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samedi 21 avril 2012


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La psychanalyse a souvent été une "science" normative visant à énoncer ce qui est socialement acceptable ou pas, sécularisant le rôle du prêtre. Cela dit, des psychanalistes se sont prononcés du coté de l'émancipation et de la déconstruction. En voici un exemple...

Psychanalyste méconnu, Otto Gross apparaît comme l’un des pionniers du freudo-marxisme et de la révolution sexuelle. 
La psychanalyse permet d’enrichir la pensée révolutionnaire. Certes, les structures sociales, économiques et politiques du capitalisme doivent être détruites. Cependant, il semble indispensable de s’attaquer également aux normes et aux contraintes sociales. Les marxistes distinguent les superstructures, avec les appareils idéologiques, des infrastructures économiques. La psychanalyse permet une critique de la famille, de l’éducation et de la répression sexuelle pour politiser la vie quotidienne. Surtout, Otto Gross et le courant freudo-marxiste  aspirent à transformer le monde pour changer l’ensemble des relations humaines. Pour libérer l’individu, il faut détruire la société et organiser une révolution totale.

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Un freudien hétérodoxe  
Le jeune Otto Gross, né en 1877 et éduqué dans un milieu bourgeois, entreprend des études de médecine pour suivre la volonté de son père. Cet étudiant se révèle timide, peu sociable, « fuyant tout particulièrement les femmes et l’alcool, d’esprit conformiste » selon l’écrivain Franz Jung. Après son doctorat, Otto Gross devient médecin sur des paquebots qui relient l’Allemagne à l’Amérique latine, région dans laquelle il goûte à l’opium et à diverses drogues. Il s’oriente progressivement vers la neurologie, la psychiatrie et la psychanalyse avec la découverte des travaux de Freud. 
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