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dimanche 3 avril 2011

Déstigmatiser la maladie mentale.

En-date du 27 Mars, une chronique de Monde.fr s'attache à donner la parole à la folie. Là est sans-doute manière efficace de déstigmatiser la maladie mentale.

Chronique d'abonnés. Vous pouvez la conserver en document si utile.
texte                    

Psychanalyse de la folie.
par th fd B., 'écrivain occasionnel
27.03.11 STRUCTURATION de la Folie.


"La folie n'est pas linéaire ; ça m'est venu comme une évidence récemment.
Non pas à force de la contempler, mais d'y réfléchir encore et toujours, depuis des ans. À force d'en avoir été malade - de la folie - et d'avoir accepté le peu de choix de m'en ab-straire... et dans la psychanalyse, où le point important fut de l'objectiver en tant que sorte de nécessité partielle.

Qu'est-ce que veut dire qu'elle n'est pas linéaire ? ... Cette évidence-là vient, je crois, de son développement si ce n'est sa logique interne, plus que de son aspect de renoncements alternés à des brisures, en son évolution.
Cette folie à plus d'un titre a la logique des éruptions volcaniques aux chambres à magma insondables... Parce qu'il y eu et qu'il reste à être la Forclusion, indispensable mécanisme de résurgence vitale à une avalanche de Dénis. Alors : (c'est à dire) dans l'enfance, un attentat, une guerre. Le traumatisme si se dit se dénoue parfois, comme dans la thérapie d'enfant. La torsion qui perdure s'oublie dans le forclos. Et ressurgit apparentée dans les Mythes des croyances adultes des grands pans de délires.

L'imprégnation psychotique eut lieu dans une cellule familiale muette d'une névrose affolante. Ce repli en l'imaginaire n'est pas une fuite, mais une Construction : tout simplement parce qu'il est des âges où particulièrement l'on se construit. Construction dans les champs du Langage : relier l'objet au désignant, articuler les nœuds d'espaces symboliques... et c'est là une fort belle affaire qui tient du miracle. Appelons cela le miracle de cette psychose, qu'elle permette une exogénèse (comme le crustacé a un exosquelette) au milieu d'origine. Attention, les valeurs familiales sont nombreuses et fortes, mauvaises bancales ou meilleures ou bien meilleures.
Alors s'explique dans les âges où l'on structure bien moins les choses à s'approprier comme (on le fit) petit les termes... les âges d'adulte, s'explique la survenue de l'impasse dans les méandres d'une succédante à la Névrose familiale, des impasses dirions-nous, avec toutes ces petites torsions qu'assène une névrose. Sans que l'on sache pourquoi alors ainsi un jour le sujet avance sa quête propre du parfait en poussant le mur de la névrose... comme il le fit bien auparavant. Mais là c'est énorme et ça envahit à le submerger : première crise de folie.
Souhaitons-lui de parvenir au plus tôt et durablement à gérer un soin médical indispensable, mais qui tend dans l'erreur à revendiquer des valeurs de contrainte.

Voilà de cette Historique, explicatif.

Reste à préciser que pour le commun
s'inversent les termes de psychose et folie, ou leur poids, la première étant pourtant bien plus fiable comme émergence de l'Analyse (la psychanalyse) et enfoncée profondément dans le langage. C'est peut-être dans le miracle de la psychose, qui arrache à la folie, qu'est la main de Dieu (ou de l'analyste) sur votre épaule à « aider d'aller ».

Restait à revenir sur la non-linéarité de la folie : car il s'agit en trois dimensions d'un parcours de nébuleuses de Langage qui se déforment s'entrecroisent s'inversent s'estompent ou se renforcent... et

JUSQU'A DIRE LE SYMBOLIQUE : ÊTRE."
source LeMonde.fr

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