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mercredi 12 septembre 2012

Tarifs, télétransmission : les psychiatres privés font part de leur exaspération à la CNAM

Les psychiatres privés du SNPP (Syndicat national des psychiatres privés) avaient rendez-vous ce mardi après-midi au siège de l’Union nationale des caisses d’assurance-maladie (UNCAM). Cette réunion technique, qui a duré trois heures, s’est déroulée en dehors de toute négociation conventionnelle. Le syndicat souhaitait exprimer le sentiment d’exaspération que ressent la profession depuis plusieurs mois et faire état du désir d’une partie des praticiens de se déconventionner.

De nombreuses procédures disciplinaires

Lors de ce rendez-vous, les psychiatres privés ont exprimé leurs craintes sur les conséquences de l’obligation de télétransmission. « Nous sommes 2 200 psychiatres, soit plus d’un tiers de la profession, à ne pas télétransmettre du tout, explique le Dr Michel Marchand, président du SNPP. Cela répond à la volonté de préserver la confidentialité du patient et de maintenir l’acte de paiement qui fait partie du traitement ».
De nombreux praticiens font l’objet de procédures disciplinaires engagées par les caisses locales. « Nous serons là pour défendre ces confrères devant les commissions paritaires locales (CPL) », affirme le Dr Marchand.

Des doutes sur le P4P

Les psychiatres ont par ailleurs fait part des doutes suscités par la mise en place du paiement à la performance (P4P). Environ 15 % des psychiatres ont rejeté ce dispositif, refusant de recevoir de l’argent en contrepartie de l’atteinte d’objectifs alors que 4 % des médecins ont refusé le P4P au niveau national.
Les psychiatres privés ont enfin demandé une hausse significative du tarif de la consultation (CNPSY), pourtant réévalué à 37 euros en mars 2012. « Ce coup de pouce (2,70 euros) était un rattrapage d’arriérés,commente le Dr Marchand. Nous souhaiterions que le CNPSY soit fixé à terme à hauteur de 3 C (69 euros) même si nous savons que cela n’est pas envisageable aujourd’hui. »
› CH.G.
lequotidiendumedecin.fr 11/09/2012

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