blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 5 janvier 2018

En grève, les jeunes médecins lituaniens et polonais veulent gagner plus pour ne pas être contraints d'émigrer

06.01.2018


Manifestation des jeunes médecins lituaniens et polonais
GARO/PHANIE

Mille jeunes médecins ont manifesté jeudi à Vilnius pour demander des hausses de salaires afin de ne plus être contraints d'émigrer vers les pays occidentaux où ils peuvent gagner bien davantage, a constaté un journaliste de l'AFP.

En Pologne voisine, près de 3 500 internes, selon le gouvernement, refusaient de prendre des heures supplémentaires au-delà des 48 heures par semaine, pour réclamer une augmentation du budget de la Santé publique.
« Nous manquons de perspective claire pour une hausse de salaires et cela pousse les médecins à quitter le pays », a indiqué à l'AFP à Vilnius Urte Builyte, une interne en médecine de 26 ans.
 Le gouvernement lituanien de centre-gauche a promis d'augmenter de 20 % les salaires des médecins, à compter de mai prochain. Leur salaire mensuel moyen s'élève actuellement à 1 093 euros.
Mais les manifestants à Vilnius ont exigé une hausse plus importante pour les internes qui gagnent aujourd'hui entre 750 et 900 euros par mois, bourse comprise.
Un bras de fer entamé en octobre en Pologne
En Pologne, la nouvelle forme de protestation, qui perturbe le fonctionnement de nombre d'hôpitaux dans le pays, fait suite à une grève de la faim que de jeunes médecins avaient observée en octobre 2017. Les internes polonais gagnent après six ans d'études 2 200 zlotys soit 530 euros par mois.
Leur objectif est d'obtenir du gouvernement conservateur qu'il porte les dépenses pour la santé publique à 6,8 % du produit intérieur brut (PIB) d'ici à trois ans.
Ils soulignent qu'il ne s'agit pas pour eux seulement d'obtenir une augmentation salariale – encore que ce point soit également soulevé – mais d'améliorer le financement de la santé publique en général. 
Les protestataires polonais ont indiqué qu'ils pourraient accepter le niveau de 6 % du PIB, mais dans un délai plus court que 2025 proposé par le gouvernement.

Aucun commentaire: