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mardi 14 janvier 2014

Les discussions sur le statut des sages-femmes reprennent en présence des praticiens hospitaliers

Les discussions sur le statut des sages-femmes hospitalières ont repris ce 13 janvier au ministère des Affaires sociales et de la Santé. Etaient conviés à cette réunion de travail les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique hospitalière (FPH), les cinq intersyndicales représentatives des Praticiens hospitaliers (PH), le Collectif des sages-femmes, l’Ordre des sages-femmes, les représentants des conférences et la FHF. 

Le groupe de travail, constitué par la ministre Marisol Touraine suite au mouvement de grève des sages-femmes entamé le 16 octobre dernier, a ainsi été élargi, comme annoncé le 20 décembre (lire ci-contre). Il intègre donc désormais les représentants des PH, notamment. Une présence qui ne sied pas aux syndicats de la FPH, CGT, CFDT, FO, Sud et Unsa. Ceux-ci ont d'ailleurs adressé une lettre à la ministre le 9 janvier. Cette décision d'associer les PH compromet, selon l'intersyndicale, "l'état d'esprit" de la concertation qui a prévalu jusque-là. Les PH seraient placés "en position "d'arbitres" des évolutions statutaires souhaitées par les sages-femmes", s'explique l'intersyndicale. "Les sages-femmes que nous représentons se sont mobilisées pour la reconnaissance de leur autonomie professionnelle et considèrent que l'avis des médecins constituerait une forme de mise sous tutelle contre laquelle elles s'élèvent", poursuit-elle. Cette dernière exige par ailleurs l'ouverture de négociations salariales sans attendre la fin des travaux en cours, annoncée pour la fin mars. Elle demande aussi "un travail complet de révision des décrets de périnatalité", ainsi qu'"une véritable réflexion de fond sur les conditions de travail des sages-femmes".

Le Collectif des sages-femmes demande pour sa part que Marisol Touraine tranche cette question controversée du statut (lire ci-contre) d'ici fin février, et non pas d'ici fin mars comme prévu. "Le collectif n'est pas dupe sur les échéances électorales qui se télescopent avec le calendrier proposé", écrit-il.
Sandra Jégu 

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