blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 29 avril 2012

L'Afssaps admet des «bénéfices cliniques» du Baclofène contre l'alcoolisme

«Concernant spécifiquement cette utilisation hors du cadre actuel de l’autorisation de mise sur le marché (AMM), les données de pharmacovigilance sont très limitées, mais ne remettent pas en cause la poursuite de ce type de traitement», note-elle.
Plus de 30 000 personnes prennent déjà du baclofène en France, pour des problèmes d’alcool, hors AMM. Il est commercialisé sous forme de comprimés par le groupe pharmaceutique Novartis sous le nom de Liorésal et comme générique par Sanofi sous le nom de Baclofène Zentiva.
«Cependant, une meilleure connaissance du profil de sécurité d’emploi du baclofène dans ce cadre est absolument nécessaire et justifie de maintenir une surveillance très active de l’Afssaps et des professionnels de santé.»

Nouvelle actualisation «d'ici six mois»

L’Afssaps rappelle que «la prise en charge de l’alcoolo-dépendance implique une approche globale par des médecins expérimentés dans le suivi de ce type de patients dépendants».
«Le recours au baclofène doit être considéré au cas par cas et avec une adaptation de la posologie (ndlr: dose) individuelle afin de garantir dans le temps la dose utile pour chaque patient», précise-t-elle.
L’Afssaps souligne avoir autorisé en avril dernier le lancement d’un essai clinique contrôlé, baptisé «Bacloville», chez des patients présentant une consommation d’alcool à haut risque qui seront suivis pendant au minimum un an. Une nouvelle actualisation est prévue «dans un délai de 6 mois».
Dans son point datant de juin 2011, l’Afssaps se bornait à «une mise en garde» à propos de ce vieux médicament, autorisé depuis 1974 pour soulager de contractures musculaires involontaires d’origine neurologique.
Une position jugée dissuasive qui avait été vivement critiquée par des patients et le Pr Bernard Granger, chef de service de psychiatrie.
La popularité du baclofène a explosé en 2008 avec la parution du livre«Le dernier verre» d’Olivier Ameisen, cardiologue, devenu alcoolique, qui y racontait que ce médicament lui avait supprimé son envie de boire.
(AFP)

Aucun commentaire: