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jeudi 19 juin 2014

L'ARS Île-de-France demande aux syndicats de Paul-Guiraud de cesser leur blocage de l'hôpital

Alors que le blocage perdure au GH Paul-Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne), l'ARS Île-de-France appelle par communiqué les organisations syndicales à reprendre le chemin du dialogue et de la négociation avec la direction de l'établissement psychiatrique. L'intersyndicale CFDT, CGT, FO et Sud occupe depuis le 2 juin, en dépit d'une ordonnance du Tribunal administratif de Melun, les locaux administratifs et la cour d'honneur de l'hôpital dans le cadre d'une mobilisation contre un projet de refonte de la durée quotidienne du travail. Celle-ci doit passer le 1er août de 8 heures à 7 heures 36, engendrant une baisse du nombre de jours de RTT de 27 à 23,5 jours cette année, puis à 18 jours en 2015 (lire ci-contre).

"L'organisation du temps de travail du GH Paul-Guiraud mise en place en 2002 génère 27,5 jours de RTT. Ce nombre est très inhabituel puisque les organisations les plus fréquentes dans les établissements génèrent 15 jours de RTT. Une telle situation est très coûteuse en ressources humaines", souligne l'ARS. Selon elle, le projet de la direction entend donc rapprocher l'hôpital des organisations les plus fréquentes, "tout en situant encore l'établissement dans une moyenne haute". Assurant que cette réorganisation ne modifie en rien la durée annuelle du travail, l'agence rappelle également que "l'emploi n'est pas en cause, puisque l'établissement prévoit des redéploiements pour améliorer le service rendu et mettre en œuvre les actions identifiées dans l’avenant au projet médical".

Sur le dialogue social lui-même, l'ARS argue par ailleurs qu'il n'y a "pas de tabou" à discuter de l'organisation du temps de travail à Paul-Guiraud. Encore faut-il, note l'agence, qu'un conflit social n'engendre pas des atteintes aux personnes et aux biens ou autres actes mettant en cause la sécurité des patients. De fait, "le rétablissement du dialogue social est possible à tout moment sans autre préalable que le retour à la légalité et le respect des personnes", conclut l'ARS, réaffirmant son soutien à la direction de l'hôpital psychiatrique francilien.
Thomas Quéguiner

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