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lundi 11 février 2013

Le Sénat examinera la création des maisons de naissance le 28 février

Le Monde.fr avec AFP | 

Gérées par des sages-femmes de façon autonome, les maisons de naissance sont en liaison étroite avec les maternités afin de concilier sécurité et approche physiologique de la naissance.
Gérées par des sages-femmes de façon autonome, les maisons de naissance sont en liaison étroite avec les maternités afin de concilier sécurité et approche physiologique de la naissance. | AFP/DIDIER PALLAGES

Le Sénat examinera le 28 février une proposition de loi visant à autoriser les maisons de naissance, qui permettent aux femmes d'accoucher sans être hospitalisées. "Ces maisons proposent aux femmes une alternative à l'hospitalisation classique. Les sages-femmes y réalisent un accompagnement global", explique Muguette Dini, sénatrice (UDI) du Rhône, à l'origine du texte.
GROSSESSE NORMALE
Serpent de mer de la politique de périnatalité, les maisons de naissance sont des structures peu médicalisées. Le suivi y est assuré uniquement par une sage-femme dès le début de la grossesse, pendant l'accouchement et après.

Seules y sont admises les femmes dont la grossesse est normale, sans pathologie particulière. Ces maisons de naissance devront toutefois être "attenantes à une maternité et conclure une convention avec elle" pour permettre un transfert en cas d'urgence, souligne Mme Dini.

"La naissance et la grossesse, qui sont hypermédicalisées, ne doivent pas être considérées comme une maladie. Cette alternative porte un immense espoir", estime Marie-Josée Keller, présidente du Conseil national de l'ordre des sages-femmes.
Des maisons médicales existent en Australie et au Québec et dans de nombreux pays européens : Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Belgique, Espagne, Italie, etc. Elles y assurent "entre 3 % et 5 % des accouchements", selon Mme Keller. "Bien sûr, ces structures concernent un nombre minime de femmes, mais elles portent un certain nombre de messages", dit-elle.
PROJETS PILOTES
En France, quelques projets pilotes ont été mis en place, comme à Pontoise ou à la maternité des Bluets à Paris, mais, faute de cadre juridique, les accouchements doivent se dérouler sur le plateau technique de la maternité où ils sont implantés. "Nous attendons le vote de cette loi pour permettre à nos structures de fonctionner normalement", a témoigné Catherine Bernard, présidente de l'association CALM (Comme à la maison), partenaire de la maternité des Bluets.

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