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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 21 janvier 2017

Même un peu « dérangé », le locataire ne doit pas gêner ses voisins

Le Monde Blogs 
M. et Mme F. ont loué un appartement au bailleur social Noisy-le-Sec Habitat, en novembre 1997.
Le 7 juillet 2003, Mme F. décide se séparer de son époux: elle quitte les lieux avec sa fille. Les loyers ne sont plus honorés régulièrement, alors que le bail prévoit une résiliation automatique, dans ce cas.

En 2009, après avoir constaté un arriéré de 2 800 euros, la Société d’économie mixte Noisy-le-Sec Habitat assigne M. F. devant le juge des référés du tribunal d’instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis), afin que celui-ci constate l’acquisition de la clause résolutoire.
Mais le tribunal accorde à M. F. des délais pour payer l’arriéré, et suspend les effets de la clause résolutoire, par ordonnance du 10 mars 2009. Le 8 juillet 2010, le tribunal d’instance de Bobigny place M. F sous curatelle renforcée, et désigne l‘Association Tutélaire Raincéenne en qualité de curateur : c’est elle qui perçoit ses revenus et assure le règlement de ses dépenses.
Les loyers sont donc payés, mais M. F. continue de se faire remarquer de son bailleur, en troublant la jouissance paisible des autres occupants de l’immeuble: « M. Nadir F. frappe aux portes de ses voisins, notamment le soir ou la nuit, pour leur demander de l’argent ou des cigarettes, circule à moitié dévêtu dans l’immeuble, fume dans les parties communes de la résidence avant de se débarrasser de ses mégots mal éteints sur les paillassons alentour et dans l’ascenseur, au risque de provoquer un incendie ».

L’agence nationale contre les pensions alimentaires impayées est lancée

Le taux de pensions alimentaires non versées atteindrait entre 30 % et 40 %. L’agence aidera en priorité les mères s’occupant seules de leurs enfants.

LE MONDE |  | Par 

LOIC VENANCE / AFP

La mesure trouvera sans doute une bonne place dans le bilan social du gouvernement, qui ne rate pas une occasion de la mettre en avant. Vendredi 20 janvier, la ministre des familles, Laurence Rossignol, devait lancer officiellement l’Agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa). Le public visé est composé en très grande majorité de femmes. 

Des mères qui s’occupent seules de leurs enfants, et qui représentent aujourd’hui une famille sur cinq. Les pensions alimentaires représentent un cinquième de leurs revenus. Or, le taux de pensions impayées atteindrait entre 30 % et 40 %.

L’Aripa s’adresse « à celles qui rencontrent un problème dans le versement de la pension, mais aussi à tous les parents séparés ou en cours de séparation », indique-t-on au ministère. Un numéro unique est ouvert (0821 22 22 22), ainsi qu’un site Internet (www.pension-alimentaire.caf.fr). Environ 300 agents spécialisés, répartis dans 22 caisses d’allocations familiales (et une mutualité sociale agricole) auront pour mission de récupérer les pensions impayées, de soutenir financièrement les familles les plus fragiles, d’aider à fixer le montant des pensions (un barème sera disponible sur le site) et d’informer les parents sur leurs droits, la médiation familiale, etc.

L’Aripa achève un processus commencé avec le vote de la loi du 4 août 2014 sur l’égalité entre les femmes et les hommes, qui lançait l’expérimentation de la garantie contre les impayés de pensions alimentaires (GIPA) dans 20 départements. Le recouvrement des pensions alimentaires auprès des mauvais payeurs, afin de les reverser aux bénéficiaires, faisait partie des missions des CAF depuis deux décennies, mais leurs moyens d’action étaient limités.

La GIPA leur a permis d’agir dès le premier mois d’impayés et de récupérer vingt-quatre mois d’arriérés, au lieu de six auparavant. Leurs moyens d’investigation (auprès des employeurs, de Pôle emploi, des banques du débiteur…) ont été renforcés.




ÉTHIQUE Une nouvelle approche émerge dans les soins palliatifs en néonatologie



Passer de l'attente de la mort à donner du temps de vie aux familles. Une association, qui regroupe parents et professionnels de santé, porte cette nouvelle approche des soins palliatifs en néonatologie. Elle développe ainsi des outils et une formation. En France, 1 800 décès néonataux ont lieu chaque année.

"Avant, les soignants étaient dans la posture de l'attente de la mort. Les parents se calent derrière la posture des soignants alors qu'ils ont envie d'un bonus en plus", résume Isabelle de Mézerac, présidente de l'association Soins palliatifs et accompagnement en maternité (Spama). Cette association, créée à Lille (Nord), porte sur l'accompagnement en soins palliatifs en néonatologie. Une situation délicate à appréhender mais qui n'est pas anecdotique. Selon les calculs de l'association, 1 800 décès néonataux ont lieu chaque année en France. Dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, 120 nouveau-nés font l'objet d'une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) chaque année, rappelle Laurent Storme, pédiatre néonatologue et responsable du service de réanimation néonatale du CHU de Lille.

Le CH de Montfavet soutient une forte activité psychiatrique tout en étoffant l'offre médico-sociale

Dans un contexte de forte hausse d'activité en psychiatrie, le CH de Montfavet à Avignon travaille à enrichir son offre, notamment médico-sociale. Bien que titulaire d'une dérogation à un GHT, l'établissement contribue "activement" au projet médical du GHT du Vaucluse et travaille par ailleurs à créer une communauté psychiatrique de territoire.

Edito - SOS, soignants en détresse !

 par Bernadette Fabregas.

Reparler de la souffrance des soignants. Une fois encore, rappeler combien la dégradation de leurs conditions de travail, à l'hôpital et sur tous les terrains d'exercice, ne cesse de croître. Souligner combien les valeurs de soin et de relation se heurtent toujours plus à des objectifs comptables, créant un hiatus très douloureux pour les soignants. Espérer un regard et une oreille attentive du côté de l'Avenue de Ségur et des solutions qui se font toujours attendre. Continuer à dire, à crier leur mal-être et battre le pavé. Espérer des jours meilleurs et les ressources qui vont avec car le besoin d'écoute et de soutien des soignants est aujourd'hui une urgence absolue, vitale.

LEÇON INAUGURALE DE L’UNIVERSITE DES PATIENTS

La formation diplômante des patients : l’émergence de nouveaux métiers dans la santé
Mardi 17 janvier 2017, de 11h30 à 12h45, Faculté de médecine Pierre et Marie Curie, Amphithéâtre A (rez-de-chaussée), 91, boulevard de l’hôpital, 75013 Paris
Paris, le 13 janvier 2017. Le professeur Catherine Tourette-Turgis, fondatrice de l’université des patients prononcera solennellement, mardi 17 janvier prochain, en présence de ses pairs et d’un large public, sa leçon inaugurale sur la formation diplômante des patients-experts.
Abritée à la faculté de médecine Pierre et Marie Curie, le développement de l’université des patients est soutenu par la fondation partenariale de l’université Pierre et Marie Curie (UPMC), grâce au mécénat du fonds de dotation MSDAVENIR.

Morts en maternité : devenir des corps, deuil des familles

CAIRN.INFO : Chercher, repérer, avancer.

Études sur la mort 2001/1
parMaryse Dumoulin
Maître de conférences en Éthique et Santé Publique
Faculté de Médecine, Lille II
Médecin attaché
Service de Pathologie Maternelle et Fœtale du Pr. Puech
Hôpital Jeanne de Flandre. C.H.R.U. de Lille
etAnne-Sylvie Valat
Obstétricien praticien-hospitalier
Service de Pathologie Maternelle et Fœtale
Service du Pr. Puech
Hôpital Jeanne de Flandre. C.H.R.U. de Lille
«J’ai envie de dire: qui est-on après un tel drame? Je suis une maman, sans en être une vraiment, et je ne suis pas une maman, tout en étant une quand même. Je me sens amputée “de ce que j’étais avec cet enfant”».
(Maman de Louis, mort-né à 5 mois 3/4 de grossesse).
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L
e fœtus, avec l’avènement de nouvelles techniques en médecine néonatale, est devenu un véritable patient pour les professionnels de santé qui gravitent autour de lui. L’obstétricien peut actuellement, suivre le bien-être fœtal et même, soigner certaines des pathologies du fœtus dans le ventre de la mère, avant même sa venue au monde. Quand le décès fœtal se produit in utero ou juste après la naissance, le fœtus cesse brusquement d’être le centre d’intérêt de nombreux soignants. Confié au fœtopathologiste, son corps devient une “pièce opératoire” à examiner pour rechercher les causes du décès.
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Cependant lors des échographies prénatales, la visualisation du fœtus et de ses mouvements contribuent à lui donner une réalité aux yeux de ses parents. Ainsi, bien avant sa naissance, ce “fœtus” est déjà pour eux un véritable enfant. Quand la mort survient, avant ou au moment de la naissance, le fœtus n’en demeure pas moins un enfant pour le couple qui l’a conçu et reste un patient pour les équipes soignantes de maternité qui l’ont pris en charge.
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La mort d’un nouveau-né n’est pas un événement normal, attendu et pourtant, dans nos grands centres hospitaliers, des femmes ont à se rendre en service maternité pour accoucher d’un enfant mort ou qui va rapidement mourir (3 à 4 cas par semaine en moyenne au C.H.R.U. de Lille où se produisent environ 4500 accouchements/an).
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Ces dernières décennies, les travaux de nombreux psychiatres et psychanalystes ont montré que le décès d’un nouveau-né en maternité entraîne la nécessité d’un véritable travail de deuil. Pour engager ce travail de deuil, les parents, la famille mais aussi l’équipe soignante doit prendre conscience de la perte d’un enfant que souvent ni la Loi ni la société ne reconnaissent. Il va de soi que, donner une réalité au nouveau-né décédé, implique pour les soignants de s’occuper du corps de cet enfant et de son devenir.

Demain, des soignants heureux ?

A l’hôpital, dans un contexte de restrictions budgétaires et de réorganisations, des initiatives tentent d’améliorer la qualité de vie au travail du personnel de santé et la prise en charge des patients.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Pour Le Monde, le vendredi 13 janvier 2017, reportage au CHU Bretonneau de Tours, service d'onco-hématologie et thérapie cellulaire du Professeur Emmanuel Gyan. Ici, autour du Professeur Gyan, réunion dite du « petit staff » lors de laquellel échangent aide-soignantes, infirmières, médecins.
Pour Le Monde, le vendredi 13 janvier 2017, reportage au CHU Bretonneau de Tours, service d'onco-hématologie et thérapie cellulaire du Professeur Emmanuel Gyan. Ici, autour du Professeur Gyan, réunion dite du « petit staff » lors de laquellel échangent aide-soignantes, infirmières, médecins. CYRIL CHIGOT / DIVERGENCE POUR LE MONDE

Mardi, 9 heures. Au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours, une vingtaine de blouses blanches se rassemblent dans une salle de réunion du service d’hématologie et de thérapie cellulaire, spécialisé dans les maladies du sang. Si le staff hebdomadaire n’a pas encore débuté, les discussions vont déjà bon train entre aides-soignantes, médecins, internes, infirmières et art-thérapeute. Les professionnels s’apprêtent à faire le point sur les personnes hospitalisées. Le but ? Les accompagner dans leur globalité, en croisant les regards des différentes professions sur l’évolution de la maladie et du traitement, mais aussi l’état psychologique, les situations familiales et financières ou les besoins en soins de support (art-thérapie, hypnose…).

Lorsque le professeur Emmanuel Gyan, chef de service, lance la réunion, il donne d’abord la parole aux aides-soignantes.

Ce sont cartons que vent emporte

 21/01/2017


James Beavis
Londres, le samedi 21 janvier 2017 - James Beavis, un étudiant en médecine britannique a vécu le mois de décembre dernier dans les rues londoniennes en mendiant, afin de mieux comprendre la vie des marginaux…La conclusion de son "étude" est sans appel : « la société à déshumanisé les sans abris ». Il a fait part de son expérience au quotidien The Guardian.
Il y raconte le froid et les deux heures qui séparent souvent deux regards de badaud, les passants qui renversent accidentellement votre sébile et s’écartent sans piper mot, ces piétons qui tirent leurs enfants par le bras pour les éloigner de votre pestilence et cette méfiance envers le genre humain qui vous étreint chaque jour un peu plus…

L'état dépressif, cause majeure du déclin cognitif ?

RTFLASH   18/01/2017

Une méta-analyse de l’Université de Calgary (Canada) a cherché à estimer la prévalence de la dépression chez les patients présentant une déficience cognitive légère (MCI). Les gériatres ont en effet constaté une incidence élevée de la dépression chez les patients âgés, atteints de troubles cognitifs légers. Selon cette revue de la littérature médicale, près d’un patient sur 3 qui est atteint de déclin cognitif serait aussi dépressif.

Schizophrénie : mieux prédire l’efficacité des traitements

RTFLASH  19/01/2017

La schizophrénie reste un trouble déroutant qui touche 600.000 personnes en France et les chercheurs tentent de comprendre pourquoi certains malades répondent moins bien que d’autres aux traitements.
L'équipe du Professeur Nicolas Glaichenhaus, immunologiste à l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire à Nice (Inserm, CNRS), travaille sur les liens entre la schizophrénie et le système immunitaire. Son projet de recherche a été récompensé récemment par une bourse de 300.000 euros remise à l’occasion de la cinquième édition du prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales.
Le chercheur et son équipe travaillent à la mise au point d’un algorithme, un programme informatique qui, à partir des résultats d’analyses de sang de patients schizophrènes, pourrait prédire l’efficacité des antipsychotiques qui leur sont prescrits. En effet, il existe un lien entre certaines maladies psychiatriques et les cytokines - messagers moléculaires permettant la mobilisation des cellules du système immunitaire lors de l’attaque par un pathogène. De nouvelles études ont révélé que des dysfonctionnements de la réponse immunitaire et inflammatoire pourraient participer au développement de troubles psychotiques.

La médecine de demain selon le Pr Vallancien ? Des robots, des supergénéralistes et la fin des spécialistes

Anne Bayle-Iniguez
| 19.01.2017


Le Pr Guy Vallancien, 71 ans, est un habitué des positions iconoclastes sur la médecine et le système de santé. Invité à s'exprimer sur l'humanisme numérique, lors d'une rencontre organisée par l'agence Nile, l'urologue de l'institut mutualiste Montsouris s'en est donné à cœur joie.
 
Le Pr Vallancien a appelé ses confrères à faire confiance à la médecine robotisée plutôt qu'à la craindre. La « précision diabolique » des robots infirmiers et la pertinence des robots aides-soignants « capables de donner à boire ou de ramasser le livre tombé au sol de la personne alité » permettront aux médecins et aux soignants de « récupérer du temps médical pour mieux exercer leurs métiers », a plaidé l'académicien.

Souffrance des soignants : qui appelle la plateforme SPS ?

19.01.2017



Pour la plateforme téléphonique de SPS (Soins aux professionnels de santé), c'est déjà l'heure du premier bilan. Lancé le 28 novembre dernier pour répondre aux appels des professionnels de santé en situation de souffrance au travail, le numéro vert recense déjà plus de 250 appels à la mi-janvier, selon ses animateurs. Au bout du fil, les psychologues de "Pros-Consulte" répondent aux appels à l'aide des personnels de santé. La conversation dure en moyenne 20 minutes mais dépasse parfois l'heure.
Les premiers chiffres enregistrés par SPS montrent qu'un tiers des appelants sont des femmes et que les professions les plus représentées sont les infirmiers, les aides-soignants, les médecins et les pharmaciens. "60 % pourcent sont des hospitaliers et 40 % des libéraux. Les appels ont souvent lieu le lundi ou en fin de semaine, mais très peu le week-end ce qui montre qu'ils sont émis depuis le lieu de travail", précise de Dr Éric Henry, ancien président du SML et fondateur de l'association SPS.
Le Finistère, Paris et le Rhône sont pour l'instant les départements émetteurs de la majorité des appels. Les motifs d'appel sont divers mais l'épuisement professionnel arrive en tête (un quart des conversations téléphoniques), suivi par les demandes d'orientation (10 %), les conflits avec la hiérarchie (8 %), les dénonciations des conditions de travail (6 %) et les ressentis de harcèlement (6 %). "Le bilan d'activité de cette plateforme en un peu plus d'un mois démontre bien l'importance de la mise à disposition d'une structure d'écoute, d'orientation et de soutien des professionnels de santé en souffrance", estime SPS. 
Numéro vert SPS : 0 805 23 23 36

Accoucher dans la violence 1/2

Documentaires   Les Pieds sur terre Sonia Kronlund 

18.01.2017

Quelques minutes après avoir mis au monde sa petite fille, Estelle a subi une révision utérine sans anesthésie. Elle raconte la douleur et dénonce les violences obstétricales.


"J'étais une truie qu'on était en train de saigner."


De 1789 à la "Women's march" : quand les femmes battent le pavé

17.01.2017

Retour sur quelques grandes mobilisations féministes qui ont marqué l'Histoire française et occidentale, alors que les femmes sont appelées à manifester pour leurs droits à Washington ce 21 janvier, au lendemain de l'investiture de Donald Trump.

Des femmes participent à la manifestation du MLF en scandant des slogans contre le travail à temps partiel, en mars 1982 à Paris
Des femmes participent à la manifestation du MLF en scandant des slogans contre le travail à temps partiel, en mars 1982 à Paris Crédits : DOMINIQUE FAGET - AFP
La marche n'est pas un mode de manifestation classique pour les femmes. Il faut dire que l'appropriation de l'espace public par ces dernières n'est que très récente. Alors qu'un grand rassemblement pour défendre les droits des femmes est prévu le samedi 21 janvier à Washington, au lendemain de l'investiture de Donald Trump, nous revenons ici sur les quelques grandes mobilisations féministes qui ont marqué l'Histoire occidentale, et surtout l'histoire de France. Un voyage le poing levé, à travers quelques archives.

Octobre 1789 : Révolution française, les femmes marchent sur Versailles

La marche des femmes le 5 octobre 1789. Sur la droite, on aperçoit une bourgeoise entraînée par l'une des manifestantes.
La marche des femmes le 5 octobre 1789. Sur la droite, on aperçoit une bourgeoise entraînée par l'une des manifestantes. Crédits : Bibliothèque Nationale de France / Wikipédia
"Toute révolution, à partir de celle-là, conduira les femmes sur la scène publique ; l’étonnant eut été qu’elles ne furent pas là. Ce qui est aussi étonnant, c’est que les historiens, pendant des siècles, ont fait comme si elles n’étaient pas là." Yannick Ripa

Le corps des femmes en marche

Les Chemins de la philosophie   Adèle Van Reeth

20.01.2017

Journée spéciale "Ecrire le monde moderne « La longue marche des femmes » sur france Culture et dans les Chemins de la philosophie avec la philosophe Geneviève Fraisse !


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. Crédits : MARCOS DEL MAZO Citizenside - AFP

Vendredi 20 janvier, à l’occasion de la Women’s March sur Washington mais aussi celles de Los Angeles, Londres, Paris… programmées le 21 janvier en réaction à l’investiture de Donald Trump, France Culture consacre son antenne à la condition des femmes dans le monde.

L'hôpital Henri-Laborit préfère la coopération

17/01/2017



Christophe Verduzier accompagné du Dr Sylvie Péron (à gauche) et de la conseillère départementale Anne-Florence Bourat, présidente du conseil de surveillance. - Christophe Verduzier accompagné du Dr Sylvie Péron (à gauche) et de la conseillère départementale Anne-Florence Bourat, présidente du conseil de surveillance.
Christophe Verduzier accompagné du Dr Sylvie Péron (à gauche) 
et de la conseillère départementale Anne-Florence Bourat, présidente 
du conseil de surveillance.
Le centre hospitalier spécialisé de Poitiers a présenté une demande de dérogation d’adhésion au groupement hospitalier de territoire de la Vienne.
Non au groupement hospitalier de territoire (GHT). Lors des vœux du centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers présentés par le directeur Christophe Verduzier à l'ensemble du personnel, aux partenaires, aux élus et aux associations du secteur médico-social, le message est clair. « La demande de dérogation d'adhésion au groupement hospitalier de territoire n'est pas une position de repli » explique le directeur. Rappelons que l'objectif d'un GHT est d'intensifier la coopération entre les établissements pour optimiser le parcours de soins du patient.

« Le petit pervers polymorphe »… alias Trump, vu par le psychanalyste Michel Schneider

16.01.2017

New yorker
Sur « France Culture », ce lundi, dans le cadre d'une matinale « spéciale Psy », l'écrivain et psychanalyste Michel Schneider s'est employé à décrypter la Une du « New Yorker » montrant le président élu Donald Trump comme un gamin sur une voiture de manège.
Sa chronique n'est pas sans rappeler le dossier que « le Quotidien » consacrait en juin au milliardaire qui n'était encore que candidat. « Et si Trump était fou ? », nous interrogions-nous alors ; de même Michel Schneider constate que le 45e président des États-Unis, « petit pervers polymorphe »« enfant roi »« paranoïaque »« narcissique extrême »… constitue « à lui seul un vrai DSM5 ».

Les 1000 premiers jours de vie

Logo Le Grand Forum des tout-petits .

Le concept des 1000 premiers jours de vie

À la fin des années 80, l’épidémiologiste britannique David Barker1 montrait qu’un petit poids de naissance chez un bébé, lié à une sous-nutrition, augmentait le risque de survenue d’infarctus du myocarde à l’âge adulte.

Le burnout des jeunes psychiatres

16/01/2017





On connaît l’histoire du jeune psychiatre, épuisé par ses difficultés professionnelles, mais surpris de voir son aîné toujours guilleret. Il finit donc par l’aborder :
– Mon cher confrère, ne pouvant plus supporter les souffrances des patients, je suis accablé ! Je vais craquer à mon tour ! Mais vous, comment pouvez-vous tenir bon depuis toutes ces années ? Quel truc avez-vous pour résister au flot des malheurs humains auxquels nous sommes toujours confrontés ? Et son aîné de lui répondre :
– Comment, mon jeune ami ? Plaît-il ? Ah, zut, c’est vrai, j’ai encore oublié de changer la pile de mon sonotone !...
Si ce phénomène d’épuisement professionnel (le tristement célèbre burnout) n’épargne pas les médecins, aucune étude n’avait encore été consacrée, plus particulièrement, aux psychiatres en formation. Réalisée en mai et juin 2014 par l’Université de Colombie Britannique à Vancouver (Canada), une étude a ciblé « les résidents de tous les programmes canadiens de formation en psychiatrie. » Collectant notamment les évaluations à une échelle de type Likert (dans laquelle la personne interrogée exprime son degré d'accord ou de désaccord vis-à-vis d'une affirmation), cette enquête obtient un taux de réponses de 48 %, avec la participation effective de 400 futurs psychiatres.

Las Vegas au secours des handicapés











Paris, le samedi 14 janvier 2017 – Les nouvelles technologies sont souvent présentées comme porteuses d’amélioration pour les personnes souffrant de handicap. Cependant, les outils censés répondre à cette promesse relèvent parfois du gadget : non seulement ils restent difficiles à utiliser, mais surtout leurs bénéfices sont limités. Si le salon mondial d’électronique, le célèbre CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, qui s’est déroulé la semaine dernière a également vu son lot de dispositifs plus insolites qu’utiles, quelques projets ont retenu l’attention.
Beaucoup s’inscrivent dans des voies déjà exploitées depuis plusieurs années. Ainsi, BrainRobotics a présenté les dernières avancées de son projet de commercialiser une prothèse de main qui fonctionnerait grâce à l’enregistrement des signaux électriques des muscles résiduels. Plusieurs équipes de recherche ont mis en évidence ces dernières années la possibilité de mouvoir des prothèses en s’appuyant sur ces signaux électriques. Le projet de BrainRobotics vise à mettre le fruit de ces travaux à la portée des patients, en développant une prothèse dont le prix ne dépasserait pas 3 000 dollars (quand les premiers prototypes frôlent plusieurs dizaines de milliers) et dont le maniement ne nécessiterait que quelques semaines d’expérimentation à domicile.

Cannabinoïdes synthétiques : des zombies dans les rues de New York

21.01.2017





Le 12 juillet 2016, la presse grand public a titré sur « la vague de zombies » survenue dans un quartier de New York. En réalité, il s’agissait de 33 personnes intoxiquées par un cannabinoïde synthétique. Suite à cet évènement, des scientifiques de l’université de Californie ont réussi à se procurer des échantillons de sang et d’urine de 8 patients sur les 18 qui ont été transportés à l’hôpital. Après analyse des données, ils ont conclu que les potentialités de la substance identifiée sont en accord avec le puissant effet dépresseur observé chez les victimes de l’intoxication et décrit comme un comportement « de zombie ». Leur étude publiée dans The New England Journal of Medicine est un exemple de cette classe émergente de cannabinoïdes synthétiques « ultra-puissant » qui pourrait poser un problème de santé publique.

A Montréal, l’art prescrit pour un mieux-être

La cité canadienne propose plusieurs initiatives innovantes liant expression artistique et santé.

LE MONDE  | Par 
Le nouveau Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein du Musée des beaux-arts de Montréal.
Le nouveau Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein du Musée des beaux-arts de Montréal. Musée des beaux-arts de Montréal


« L’art fait du bien ! Il peut changer, améliorer, voire transformer la vie d’une personne. » En novembre 2016, le mécène québécois Michel de la Chenelière inaugurait un nouveau pavillon du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), comprenant un atelier international d’éducation et d’art-thérapie. Doté d’une salle de consultation médicale et d’espaces pour des activités artistiques, il s’appuie sur des programmes de recherche uniques au monde, menés avec des universitaires, médecins et thérapeutes, qui étudient les effets bénéfiques de l’art sur la santé.

jeudi 19 janvier 2017

Que signifie être de gauche en 2017 ?

par Elisabeth ROUDINESCO

Etre de gauche, c'est se réclamer du progrès et de l'idée qu'un individu peut se transformer au cours de la vie et qu'il n'est pas le fruit d'une hérédité figée de toute éternité.

 18/01/2017
STEPHANE MAHE / REUTERS
Des cartes postales en vente lors de l'université d'été 
du parti socialiste à La Rochelle le 28 août 2009. 
REUTERS/Stephane Mahe
Qu'est-ce que la gauche ? Le fait même de poser une telle question signifie que la gauche est en état de crise dans un monde ravagé par le terrorisme et confronté, depuis la chute du mur de Berlin et la destruction des tours du World Trade Center, à une formidable poussée de valeurs réactionnaires, anti-démocratiques et obscurantistes. Si nous n'étions pas dans une telle situation, on ne se demanderait pas ce qu'est la gauche, on n'aurait pas besoin de redéfinir son identité. J'ai donc envie de poser la question autrement : "De quoi la gauche peut-elle hériter aujourd'hui ?", de quels idéaux, de quel récit?
Issue d'une famille de résistants – mon père gaulliste et ma mère social-démocrate – j'ai le sentiment d'avoir toujours été politiquement de gauche en ce sens que j'ai été anticolonialiste et sartrienne, puis contestataire, en mai 1968, d'un enseignement figé qui ne prenait jamais en compte la moindre modernité littéraire, puis marquée par la pensée de Michel Foucault, Michel de Certeau, Louis Althusser, Jacques Derrida, Roland Barthes, Gilles Deleuze - auteurs aujourd'hui insultés en France, notamment par la droite, mais traduits et commentés dans le monde entier. J'ai toujours spontanément voté à gauche et j'ai été aussi très éloignée du "gauchisme": ni maoïste, ni trotskyste, ni anarchiste, etc. Mais je n'accepte pas comme on le fait aujourd'hui, que l'on compare le gauchisme à l'extrême-droite, comme s'il s'agissait de deux fanatismes en miroir. Rien n'est plus ridicule. Et de même, je n'aime pas que l'on assimile la droite républicaine à l'extrême-droite, car c'est bien souvent cette droite républicaine qui a su combattre la droite extrême. Il ne faut pas confondre le conservatisme éclairé avec la bêtise réactionnaire. C'est cela aussi être de gauche.