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dimanche 8 mai 2011

Une "marche du cannabis" pour réclamer la dépénalisation

Les manifestants ont répondu à l'appel d'une quinzaine d'associations et de groupes politiques.
Les manifestants ont répondu à l'appel d'une quinzaine d'associations et de groupes politiques.
AFP/JACQUES DEMARTHON

P
lusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi après-midi place de la Bastille à Paris pour réclamer la dépénalisation de la consommation de cannabis, la régulation de sa production et sa prescription dans un cadre thérapeutique.

Scandant "je ne me drogue pas, je me soigne" ou "on veut du bédo bio", le cortège, d'où s'échappaient des effluves de chanvre, s'est ébranlé en direction de la place de la rotonde de Stalingrad (XIXème arrondissement).

Les manifestants ont répondu à l'appel d'une quinzaine d'associations et de groupes politiques, dont Act Up, AIDES, le CIRC (Collectif d'information et de recherche cannabique), Cannabis sans frontières, les Jeunes écologistes, EELV, le Mouvement des jeunes socialistes ou la Ligue des droits de l'homme. "A un an des élections présidentielles, on veut faire émerger le thème de la dépénalisation dans la campagne politique", a dit Farid Ghehioueche, de l'association Cannabis sans frontières.

FAIRE BAISSER LA VIOLENCE

"Il y a 4 millions de consommateurs réguliers de cannabis en France, 12 millions de consommateurs occasionnels. Il n'y a pas ou très peu de gens qui meurent du cannabis, en revanche, il y a des morts liés au trafic illicite"
, a souligné pour sa part André Gattolin, délégué national d'Europe Ecologie Les Verts, présent dans le cortège. "Je suis persuadé que la dépénalisation, accompagnée d'une production de cannabis contrôlée, permettrait de faire baisser cette violence", a-t-il poursuivi, relayant les propos récents de Stéphane Gatignon, maire EELV de Sevran (Seine-Saint-Denis), ville gangrenée par le trafic de cette drogue.

Cette marche était organisée simultanément à Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse, Aurillac ou Strasbourg et aussi en Guadeloupe et à La Réunion.

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