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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 17 mai 2014

Résister au triomphe des extrêmes

LE MONDE Par 
Vers l'extrême extension des domaines de la droite, par Luc Boltanski Arnaud Esquerre, Editions Dehors, 76 pages, 7,50 €.
C'est l'un des ouvrages les plus vifs, concis et combatifs sur la montée aux extrêmes de la société française. L'un des plus polémiques et construits aussi. Une « analyse engagée » sur « l'inquiétante étrangeté » de notre situation politique menée par les sociologues Luc Boltanski et Arnaud Esquerre. Focalisation obsessionnelle sur la francité de Christiane Taubira, fantasme de l'indifférenciation des gens et des genres à propos des Journées de la jupe ou des ABCD de l'égalité, convergences des haines lors des manifestations de Jour de colère : les lignes ne cessent de bouger, les frontières de se déplacer. Et c'est sans conteste la droite qui, aujourd'hui, semble « fascinée ou médusée par ses extrêmes », constatent les deux auteurs. C'est elle aussi qui est en train d'emporter la bataille des idées, l'hégémonie culturelle, la guerre des identités.

Exposition // Charcot, une vie avec l’image

Main
Exposition du 14 mai au 9 juillet 2014
Église Saint-Louis, Pitié-Salpêtrière, Paris
À la croisée de la médecine, de l’histoire de l’art et de la création plastique contemporaine, l’exposition Charcot, une vie avec l’image établit, à l’instar de l’œuvre de l’illustre professeur de la Salpêtrière, reconnu comme le père de la neurologie et de la psychiatrie moderne, une circularité entre observation, texte et image, à travers une scénographie accessible au plus grand nombre.
 La salpé.charcotInstallée au cœur de l’ensemble hospitalier de la Pitié-Salpêtrière, l’église Saint-Louis accueille l’exposition qui se tiendra du 14 mai au 9 juillet 2014, réactivant ainsi le lien entre la figure de Jean-Martin Charcot (1825-1893), qui pratiqua dans cet hôpital à partir de 1862, et sa méthode de recherche. Déterminante pour les avancées de la médecine moderne, celle-ci était en prise directe avec la vie et les souffrances des patients.Charcot, une vie avec l’image constitue un double hommage, autant qu’un manifeste, en direction de Charcot et de son travail, mais également de celles et ceux, patients anonymes ou célèbres, qui affrontent la maladie psychique.
Cette exposition est l’aboutissement de travaux scientifiques menés depuis plus de dix ans par Catherine Bouchara, médecin à la Pitié-Salpêtrière. Outre le Musée de l’AP-HP et le fonds Charcot de l’Université Pierre et Marie Curie, la commissaire et auteur du livre « Charcot, une vie avec l’image » (2013, Éditions Philippe Rey) a eu accès aux archives de la famille Charcot et a retracé l’exemplarité de son parcours et de sa méthode.

Comment, avec Félix Guattari, j’ai rencontré Jean Oury à La Borde

Publié le 16/05/2014




En 1995, le cinéaste Nicolas Philibert réalisait un film documentaire sur la clinique de La Borde. Cette image est en extraite. Vous pouvez en voire un extrait ici
- En 1995, le cinéaste Nicolas Philibert réalisait un film documentaire sur la clinique de La Borde. Cette image est en extraite. Vous pouvez en voire un extrait ici -

C'
était en mars 1987. Au Monde, notre confrère Daniel Vernet nous avait mis en contact avec Félix Guattari.  Coup de fil. «Une urgence psychiatrique et journalistique», nous dit-il. Rendez-vous au 5-7 rue des Italiens. Direction la Sologne, Guattari au volant. Solide casse-croûte sur l’autoroute. Commune de Cour-Cheverny. Clinique de La Borde.

C’était de longue date un lieu mythique et controversé pour qui, alors, se piquait de psychiatrie. Et plus encore d’antipsychiatrie, cette contre-discipline déjà sur le déclin. C’était aussi un lieu où, loin de Paris, officiait, depuis longtemps déjà Guattari. Un lieu où des personnalités célèbres étaient venues. Ou le disaient.


Jean Oury, chef de file de la psychothérapie institutionnelle, est mort

Le Monde.fr | Par 
Le psychiatre et psychanalyste français Jean Oury, internationalement connu pour être le chef de file de la psychothérapie institutionnelle française, est mort le 15 mai au soir, dans sa clinique de La Borde, à Cour-Cheverny (Loir-et-Cher), a annoncé son élève et ami Pierre Delion, professeur de pédopsychiatrie à Lille. Il a succombé à un cancer du pancréas.
La vie de Jean Oury, né le 5 mars 1924 à La Garenne-Colombes, tend à se confondre avec son œuvre à la clinique de La Borde, un lieu qu'il avait fondé en 1953 et qu'il avait su maintenir en vie malgré toutes les difficultés.
ANALYSÉ PAR JACQUES LACAN
Jean Oury n'était pas le fondateur, mais l'héritier de la psychothérapie institutionnelle.

Psychiatrie à Berck : réelles maltraitances ou dénonciations calomnieuses?


Auch. Le conseil général à l'écoute des salariés de l'hôpital psychiatrique en colère

le 14/05/2014


Auch. Le conseil général à l'écoute des salariés de l'hôpital psychiatrique en colère
Auch. Le conseil général à l'écoute des salariés de l'hôpital psychiatrique en colère

Les employés du centre hospitalier spécialisé ne baissent pas les bras : leurs revendications — fin de la prime au mérite, embauche des CDD, et tableau de réorganisation révisé — ne varient pas depuis 2013. Mais l'Agence régionale de la santé (ARS) affiche toujours une fin de non-recevoir à ces demandes, en dépit parfois de réunions et de documents signés affirmant le contraire. «Rien ne bouge, proteste Nicolas Pellizzari, le secrétaire de la CGT de l'établissement. Alors on a décidé de rencontrer le conseil général, qui préside le conseil de surveillance, pour le mettre face à ses responsabilités. 


Distances





Paris, le samedi 17 mai 2014 – L’autre peut il n’être qu’un objet d’observation, d’investigations ? Cette question de la « distance » avec le sujet examiné est au cœur de l’éthique et de la pratique médicale. Cette « distance » qui permet la réflexion empêche-t-elle l’empathie ? Longtemps, certains êtres n’ont été traités que comme des objets d’études. Il en fut ainsi par exemple des « tatoués ». Les inscriptions que de nombreux anciens bagnards avaient choisi de marquer sur leur peau avaient inspiré à certains scientifiques du XIXème siècle de savantes réflexions sur la criminologie et en filigrane sur la prédestination. Ainsi, la distance avec leurs sujets d’étude leur faisait lire les tatouages comme des instruments permettant de prédire la dangerosité ! Que disent-ils en réalité ces tatouages ? C’est une des questions effleurées par la belle exposition proposée par le Quai Branly à Paris qui comme souvent est riche de diversité et nous offre l’occasion de prendre de la distance avec la perception antique et moderne du tatouage, pour en découvrir les autres portées symboliques à travers le monde. 

Si c’est un fou…


Distance. C’est un terme qui semble peser sur les débuts de la psychiatrie. Sur ces années où le patient était laissé, quasiment nu, au milieu d’un amphithéâtre de carabins et mandarins, devisant sur la « folie » du sujet, comme s’il était à peine présent. Cette époque est retracée par l’exposition Charcot présentée à l’Eglise Saint Louis de l’hôpital de la Pitié Salpetrière. Intitulée « Une vie avec l’image », cette manifestation donne à voir des dessins, des aquarelles, des textes de Charcot où toujours est interrogée cette question de la distance, de son franchissement. L’exposition et ces différents axes (chronologique et thématique) met également en rapport les œuvres du médecin avec celles d’artistes contemporains, abolissant les frontières, les distances entre la science et l’art, mais aussi celles entre le présent et le passé, puisque l’un des temps forts de cette manifestation est l’évocation d’une leçon de Charcot. 




Un combat originel







Paris, le samedi 17 mai 2014 – Drôle d’endroit pour une rencontre. Certains, rêveurs et un brin mièvres y verront la confirmation que les flèches de Cupidon piquent n’importe où. D’autres plus cyniques jugeront plutôt qu’il s’agit de la confirmation que même en amour il n’y pas de hasard. Il était le président de l’association Procréation médicalement anonyme (PMA). Elle venait d’apprendre à l’âge de 29 ans que sa naissance avait été permise grâce à un donneur de sperme anonyme. Quatre ans plus tard, ils convolaient en juste noces. Mais l’histoire ne dit pas s’ils auront beaucoup d’enfants. 

Frères et sœurs anonymes

Car Audrey Kermalvezen, 34 ans, avocate spécialisée dans la bioéthique qui vient de publier « Mes origines, une affaire d’Etat » aux éditions Max Milo préférerait avant de donner naissance à un enfant lever un doute. Son mari ayant été comme elle conçu grâce au don d’un donneur de sperme, comment exclure qu’ils ne soient pas frère et sœur ? Le « risque » bien sûr est extrêmement faible et pourrait n’être qu’un prétexte supplémentaire pour justifier son combat en faveur non pas de la levée de l’anonymat des donneurs de sperme, mais de la possibilité pour les enfants issus d’un don de découvrir après leur majorité l’identité du donneur, si celui-ci l’accepte, à la manière de ce qui existe pour les femmes accouchant sous X.

vendredi 16 mai 2014

Vincent Lambert : les 4 rapports ont été remis au Conseil d’État

16/05/2014

Après l’expertise médicale rendue par les Prs Marie-Germaine Bousse, Lionel Naccache et Jacques Luauté, le Conseil d’État a désormais en main les quatre avis qu’il avait sollicités pour statuer sur le sort de Vincent Lambert, en état pauci-relationnel à la suite d’un accident de la route, en 2008. L’Assemblée du contentieux avait saisi le 14 février dernier l’Académie nationale de médecine (ANM), le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) pour avoir leurs observations écrites, de caractère général, sur les notions d’obstination déraisonnable et de maintien artificiel de la vie, notamment pour des personnes en état pauci-relationnel. L’enjeu n’était pas tant de s’exprimer sur le cas précis de Vincent Lambert, que d’éclairer le Conseil d’État à rendre sa décision, d’ici l’été.

CNOM : qu’est-ce que déraisonnable ?

Le CNOM insiste d’abord sur la singularité de chaque cas, qui requiert une réponse spécifique de la part du médecin, seul responsable. La question qui se pose à lui est « à partir de quand cette obstination de bien faire, soutenue par le principe éthique de bienfaisance, pourrait-elle devenir déraisonnable ? »

Les expatriés déprimés peuvent consulter des psys à distance

Par  ,  | Publié le 16/05/2014

Des médecins au Népal effectuent des consultations par Internet le 26 mars 2010 (illustration)
Des médecins au Népal effectuent des consultations par Internet le 26 mars 2010 (illustration)
Crédit : AFP / PRAKASH MATHEMA

Les expatriés déprimés ont souvent du mal à trouver des psychologues ou psychiatres parlant leur langue. Ce qui a conduit des thérapeutes à lancer des consultations à distance.

Quand on est expatrié, difficile de trouver un interlocuteur pour soigner un coup de cafard ou une déprime plus profonde: ce constat a conduit des thérapeutes à lancer des consultations de psychiatrie et psychologie à distance, un concept qui commence à séduire entreprises et ONG.

Habituée des missions humanitaires en Afrique, Julie, 29 ans, a vécu il y a quelques mois une expérience difficile: "J'étais dans un endroit reculé, avec des conditions de vie compliquées; j'avais énormément de travail et la frustration de ne pas pouvoir apporter toute l'aide voulue à la population locale. En fait, j'étais proche du 'burn out' ", raconte-t-elle.

"J'ai trouvé le soutien qui me manquait lorsque je suis loin"

De retour à Paris, avant de repartir sur une autre mission, elle découvre l'existence de consultations psy à distance, spécialement conçues pour des personnes expatriées ou en mobilité. Pour se rassurer avant de "sauter le pas", elle prend un premier rendez-vous à Paris dans le cabinet de l'une des psychologues du projet. Depuis, elle téléconsulte régulièrement avec elle. "J'ai trouvé le soutien qui me manquait lorsque je suis loin", affirme-t-elle aujourd'hui.
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Plus de 5500 pétitionnaires La proposition de loi sur la résidence alternée inquiète les médecins

par
|
Publié le 16 Mai 2014

Les députés examineront lundi une proposition de loi sur l’autorité parentale. Les spécialistes dénoncent dans une pétition un risque de systématisation de la résidence alternée, un mode de garde pouvant être nocif pour les enfants.

« Nous considérons que le projet de loi envisageant la résidence alternée paritaire comme mode de garde prioritaire en cas de séparation parentale fait courir un risque prouvé pour le développement affectif des enfants ». Dans une pétitionsignée à ce jour par plus de 5500 pédopsychiatres et psychologues, des spécialistes s’inquiètent de la systématisation de la résidence alternée de l’enfant en cas de divorce. La proposition de loi socialistesur l’autorité parentale, qui doit être étudiée par les députés à partir de lundi, pose en effet comme principe de fixer, sauf circonstances exceptionnelles, la résidence de l’enfant au domicile de chacun de ses parents.

Ni bonne ni mauvaise solution a priori
Selon les chiffres du ministère de la Justice, la part d’enfants mineurs pour lesquels une résidence alternée a été prononcée est déjà passée de 9,9 % en 2004 (14 000 familles concernées) à 16,4 % en 2012 (27 000 familles concernées). Pour les signataires du texte, graver dans le marbre législatif le système « une semaine chez papa, une semaine chez maman » répond certes aux revendications des associations de pères mais n’est pas forcément dans l’intérêt de l’enfant. « Cette recherche de l’équité par la symétrie absolue entre les 2 parents est potentiellement dangereuse pour l’enfant. Le système de garde doit s’envisager au cas par cas. Il n’y a ni bonne ni mauvaise solution a priori et surtout, il n’y a pas de système qui évite la souffrance », insiste le Dr Marie-Michèle Bourrat, pédopsychiatre et présidente de la société française de pédopsychiatre et présidente de la société française de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.



 psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

Fichiers de l’AP-HP : deux poids, deux mesures

09/05/201


Paris, le vendredi 9 mai 2014 – Peu après la révélation de l’existence de fichiers d’évaluation de médecins ou d’infirmiers constitués illégalement car en contravention avec la loi informatique et liberté, le patron de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch indiquait qu’avait été envoyée aux directions une injonction afin qu’elles vérifient que les différentes applications utilisées pour gérer le personnel sont bien conformes à la loi. Au-delà de cette transparence affichée, la gestion des affaires révélées au grand public (celle des chirurgiens de Georges Pompidou et celles des infirmières de Robert Debré) est marquée par une forte ambiguïté. C’est ce que met en lumière pour nous ici le professeur Bernard Granger, membre de la commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP. Il confirme à travers son analyse que pour la direction de l’AP-HP, le plus grand affront n’est peut-être pas l’existence de fichiers illégaux mais leur découverte. 

Par le professeur Bernard Granger*

Sur le blog de Luc Périno

16.05.2014

Cette semaine, l’auteur d"Humeurs médicales" disserte sur l’inutilité de certaines recherches cliniques et passe en revue, Lancet à l’appui, toutes celles qui ont pour résultats premiers... d’enfoncer des portes ouvertes ! A commencer par une toute récente qui comparait la mortalité des nonagénaires à l’hôpital avec les personnes âgées de moins de 90 ans...


jeudi 15 mai 2014

Après-midi d'étude le 14 juin 2014 4ème après-midi de l'atelier "psychologue à l'oeuvre" - L'inscription professionnelle du jeune psychologue clinicien.



Samedi 14 juin 2014 de 13h à 18h
Participation 10 euros – étudiants 5 euros, présentation de justificatif. Inscriptions et renseignements : 06 61 72 46 48. Envoyer un chèque à APCOF, 191, rue de Crimée, 75019 Paris

Centre Hospitalier Sainte-Anne, 
1 rue Cabanis, 75014 Paris, 
Métro Glacière
Amphithéâtre Morel
Pavillon Magnan





La dépression, maladie n°1 des ados

14.05.2014

La dépression est la principale cause de maladie et de handicap des jeunes âgés de 10 à 19 ans, selon un rapport publié mercredi par l'OMS sur la santé des adolescents. En outre, l'organisation note que les trois causes principales des décès des adolescents dans le monde sont «les accidents de la route, le SIDA et le suicide». «Nous espérons que ce rapport va attirer plus d'attention sur la santé des 10-19 ans et qu'il servira à déclencher une action accélérée» sur leurs problèmes de santé, a expliqué le Dr Flavia Bustreo, directrice-générale adjointe pour la santé des femmes et des enfants à l'OMS.

Le cerveau, bientôt un ordinateur comme les autres ?

17/05/2014




Fok et Alex Neckar, les deux doctorants ayant développé le Neurogrid
Stanford, le  samedi 17 mai 2014 – Depuis l’avènement de l’informatique, des ingénieurs poursuivent un rêve : mettre au point un système qui pourrait concurrencer le cerveau. La tâche est plus qu’ardue, car bien que truffé de bugs, notre encéphale n’est pas dénué d’avantages. Il jouit en effet d’une puissance jusqu’à aujourd’hui inégalée tout en consommant une énergie très faible. A titre de comparaison, un ordinateur nécessiterait 15 à 20 mégawatts pour réaliser des tâches qui n’imposent à notre cerveau qu’une dépense énergétique de 20 à 30 watts. Pour approcher ce rendement exceptionnel, des équipes du monde entier ont multiplié les prouesses techniques, réduisant les unes après les autres le nombre de processeurs nécessaires pour simuler le travail de nos neurones, sans pourtant jamais égaler le cerveau. 

Une dépense énergétique 40 000 fois moindre que les ordinateurs actuels

Sans atteindre non plus ce but, des jeunes chercheurs de l’université de Stanford, conduits par Kwabena Boahen ont franchi une étape très importante.


Un émir se paye tout un étage dans un hôpital public français

AFP

Un riche émir du Golfe a privatisé début mai un étage d’un hôpital public en région parisienne, demandant plusieurs aménagements comme l’installation de douchettes dans les WC ou de mobilier, a confirmé vendredi à l’AFP le syndicat SUD. Neuf chambres du 7e étage de l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), ont été réservées entre le 8 et 14 mai pour accueillir l’homme d’affaires, dont le nom n’a pas été communiqué, et les personnes qui l’accompagnaient (gardes du corps, famille), a précisé l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), confirmant une information du Canard enchaîné.

mercredi 14 mai 2014

La première année d'études de santé, un « gâchis humain »

LE MONDE |  |Par 
Le concours d'entrée à la deuxième année d'études de santé, à Marseille-La Timone, en 2012.
Une « fabrique d'exclus », un « gâchis humain » : c'est ainsi que Monique Sassier, médiatrice de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, qualifie la première année commune aux études de santé (Paces), dans son rapport 2014 publié mercredi.
Le malaise de cette filière est identifié. La sélection est terrible. Parmi les 56 000 meilleurs bacheliers des séries scientifiques, seuls 12 807 lauréats (dont 7 492 en médecine) sont gardés, après un an de travaux à marche forcée – le nombre de places est fixé chaque année par un numerus clausus qui varie selon la filière. Cela représente plus de 43 000 déçus chaque année. Dans certaines facultés parisiennes, c'est un carnage : 80 % des bacheliers avec mention « bien » et 20 % des mentions « très bien » sont recalés.
Que deviennent-ils ? Ils ressentent un « sentiment d'abandon par l'institution universitaire », selon la médiatrice.

Prendre le contrôle de ses rêves grâce à la fée électricité

12 mai 2014
(AFP) - Devenir spectateur de ses propres rêves pour mieux en prendre le contrôle? Il suffit d'un léger courant électrique impulsé au bon moment dans certaines zones du cerveau et le tour est joué, selon des chercheurs allemands qui en ont fait l'expérience sur des cobayes humains.
Le bon moment, c'est le sommeil dit "paradoxal", une phase du sommeil au de laquelle les rêves dont on se souvient se produisent et durant laquelle l'activité électrique du cerveau est proche de celle de l'éveil.
Sauf qu'en temps normal, le rêveur n'est pas "lucide": il ne peut anticiper ce qui va se produire et surtout, n'a généralement pas conscience qu'il s'agit seulement d'un rêve et non d'une expérience réelle.
Le "rêve lucide", lui, est un état dans lequel le sujet sait qu'il est en train de rêver, et qui lui permet parfois d'influencer son rêve en prenant le contrôle sur ses  et de modifier son issue, en mettant en fuite quelqu'un qui le traque par exemple. Ces rêves lucides semblent être le fruit du hasard, mais ils pourraient aussi résulter d'un apprentissage, notamment à travers certaines formes de méditation bouddhiste.
Des recherches menées en laboratoire ont établi un lien entre les rêves lucides et une certaine forme d'activité électrique dans le cerveau, des "ondes gamma" dans les régions frontales et temporales qui sont lisibles sur les électroencéphalogrammes (EEG). Mais la nature de ce lien restait floue jusqu'à présent.
- Comme 'sur un écran' -
Ursula Voss,  spécialiste du sommeil à l'Université Goethe de Francfort (Allemagne), et son équipe ont procédé à une série d'expériences sur 27 hommes et femmes pour y voir plus clair.

Accouchement prématuré : quand le passé rattrape les mères

07/05/2014


Les femmes adoptées ou placées dans une famille d’accueil ont un risque accru d’accouchement prématuré, c’est ce que démontre une étude réalisée aux Etats-Unis. Elle a été menée auprès de 302 femmes qui avaient été soit adoptées soit placées en famille d’accueil avant l’âge de 18 ans. Elles étaient toutes issues d’un milieu socioéconomique défavorisé.

Van Gogh et Artaud, la rage sur grand écran

LE MONDE | 
Kirk Douglas dans "La Vie passionnée de Vincent Van Gogh" de Vincente Minnelli, 1956.
En marge de l'exposition « Van Gogh/Artaud. Le suicidé de la société », le Musée d'Orsay programme dans son auditorium une quinzaine de films répartis en deux cycles, « Artaumania » et « Van Gogh à l'écran ». Le premier s'intéressant aux incursions occasionnelles de l'acteur-écrivain au cinéma, le second aux diverses façons dont les cinéastes ont investi la figure tragique du peintre maudit.
Antonin Artaud, homme de théâtre, proche de l'avant-garde cinématographique française des années 1920 (Louis Delluc, René Clair, Jean Epstein, Abel Gance, Germaine Dulac et Marcel L'Herbier), écrivit des textes pleins de vigueur et d'enthousiasme sur cet art nouveau dont il avait très vite entrevu quelles possibilités expressives et quasi médiumniques il offrait au comédien : « Au cinéma, l'acteur n'est qu'un signe vivant. Il est à lui seul toute la scène, la pensée de l'auteur. »

L'ACMMSM anime le gala annuel des Prix des champions de la santé mentale

QUEBEC OTTAWA, le 5 mai 2014 /CNW/ - Aujourd'hui, l'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) animera le douzième gala annuel des Prix des champions de la santé mentale au Château Laurier àOttawa. Chaque année, l'ACMMSM choisit un groupe de champions dans le cadre d'une campagne nationale de candidatures visant à nommer et à reconnaître les Canadiennes et les Canadiens qui ont apporté une contribution exceptionnelle dans le domaine de la santé mentale.
« Nous sommes très enthousiastes à l'idée de présenter les Champions de la santé mentale cette année » a affirméFlorence Budden, présidente de la campagne 2014 de l'ACMMSM. « L'ACMMSM ainsi que toutes ses organisations membres sont très fières de rendre hommage à ces personnes et à ces organismes remarquables en tant que nos champions pour 2014. Nous avons reçu des douzaines de candidatures dans toutes les catégories cette année, et le choix n'a pas été facile. Cependant, nous sommes tous confiants que les gagnants de cette année représentent véritablement ce que le Canada a de mieux à offrir dans le domaine de la santé mentale ».

DE L’HÔPITAL PSYCHIATRIQUE À LA GALERIE D’ART

QUEBEC
5 mai 2014


Jennifer Ottaway est affligée d’une maladie mentale. Cela ne l’empêche pas d’être une artiste peintre, de produire des oeuvres qui seront exposées, comme le font une cinquantaine d’autres peintres, à la galerie Vincent et moi, dans l’ex-centre hospitalier psychiatriqueRobert-Giffard de Québec.

mardi 13 mai 2014

Les enfants de la rose verte


Qui soigne-t-on, que soigne-t-on, comment ça soigne ?
Comment communique-t-on avec des enfants qui ne parlent pas ou peu, qui semblent indifférents à la relation humaine quelle qu'elle soit ?
Comment l’enfant autiste peut-il sortir de sa bulle ?
Comment les parents vivent-ils la souffrance de leur enfant et la thérapie au long cours dont il bénéficie ?



Dans un hôpital de jour d’un secteur de pédopsychiatrie, nous avons filmé librement les enfants et leurs soignants dans leurs activités thérapeutiques et éducatives, ainsi que des parents.



La pédopsychiatrie « à la française », fondée sur une longue pratique clinique, une constante recherche théorique et l’intégration d’approches diversifiées, exige que tout ce qui fait l’humanité du sujet autiste reste au centre de la préoccupation des soignants dans un travail de pensée permanent et que la parole soit au cœur de la dynamique soignante.



Qu’est-ce que la psychothérapie institutionnelle ?
Comment soigne-t-on en respectant la singularité de chaque enfant qui souffre d’autisme ?
Tel est le questionnement de ce film.

Les enfants, les parents et les soignants de la Rose Verte en témoignent.