jours à son domicile en 2009 malgré plusieurs alertes de l'inspection du travail.

Le suicide, à son domicile, d'une cadre du groupe de défense et d'aéronautique Thales Microelectronics à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) en 2009 a été reconnu comme "accident du travail" par le tribunal des affaires de sécurité sociale de Rennes, a annoncé mardi la CGT. Michèle Morellec, une mère de famille de 45 ans qui travaillait comme responsable d'une ligne de production, avait mis fin à ses jours le 23 octobre 2009 à son domicile.

mercredi 2 octobre 2013

Pour une représentation des usagers en psychiatrie digne de ce nom - Lettre ouverte

 |  PAR ANDRÉ BITTON

Résumé : Lettre ouverte du CRPA à la Cheffe du Bureau Santé mentale de la Direction générale de la santé, ainsi qu'à la Ministre de la santé Mme Marisol Touraine, à propos de la représentation des usagers en psychiatrie, et de l'exclusion de cette représentation dont sont frappées les associations d'usagers qui contestent, si peu que ce soit, le technocratisme psychiatrique, ainsi que la mise sous traitements psychiatriques de gré ou de force d'une partie de plus en plus importante de la population.

Le Syncass-CFDT se félicite des "avancées législatives" relatives aux soins sans consentement

01/10/13

Le Syncass-CFDT s'est félicité des "avancées législatives relatives aux soins sans consentement", dans un communiqué le 30 septembre, qui fait suite à la promulgation de la loi relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins sans consentement, définitivement adoptée par le Parlement le 19 septembre. Depuis la promulgation de la loi du 5 juillet 2011 que la nouvelle loi réforme, le Syncass-CFDT n’avait eu de cesse d’alerter sur les "dysfonctionnements occasionnés par cette loi inaboutie, en pleine période estivale et dans l’urgence", rappelle le syndicat, qui en rappelle les "dérives" et inconvénients majeurs. Et de citer la surcharge de travail importante pour les établissements et leurs personnels, tant soignants qu’administratifs, "aboutissant à des situations kafkaïennes", l'incompréhension des usagers, "pourtant en grande fragilité, tenus de se rendre au tribunal et patienter durant des heures" pour se voir confirmer la nécessité de leurs soins, la "désorganisation très profonde des unités de soins, du fait de la complexité des procédures et de la réalisation difficile des accompagnements qu’elles nécessitaient"...

Deux EPSM du Morbihan signent une charte santé avec les TGI, la Police et la gendarmerie, la conférence des présidents de CME de CHS salue le nouveau décret CME tout en voulant aller plus loin...

01/10/13


[Psychiatrie] La Conférence des présidents de Commission médicale d'établissement (CME) de CH spécialisés (CHS) en psychiatrie a salué dans un communiqué le 24 septembre la publication du décret du 20 mars 2013 modifiant les dispositions relatives à la CME. Cependant le président de la Conférence, le Dr Christian Müller, indique que la conférence sera "attentive à ce que d'autres aspects essentiels au bon fonctionnement institutionnel (...) fassent l'objet dans les délais les meilleurs d'articles législatifs venant compléter la démarche aujourd'hui engagée et concrétiser la volonté de la ministre du retour de la confiance à l'hôpital". Et de citer, au nombre de ces aspects, les procédures de nomination des chefs de pôle, les signatures de contrats de pôles et des Contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens (CPOM). 

[Judiciaire] Les Établissements publics de santé mentale (EPSM) de Saint Avé et de Caudan (Morbihan) ont signé avec les Tribunaux de grande instance (TGI) de Vanne et de Lorient, la Police et la Gendarmerie un partenariat opérationnel via une Charte santé. Le but est de diffuser la bonne connaissance des principes législatifs et réglementaires. Elle formalise aussi les interprétations partagées, les pratiques communes et identifie les partenaires. La 2e partie de la charte propose des fiches pratiques qui seront diffusées aux différents services. Des rencontres entre les institutions partenaires sont également prévues. 

42e journées annuelles de thérapie psychomotrice : "Groupe et psychomotricité"


Le Syndicat d’union des psychomotriciens (SNUP) propose du 10 au 12 octobre ses 42e journées à Saint-Étienne. Il a confié cette année l'organisation de cette manifestation à l'Association des psychomotriciens ligériens (AP42). 
Ces journées s’adressent aux psychomotriciens mais aussi à tous les partenaires avec lesquels les psychomotriciens travaillent dans les différents secteurs du soin, de l’éducation, de la prévention à tous les âges de la vie, de la néonatalogie à la gériatrie. La problématique du groupe retenue comme thématique va aborder l’une des modalités de soin possible qu’est le travail en groupe mais aussi de tous les groupes de référence dans lesquels ces soins s’inscrivent (la famille, l’école, l’institution…).

Gonesse : début d'incendie au service psychiatrique de l'hôpital

01/10/2013

Dans la nuit de lundi à mardi, les pompiers ont été alertés vers 0h30 à la suite d'un début d'incendie au service psychiatrie du centre hospitalier de Gonesse. Le feu avait pris dans la chambre d'un des résidents. C'est le matelas qui s'était enflammé pour des raisons que l'enquête doit déterminer. Une vingtaine de personnes a été évacuée par les pompiers qui sont rapidement venus à bout des flammes. Aucun des résidents ni membre du personnel n'a été blessé ni même intoxiqué par la fumée.

L'égalité sexuelle à l'école : dix séquences pédagogiques sans référence au "genre"

LE MONDE | Par 
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, l'a martelé, lundi 30 septembre, dans La Croix : "Il n'est pas question d'un temps d'enseignement sur la théorie du genre, pas plus dans les programmes scolaires que dans la formation des enseignants." Une réponse aux collectifs de parents mobilisés, au nom du rejet de la "théorie du genre", contre les "ABCD" de l'égalité. Ce dispositif pédagogique de lutte contre les inégalités entre filles et garçons, dont le volet Internet est consultable à partir de mardi 1er octobre, doit être mis en place en décembre dans un peu plus de 600 classes de 275 écoles primaires.
"Parents ! Attention ! L'école va inciter votre enfant dès 6 ans à choisir sa future orientation sexuelle : masculin, féminin, neutre, autre..." Le message a circulé, depuis la rentrée, sur Internet et les réseaux sociaux. A Pau, les tracts ont été distribués devant pratiquement toutes les écoles.
A l'initiative de cette alerte, le "Collectif des parents d'élèves du 64" – une vingtaine de membres actifs –, opposé à ce que les "ABCD" de l'égalité soient expérimentés dans l'académie de Bordeaux, qui s'est portée volontaire, avec neuf autres (Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen et Toulouse), avant une possible généralisation à la rentrée 2014.

"Il est trop petit pour avoir une cuisine et c'est pas une fille"

LE MONDE | Par 
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Quand Isabelle Cabat-Houssais agite une clochette, ses vingt-trois élèves font silence. C'est l'heure de la séquence de lecture commentée pour les CE1 de l'école de la rue de Lancry (Paris 10e). Sur l'estrade, une enseignante trentenaire dont la bibliothèque regorge d'albums colorés aux titres un peu loufoques : L'Histoire vraie des bonobos à lunettes,Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ?Menu fille ou Menu garçon... Face à elle, des enfants de 7 ans, penchés sur un texte de vingt-cinq lignes titré :"Je veux une quiziiine !" L'histoire de Baptiste qui, pour ses 3 ans, voudrait une cuisine et pas une "grosse moto", comme le lui suggère sa maman.
Après avoir laissé les écoliers déchiffrer l'extrait, Isabelle Cabat-Houssais va se limiter, durant une heure, à poser les questions. "Quel cadeau Baptiste souhaite-t-il pour son anniversaire ?" ; "Pourquoi sa mère lui propose-t-elle autre chose ?" ; "Est-ce que son choix vous étonne ?"
Zineddine, petit brun à lunettes, s'agite sur sa chaise, puis se lance : "Il est trop petit pour avoir une cuisine... et c'est pas une fille." Ninon approuve :"Une cuisine, c'est pas trop un truc de garçon." Mattia nuance : "Moi, j'ai une cuisine, je joue avec et je suis un garçon." Ninon lève de nouveau le doigt : "On dit qu'il y a des garçons manqués. Est-ce qu'il y a des filles manquées ?" Samuel rétorque : "C'est chacun ses goûts." Murmures d'approbation.

Neurosciences, les limites de la méthode

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Devant le vieillissement des populations, les maladies du système nerveux sont considérées comme des enjeux majeurs de santé publique. Ainsi, la France multiplie les plans Alzheimer ou Parkinson dans l'espoir de découvrir leurs causes afin de les traiter comme de simples maladies infectieuses. Cependant, dix ans après une "décennie du cerveau" (1990-2000) pour laquelle dix avancées majeures avaient été annoncées, dont un vaccin contre Alzheimer ou le traitement de la maladie de Parkinson par thérapie génique, force est de constater que les promesses n'ont malheureusement pas été tenues.
De façon étonnante, ces échecs à long terme n'ont pas amené la majorité de la communauté des neurosciences à se remettre en cause.

88 fausses affirmations sur la pauvreté

LE MONDE | Par 

Elles déboulent dans les conversations, sont reprises par des femmes ou hommes politiques, et font leur nid en période de crise économique.
Les idées reçues, ces lieux communs qui stigmatisent telles ou telles catégories de personnes, touchent particulièrement les pauvres. "S'ils sont à la rue, c'est qu'ils l'ont choisi", "S'ils font des enfants, c'est pour les allocations familiales", "Ce sont des assistés qui coûtent cher à la société"... autant de clichés que s'attache à démonter l'ouvrage publié conjointement par les Editions de l'Atelier et le mouvement ATD Quart Monde.
Véritable petit manuel anti- idées reçues, En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté déconstruit 88 affirmations sur les pauvres et la pauvreté, la fraude aux aides sociales et par ricochet l'immigration.

Séparations - Les- Victoires et catastrophes Catherine CHABERT


Les séparations, entre attraction et perte, séduction et renoncement, scandent le rythme de la présence et de l’absence, tout au long de la vie, dans ses passages, ses aléas et ses désordres, dans ses rencontres et ses miracles. Entraînées par la masse d’affects tristes, nostalgiques voire mélancoliques, figées par l’angoisse de l’éloignement et de la mort, les séparations risquent d’être essentiellement saisies dans le halo du désespoir ou du traumatisme.

Désir et responsabilité de l'analyste face à la clinique actuelle Jean-pierre LEBRUN


Les patients d’aujourd’hui ne reconnaissent plus au langage un rôle déterminant. Il est pris pour un simple moyen d’information, de description, ou de communication. Ainsi deux formulations, dans les échanges ordinaires, paraissent équivalentes si elles véhiculent la même signification. Le langage n’a plus d’épaisseur. À la limite, un mot exprime une idée et une seule, et toute dimension métaphorique se trouve par là exclue.

Un patient retrouvé mort dans les toilettes d'un hôpital 10 jours après sa disparition

30/09/2013

Jeudi 26 septembre, un homme est retrouvé mort dans les toilettes du deuxième étage de l'hôpital de Dieppe. Âgé de 70 ans, il avait disparu dix jours plus tôt, raconte paris-normandie.fr. Gravement malade depuis six mois, ce patient était hospitalisé dans le service oto-rhino-laryngologie. Ses proches estiment qu'il n'avait pas pu quitter l'hôpital depuis sa disparition.
L'ARS de Haute-Normandie a déclenché une enquête administrative pour tenter d'élucider cette affaire. Des investigations devaient être menées par le pôle de l’inspection et de contrôle de l’ARS dès le début de cette semaine. Selon paris-normandie.fr, la justice a également ouvert une enquête afin de déterminer « les modalités qui ont été mises en œuvre pour rechercher le patient », décédé de mort naturelle. 

L’UNAPEI saisit la justice pour faire appliquer les droits d’une handicapée

30/09/2013

L’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI) lance une requête en référé-liberté devant le juge administratif, pour défendre le droit à compensation d’une jeune adulte handicapée.

Les puéricultrices ont fait entendre leur voix

30|09|2013




Quelque 700 infirmières spécialisées ont manifesté vendredi 27 septembre, à Paris, pour obtenir un grade master et la reconnaissance d’actes exclusifs. Les travaux de réingénierie de leur formation devraient reprendre avant la fin de l'année.
Les puéricultrices n’auront pas marché de la Gare Montparnasse jusqu’au ministère de la Santé pour rien. Selon les organisateurs de la manifestation, l’ANPDE (1) et le CEEPAME (2), près de 700 d’entre elles sont venues soutenir leurs représentants, reçus par leurs autorités de tutelle. Cette rencontre leur a permis d’apprendre que les travaux de réingéniérie de leur formation, suspendus depuis près de deux ans, devraient reprendre avant la fin de l’année.

Les Bretons sont-ils surexposés au suicide ?

Le Télégramme 30 septembre 2013

Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a créé un Observatoire national du suicide, et on ne peut que s'en féliciter. À condition qu'il ne s'agisse pas d'un nouveau comité donnant naissance à d'autres livres blancs destinés aux seuls effets d'annonce.
 Michel Debout, président de l'association France prévention suicide et psychiatre à Saint-Étienne, qui vient de publier « Lesuicide, un tabou français » aux éditions Pascal, réclamait depuis longtemps un tel organisme. La France est, en effet, le pays d'Europe où l'on se suicidele plus après la Lituanie. 10.400 Français se donnent la mort chaque année et 200.000 font une tentative. Le taux de suicide y est anormalement élevé : 14,7 pour 100.000 habitants, presque trois fois plus qu'en Grande-Bretagne (5,7). 

samedi 28 septembre 2013

La réformette de la loi de juillet 2011 sur la psychiatrie et le JLD

Par Dominique JOURDAIN - Avocat | 25-09-2013


La Loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques vient d'être légèrement retouchée.
La défense retiendra un progrès apparent : désormais l'avocat va intervenir obligatoirement, au profit de tous les patients.

Progrès en trompe l'oeil.

Le choix laissé au patient d'être ou non assisté restaurait symboliquement l'autonomie du sujet. Désormais, il n'a plus qu'à subir le rituel d'une audience illisible, et devra accepter d'être flanqué d'un "défenseur" commis d'office, lui qui n'est coupable de rien.

IVG : plus qu’un acte médical, un droit qui doit encore être défendu

27/09/2013


La ministre de la Santé Marisol Touraine et la ministre des Droits des femmes, porte-parole du gouvernement, lancent officiellement demain samedi le nouveau site dédié à l’information des femmes sur l’IVG : www.ivg.gouv.fr, à l’occasion de la Journée mondiale de mobilisation pour le droit à un avortement légal et sûr, samedi 28 septembre.

Les femmes perçoivent mal les risques d'une grossesse pathologique

27/09/2013


La Fondation PremUp, fondation d’utilité publique créée à l’initiative des ministères de la Recherche et de la Santé, a présenté en présence de Madame NajatVallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, les résultats d’une enquête sur la perception qu’ont les femmes des risques et conséquences des grossesses pathologiques. Une semaine nationale de mobilisation (13 au 20 octobre) initiée par PremUp vise cette année à informer les femmes sur les grossesses pathologiques et soutenir la recherche sur le retard de croissance intra-utérin (RCIU).

Colloque international organisé par l’Association Franco-argentine de Psychiatrie et de Santé Mentale : "Qui a peur du DSM 5", le 12 octobre 2013 à Paris


« Et ainsi de suite. La régression à l’infini et comment l’interrompre. » de Paolo Virno.

La régression à l’infini survient lorsque la solution d’un problème provoque la réapparition de ce problème lui-même.
Qui a des enfants (mais pas que) ne peut rester insensible à cette « faille » logique qu’est la régression à l’infini.  De la réponse à un pourquoi enfantin à la réponse au pourquoi du pourquoi, à la réponse au pourquoi du pourquoi du pourquoi, le cheminement, s’il n’en prend pas toujours les détours précis, trouve de nombreux échos avec celui de cette régression.  Différente du cercle (vicieux ou vertueux), la forme que prend la régression à l’infini est celle de la spirale.  Elle s’enracine dans l’éternel retour du même mais en passant des seuils logiques toujours plus élevés.  Elle fait toujours ré-advenir la même question mais en lui créant toujours une nouvelle réponse.  La régression à l’infini fait toujours réapparaître le même problème, certes, et à l’infini, mais modifié, comme toujours nouveau, comme plein des promesses qui les verront se résoudre.  Promesses fausses mais qui incitent, plein d’espoir, à poursuivre plus avant dans la spirale.

Prix Œdipe 2013

L’objectif de ce prix est de susciter l’intérêt du public pour les recherches effectuées par les psychanalystes.

Le lauréat du prix oedipe des libraires 2013 est
Jean-Michel Vives pour son livre "La voix sur le divan, Musique sacrée, opéra, techno", Aubier / Psychanalyse, 201

Lire la suite ici et

Hôpitaux en déficit : FO Santé veut stopper les suppressions de postes et effacer la dette

Les plans de retour à l’équilibre lancés dans les hôpitaux déficitaires en 2013 se traduisent par d’importantes restrictions budgétaires. La branche santé de Force Ouvrière, qui a réuni 120 délégués à Paris cette semaine, s’inquiète de la dégradation des conditions de travail dans 103 établissements où le syndicat est représenté.
Selon les données collectées par le syndicat, cette centaine d’hôpitaux et établissements médico-sociaux cumulent des déficits supérieurs à 900 millions d’euros. FO Santé affirme que 3 500 postes ont été ou seront supprimés cette année dans ces établissements.

vendredi 27 septembre 2013

«Un souvenir, c'est d'abord une histoire qu'on se raconte»

Par figaro iconPascale Senk - le 27/09/2013

INTERVIEW - Simon-Daniel Kipman, psychiatre et psychanalyste, président-fondateur de la Fédération française de psychiatrie, publie L'Oubli et ses vertus (Éd. Albin Michel).
LE FIGARO. - Dans votre dernier livre, vous réhabilitez l'oubli. Mais pour le psychanalyste que vous êtes, guérir ne vient-il pas plutôt du fait de se souvenir?
Simon-Daniel KIPMAN. - Non, parce qu'en matière de vie psychique, disons qu'on ne guérit pas totalement, mais plutôt qu'on se bricole un équilibre qui peut toujours être sujet à des dysfonctionnements. Quant au souvenir, je dirais qu'il n'existe pas: un souvenir, c'est toujours une reconstruction que nous faisons à partir de bribes éparses, de sensations soudain éveillées, des réminiscences comme en a si bien parlé Marcel Proust… Un souvenir, c'est d'abord une histoire qu'on se raconte. Même quand nous, psychanalystes, racontons une histoire de cas, c'est toujours la reconstruction que nous en faisons qui domine.
Selon vous, le fait de se remémorer un événement traumatique n'est pas forcément bénéfique…
Surtout quand ce traumatisme devient l'objet d'un événement officiel! Ainsi, collectivement, sous forme de cellules de crise, ou lors de commémorations, on impose à certaines victimes une reconstruction de ce qu'elles ont vécu. Ce sont alors des souvenirs formatés qui l'emportent. Quant à la personne elle-même, qui a vécu l'événement, elle a oublié la manière dont elle a ressenti certaines émotions. Prenons le cas du tsunami, par exemple. Cette situation est tellement énorme que la victime, sur le moment, a du mal à se la représenter. Elle est restée là, figée, et c'est cette sidération qui est traumatisante. C'est alors que les remémorations forcées peuvent avoir un effet culpabilisant, la personne ne pouvant dire ce qu'elle a fait à ce moment-là, ignorant même ce qui est arrivé effectivement.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux facultés d'oubli?
Je me suis demandé pourquoi on valorise autant la mémoire dans nos sociétés alors qu'on oublie tant de choses… Je pense que l'oubli nous permet de fonctionner psychiquement, mais comme il est toujours involontaire, il suscite une certaine hostilité dans un monde mécaniciste et déshumanisé. Les traités de médecine se focalisent sur le fait que les personnes âgées oublient des tas de détails du quotidien immédiat. Pourtant, elles sont aussi traversées de souvenirs très anciens, ce qui représente un travail psychique extraordinaire. Simplement, leur avenir se limitant, les vieux sont libérés de certaines contraintes sociales et ce qui leur importe c'est le plaisir de se redire l'histoire qui compte pour eux… Pas le reste. Face à cela, on cherche à leur faire faire des exercices «mnémo-stimulants» souvent grotesques.

L'os influence le cerveau

Publié le 27-09-2013 Par 

L'ostéocalcine, une hormone émise par les os serait indispensable au bon développement de l'hippocampe.

L'ostéocalcine, une hormone émise par les os serait indispensable au bon développement de l'hippocampe. LEMAIRE/ZEPPELIN/SIPA
L'ostéocalcine, une hormone émise par les os serait indispensable au bon développement de l'hippocampe. LEMAIRE/ZEPPELIN/SIPA
SOUS INFLUENCES. On savait que le cerveau agissait sur le squelette pour réguler sa formation. Surprise, l’inverse est vrai aussi, l’os influence les neurones ! Telle est l’étonnante découverte que vient de publier l’équipe de Gérard Karsenty, du centre médical de l’université de Columbia (New York, États-Unis) dans l’édition du 26 septembre de la revue Cell.

En 2007, ces mêmes chercheurs avaient déjà prouvé qu’une protéine baptisée ostéocalcine, produite par le tissu osseux, avait toutes les propriétés d’une hormone. Elle agit en effet comme un messager chimique sécrété par des cellules endocrines (ici les cellules osseuses « ostéoblastes ») et déclenche une réaction spécifique sur des cellules réceptrices.