blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 23 octobre 2011


La consommation d'antidépresseurs a explosé en vingt ans aux Etats-Unis

LEMONDE.FR avec AFP | 19.10.11

Selon un rapport révélé mercredi 19 octobre, la consommation d'antidépresseurs a augmenté de 400 % en vingt ans aux Etats-Unis. Pis, un Américain sur dix en prend dès l'âge de douze ans.


Les antidépresseurs sont le troisième médicament le plus prescrit aux Américains de tous âges et le premier chez ceux âgés de 18 à 44 ans, précisent les auteurs du rapport publié par les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Cependant, les deux tiers des Américains souffrant de dépression grave ne sont apparemment pas traités, soulignent-ils, relevant aussi que plus de 8 % de ceux qui prennent des antidépresseurs n'ont pas de symptôme dépressif.
Ce dernier groupe "pourrait comprendre des sujets prenant des antidépresseurs pour d'autres raisons ou dont les symptômes dépressifs ont disparu", note le rapport, qui s'appuie sur des statistiques allant de 2005 à 2008 et les comparant à la période 1988-1994.
RICHES OU PAUVRES, MÊME COMBAT
Un tiers environ des Américains âgés de 12 ans et plus et ayant des "symptômes dépressifs graves" étaient traités avec des antidépresseurs, indiquent les auteurs du rapport. Ces derniers ont également constaté que les femmes sont deux fois et demie plus nombreuses que les hommes à prendre des antidépresseurs, quel que soit le degré de sévérité de la maladie dont elles souffrent.
Environ 14 % des Américains souffrant d'un état dépressif prennent leur médicament pendant dix ans ou davantage, et moins d'un tiers des personnes traitées avec un seul antidépresseur n'avaient pas vu un médecin au cours des douze derniers mois. Les Blancs aux Etats-Unis recourent plus aux antidépresseurs que les autres groupes ethniques et les plus de 40 ans en prennent plus que les 12-39 ans, indiquent ces statistiques, qui confirment des tendances déjà révélées dans d'autres études. Riches ou pauvres, il n'y a aucune différence dans la prise d'antidépresseurs, souligne le rapport.

Aucun commentaire: