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dimanche 24 novembre 2013

" A l'inverse des immolations, ces gestes ne sont pas théâtralisés "

24/11/2013


" A l'inverse des immolations, ces gestes ne sont pas théâtralisés "

24/11/2013
Thierry Fouet, cadre santé au CHU de Niort, est coordinateur de la prévention suicide dans les Deux-Sèvres. - Thierry Fouet, cadre santé au CHU de Niort, est coordinateur de la prévention suicide dans les Deux-Sèvres.Thierry Fouet, cadre santé au CHU de Niort, est coordinateur de la prévention suicide dans les Deux-Sèvres.
Thierry Fouet, cadre santé au CHU de Niort, est coordinateur de la prévention suicide dans les Deux-Sèvres.
Comment expliquer la recrudescence du nombre de suicides sur les voies ferrées ?
« Les morts violentes par précipitation (du haut d'un bâtiment, sur les routes ou sur les rails), de manière générale, représentent aujourd'hui 8 à 10 % des décès par suicide au niveau national. Ce constat s'explique en partie, à mon avis, par un phénomène de désespérance propre à notre société actuelle : la crise économique a généré de nombreux discours défaitistes dans notre pays, et les Français ressentent une diminution de la solidarité qui les liait. A cela s'ajoute un " effet de contagion " généré par l'augmentation des actes suicidaires violents. »
Quel est le profil des personnes qui se suicident sur les rails ?
« Il s'agit souvent de personnes possédant des antécédents psychiatriques. Leur éparpillement psychologique se traduit, lorsqu'elles passent à l'acte, par l'utilisation d'un moyen violent, qui leur laisse très peu de chances de survivre.
Ces personnes semblent par ailleurs très résolues. Le suicide sur une voie de chemin de fer, en effet, ne répond pas à une impulsion. Il implique, la plupart du temps, de se rendre dans un lieu précis, et laisse donc le temps de s'interroger, de réfléchir à son geste. »

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