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mercredi 1 juin 2016

PILULE DU LENDEMAIN «Il faut arrêter d'avoir un regard culpabilisant sur la sexualité des jeunes»

Par Salomé Vincendon — 31 mai 2016 à 18:43
Selon des études indépendantes, «la pilule du surlendemain» EllaOne ne serait pas plus efficace qu'une autre.
Selon des études indépendantes, «la pilule du surlendemain» EllaOne ne serait pas plus efficace qu'une autre. Photo Mychele Daniau. AFP

La ministre de la Santé a annoncé lundi la simplification de l'accès à la pilule du lendemain dans les lycées et collèges, une avancée majeure pour la sexualité des adolescents.

Plus besoin d’être en situation de «détresse» pour se faire délivrer la pilule du lendemain dans les collèges et lycées. La nouvelle a été inscrite au Journal officiel samedi, et permet désormais de «réduire les délais d’accès» mais aussi de «faciliter le recours» à cette pilule, a expliqué lundi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, dans un communiqué.
Le personnel médical scolaire pouvait d’ores et déjà fournir un contraceptif, mais la grande nouveauté, c’est la suppression de la notion de détresse pour l’obtenir. «C’est primordial car cela rend plus légitime la prise de la contraception», assure Véronique Séhier, coprésidente du Planning familial. «Ceux qui la demandent n’ont désormais plus besoin de se justifier.»L’infirmier pouvait, jusque-là, refuser de donner un contraceptif à un élève s’il n’en avait pas envie, ou lui poser des questions sur les raisons de cette prise soudaine pour savoir s’il était vraiment en «détresse». De quoi déstabiliser, voire culpabiliser, rapidement les jeunes souvent gênés face aux professionnels. Pour Véronique Séhier, «il faut arrêter d’avoir un regard culpabilisant sur la sexualité des jeunes mais adopter une approche positive sur le sujet».Selon elle, c’est, entre autres, ce qui bloque aujourd’hui la discussion avec les adolescents.

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