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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 1 juillet 2010





Bachelot rappelle aux hôpitaux l’objectif déficit zéro en 2012

Intervenant dans le cadre d’une conférence sur l’économie de l’hôpital, organisée par « Les Échos » en partenariat avec « le Quotidien du Médecin », la ministre de la Santé a appelé les hôpitaux à « poursuivre l’effort de maîtrise des dépenses ». « L’objectif fixé par le président de la République d’un retour à l’équilibre des comptes des établissements de santé d’ici à 2012 reste plus que jamais d’actualité », a-t-elle notamment déclaré. Revenant sur l’actualité de ces derniers mois, Roselyne Bachelot a constaté que « les piliers de la réforme sont en place », citant notamment les agences régionales de santé, installées depuis le 1er avril. À ce jour, « près de 140 textes ont été publiés, dont les 8 ordonnances ». « Tous les textes (découlant de la loi Hôpital, patients, santé et territoires, NDLR) ont été rédigés. Ils sont, dans leur quasi-totalité, soit en cours de publication, soit en cours d’examen par le Conseil d’État », a précisé la ministre de la Santé. À noter que le texte d’application instaurant un nouveau statut médical à l’hôpital, celui de clinicien hospitalier, n’est pas encore prêt. Sa parution pourrait être reportée au mois de septembre.
D. CH.

Quotimed.com, le 30/06/2010



Un lieu de psychiatrie citoyenne comme alternative à l’hôpital

Jérôme Bernatas

30.06.2010

Liberté, égalité, fraternité. Ces trois mots reprennent tout leur sens quand on pousse la porte des locaux des Invités au festin. Depuis le début du mois, cette association accueille en journée six adultes souffrant de troubles psychiques et d’isolement.

« Il s’agit d’individus qui se retrouvent à l’écart car ils ont des soucis au niveau relationnel, explique Catherine Doucet, la responsable du centre.

Ils trouvent ici un espace intermédiaire entre le lieu de soins et la société. » Les Invités au festin proposent en effet un concept révolutionnaire qui prend à revers les principes guidant la psychiatrie enFrance depuis des siècles.

Leur credo tient en une phrase : « On dit qu’ils sont fous et nous vivons avec eux. » « Nous offrons une autre possibilité de traitement et de vie, précise Marie-Noëlle Besançon, psychiatre et présidente fondatrice des Invités au festin. Le but consiste à ce que ces gens n’aillent plus à l’hôpital. »

Dans l’appartement fraîchement repeint en blanc et équipé de meubles aux couleurs acidulées, les membres se retrouvent autour de Catherine Doucet et de son équipe. Ces derniers leur proposent des activités qui leur permettent de reprendre pied au sein de la collectivité. « On s’appuie sur la partie saine des personnes, poursuit Catherine Doucet. Dans la salle d’accueil, ils se relaient pour tenir et gérer la buvette. Cela les responsabilise. On s’adresse au corps et à l’esprit, au sein d’ateliers tai-chi, arts plastiques, poterie, contes… »

Les inscrits peuvent y développer leurs qualités artistiques. Ils participent aussi activement à la vie de la communauté, rythmée par un déjeuner hebdomadaire et une sortie dominicale par mois. « On prépare le menu, on fait les courses, on cuisine et on mange ensemble, détaille Catherine Doucet. On retrouve la notion de partage. »

Depuis vingt ans, les Invités au festin essaiment la vision de Marie-Noëlle Besançon. « On traite chacun comme un citoyen ordinaire, déclare-t-elle. En les mettant dans un milieu normal, ces êtres redeviennent normaux, avalent moins de médicaments. » La thérapeute a développé cette façon d’appréhender les patients souffrant de maladies mentales en réaction à ce qui se pratique dans les établissements de santé français. « L’hôpital ne soigne pas, regrette-t-elle. On a supprimé beaucoup de lits et il manque du personnel. De plus, la France est le pays le plus discriminant au monde pour cette population. »

Ce constat a conduit Marie-Noëlle Besançon à faire appel à des bonnes volontés qui n’ont rien à voir avec le secteur médical. « Nous recrutons les intervenants pour leurs qualités humaines, leur empathie pour l’autre », précise Catherine Doucet, qui reçoit déjà l’appui de six bénévoles et examine une douzaine de candidatures. Avec la forte demande des familles désemparées devant le peu d’infrastructures existantes, les cinquante places disponibles dans l’antenne boulonnaise des Invités au festin risquent fort d’être rapidement attribuées.

Renseignements sur Internet (www.lesinvitesaufestin.fr).




Un généraliste sur dix en détresse psychologique

Si huit médecins généralistes sur dix se déclarent en bonne santé, dans l’enquête sur les pratiques et les conditions d’exercice, plus d’un sur dix est en détresse psychologique. Et un sur cinq a été confronté, au cours des douze mois précédents, à des violences ou agressions dans le cadre de sa profession. Une étude de la DREES*.

LE PANEL d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale réunit 1 900 généralistes de cinq régions (Basse-Normandie, Bretagne, Bourgogne, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pays de la Loire). La quatrième vague d’enquête, à l’automne 2008, a porté sur leur état de santé, leurs comportements à risque et leurs pratiques en matière de dépistage.
Huit médecins sur dix se déclarent en bonne santé, une proportion inférieure à celle des cadres et professions intellectuelles supérieures. En revanche, ils indiquent moins fréquemment des maladies chroniques (un sur trois, tout de même). Quant aux symptômes les plus fréquemment mentionnés, la fatigue vient en tête, dans une proportion presque deux fois plus élevée que celle des cadres et professions intellectuelles supérieures, suivie par le stress et les troubles du sommeil.
Plus d’un généraliste sur dix se dit en état de détresse psychologique, les femmes (19 %) plus souvent que les hommes. La proportion est supérieure à celle de la population active avant 45 ans, inférieure ensuite, comme si ceux qui avaient réussi à tenir jusque-là étaient les mieux adaptés aux contraintes de la profession.

Autoprescription.

Le recours aux psychotropes est, globalement, proche de celui de la population générale : au cours des 12 mois précédant l’enquête, 20 % ont pris des anxiolytiques ou des hypnotiques et 5 % des antidépresseurs (8 % des femmes). Dans 60 % des cas, le traitement antidépresseur a été autoprescrit, 84 % des praticiens interrogés étant leur propre médecin traitant. Les auteurs de l’étude, en relevant que 12 % prennent le traitement de manière irrégulière, soulignent que l’autoprescription n’est pas un phénomène anodin, en particulier dans ce cas. Des idées de suicide sont évoquées par 4 % des médecins de Basse-Normandie, contre 2 % de ceux des autres régions. Ce n’est pas la zone géographique qui est en cause, mais le mode d’exercice, les généralistes travaillant seuls étant plus susceptibles d’être tentés par le suicide.
L’exercice est souvent difficile : près d’un généraliste sur cinq déclare avoir subi des violences ou agressions dans le cadre de son exercice, dans l’année écoulée, les femmes plus souvent que les hommes (24 % contre 18 %). La proportion est la même chez les hommes et les femmes de moins de 35 ans (24 %) mais, l’expérience, peut-être, aidant, nettement moins élevée chez les hommes plus âgés (16 % chez les plus de 55 ans).

Moins de comportements à risques.

En ce qui concerne la prévention, les médecins donnent plutôt l’exemple. Avec 27 % des généralistes en surpoids et 7 % obèses, la surcharge pondérale est moins fréquente qu’en population générale. Il y a moins de fumeurs réguliers chez les médecins (18 %) que dans la population active et que chez les cadres. Et la consommation d’alcool à risque est moins fréquente.
Chez les femmes, la participation au dépistage des cancers du sein et de l’utérus est forte (83 % des 50 ans et plus ont réalisé une mammographie au cours des deux années écoulées, 79 % de l’ensemble ont fait un frottis). C’est moins bien pour le dépistage du cancer colo-rectal (un peu plus du tiers ont réalisé une recherche de sang occulte dans les selles).

RENÉE CARTON


* « Études et résultats », n° 731, juin 2010 - Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) des ministères du Travail, de la Santé et du Budget.


Quotimed.com, le 29/06/2010



Les étudiants infirmiers sont passés avec succès derrière la caméra

29.06.2010







Les étudiants ont travaillé sur
les préjugés en matière de psychiatrie
et le manque de prévention en cardiologie.
Ils ont été félicités.


SENSIBILISATION DE SANTÉ PUBLIQUE

Les étudiants en troisième année de l'IFSI (Institut de formation aux soins infirmiers) de Cambrai ...


ont présenté le fruit d'un travail mené dans le cadre d'un module optionnel. Il s'agissait de concevoir et de réaliser un court-métrage sur un thème de santé publique.

Deux groupes ont été constitués, et chacun s'est mis à cogiter, puis à mener les recherches nécessaires, à mettre en place un story-board... Et les étudiants de s'improviser même ensuite réalisateurs, comédiens et monteurs.

Le premier groupe avait choisi de travailler sur le thème de la psychiatrie. Les vingt-cinq élèves qui le composaient ont tenté de savoir quelle perception avait le grand public des problèmes de santé mentale. Un micro-trottoir leur a permis de constater la méconnaissance des Cambrésiens de la réalité de la psychiatrie. « La population stigmatise énormément les patients psychiatriques, ignore la possibilité et l'organisation de la réinsertion de ces patients et n'a pas conscience de la souffrance de l'entourage privé et professionnel », expliquent-ils.

Faire évoluer les mentalités


Suite à ce travail, les étudiants ont décidé de réaliser un court-métrage pour faire évoluer les mentalités sur la psychiatrie. Deux axes forts sont développés : la réinsertion familiale d'un patient hospitalisé en psychiatrie et l'insertion professionnelle d'un patient hospitalisé en psychiatrie.

Le second groupe (de vingt-deux élèves), quant à lui, a souhaité approfondir le module de cardiologie en se penchant sur l'infarctus du myocarde. Le travail a été long et fastidieux, mais le résultat est excellent.

Dans un premier temps, les étudiants ont mené une étude pour être en mesure de poser un premier diagnostic. Ils se sont basés sur des données épidémiologiques officielles, des conclusions tirées des questionnaires diffusés à la population et d'informations collectées auprès des médecins du centre hospitalier. Le diagnostic posé a été le suivant : l'infarctus du myocarde fait encore de nombreuses victimes par négligence des facteurs de risques et par la non prise de conscience des signes d'alerte.

À partir de ce constat, le groupe a choisi de développer une action qui porte sur l'intérêt d'une prise en charge précoce et une prise de conscience des facteurs de risques au quotidien au travers d'un spot de prévention et d'alerte visant à indiquer la conduite à tenir en cas d'infarctus du myocarde.

L'ensemble des travaux a été présenté récemment à divers organismes du Cambrésis : la CPAM, le centre hospitalier, le Rotary club... en espérant que ces supports de communication seront utilisés par ces organismes et associations.

Les étudiants ont été félicités par les dirigeants de l'école pour leurs travaux dignes de professionnels et pour leur dynamisme, témoin du professionnalisme et de qualité de l'IFSI.
LA DEPECHE.fr
«Dérive sécuritaire de la psychiatrie »
UMD Bon Sauveur

«Une Unité pour malades difficiles (UMD), c'est une prison, un bunker, un établissement de santé où les soins sont laissés de côté, oubliés. Les caméras sont partout et les patients munis de bracelets ». Telle est la définition que font d'une UMD deux représentants syndicaux (Sud), du Bon Sauveur : Anne-Marie Wild et Patrice Kalfa. « Nous ne sommes pas opposés à l'UMD, c'est une étape, un temps de rupture pour gérer une crise, il y en a toujours eu, mais les quatre qui sont en projets en France répondent essentiellement à un désir sécuritaire du Président de la République qui a exploité les faits divers tragiques de Grenoble et Pau (1). Les 40 millions débloqués sont destinés à augmenter la sécurité mais pas à améliorer les soins, ce que nous aurions préféré ». Les deux syndicalistes ajoutent : « En France 0,4 % des délits sont commis par des personnes en souffrances psychologiques, ce que l'on sait moins c'est que 12 % de malades psychologiques sont victimes de délits ».

Déploiement

Pour en revenir à l'UMD du Bon Sauveur, Anne-Marie Wild et Patrice Kalfa, craignent via le plan de retour à l'équilibre des comptes, « la fermeture de services comme c'est déjà le cas avec les 25 lits en moins à Saint-Luc, avec le centre d'accueil de la rue de la Rachoune ou avec l'unité d'entrée », et redoutent « un redéploiement du personnel » vers le nouvel établissement. « Dans notre métier poursuivent-ils, l'important c'est le soin, les patients que l'on reçoit y ont droit et en aucun cas l'enfermement ne peut être une solution. Il faut cependant s'attendre à ce qu'à l'avenir de plus en plus de gens soient considérés comme des malades difficiles or ce n'est pas dans les UMD que l'on apporte une réponse à la souffrance de ces personnes ». Et les deux syndicalistes de conclure : « Cette dérive sécuritaire en psychiatrie est grave car elle masque le manque de prise en charge du patient. Les économies imposées dans ce secteur de la santé vont faire des dégâts car on ne pourra pas continuer très longtemps à soigner des gens sans du personnel qualifié ».

À Grenoble, une personne souffrant de troubles psychiques avait tué une personne en pleine rue, à Pau, c'est un patient de l'hôpital psy qui avait tué deux infirmières.
Choisir la psychanalyse paroles de praticien
Jean-Pierre Winter


Résumé

À travers des témoignages et des récits de cas, le psychanalyste J.-P. Winter passe en revue tous les préjugés qui ont touché la psychanalyse depuis sa naissance jusqu'à nos jours et revient sur les principes fondateurs de la cure. Un ouvrage destiné aux réfractaires de tous âges qui sont tentés pourtant de franchir le pas et à ceux qui souhaitent comprendre l'engagement d'un proche dans une cure.

mercredi 30 juin 2010

LA SÉRIE de l’été : “Le psychanalyste” de Leslie Kaplan: épisode 1 et 2


Quand la télé (qu'on regarde si peu) recycle ses vieux programmes, le blog Les Synoptiques, lui, va vous faire partager un document rare pendant deux semaines!!

Introuvable, cette lecture, à multiple voix, d'une qualité exceptionnelle, du roman de Leslie Kaplan vous apportera un plaisir sans nom.
Il y a quelques années, l'auteure collabora avec France Culture afin de faire ressortir le mieux possible l'atmosphère du récit. Nous vous proposerons le “making off” à la fin de cette série.

L'art de ce roman - et c'est souvent l'enjeu de ces récits qui intègrent la psychanalyse - est de nous rendre palpable l'inconscient des personnages. Très vite, on se sent comme le psychanalyste qui écoute les histoire de ses patients avec une oreille qui spontanément interprète la vie des autres comme elle n'en avait pas jusqu'ici l'habitude.

Voici le résumé de la revue Le Matricule des anges n°29 :

Leslie Kaplan nous livre un roman à la fois grave et joyeux, où l’intelligence et le désir de connaissance libèrent l’humain.Loin de tout déterminisme.

Le Psychanalyste s’ouvre par une conférence sur Kafka, se prolonge par le meurtre d’un proxénète, se poursuit par de courtes séances de psychanalyse, nous fait visiter la banlieue, […] et surtout révèle combien la lecture de l’auteur de La Métamorphose peut changer une vie. Composé de courts chapitres, ce  roman de Leslie Kaplan prouve, s’il en était besoin, que l’intelligence et le plaisir vont de pair. Tout commence donc par cette conférence sur Kafka qui provoque la rencontre (amoureuse) de la narratrice avec Simon, le psychanalyste-conférencier, et la rencontre (conflictuelle) de ce dernier avec Eva, jeune révoltée qui vit en banlieue avec son amie et qui vient de découvrir l’écrivain praguois. Eva ne supporte pas qu’on vienne lui expliquer quoi que ce soit du haut d’une chaire, Simon ne supporte pas que cette jolie fille quitte ainsi la salle de conférence. D’autant que les journaux, peu après, parleront d’elle : elle a tué le proxénète de sa petite amie. Le roman va se construire autour du problème de l’identité : qui est Eva ? Qui sont, pour eux-mêmes, les patients de Simon ? Qui sont les gens qui vivent en banlieue (et parfois, pour le lecteur : qui est la narratrice ?). Chacun pourra probablement trouver les réponses à ces questions en lisant Kafka, dont la figure, avec celle de Freud ou d’Anna Arendt, plane sur tout le livre. Le Psychanalyste est un roman plein d’entrain, pétillant, intelligent et attentif. Mieux, c’est un livre qui éveille.

Cliquez sur les titres

Épisode 1

Épisode 2
LA DEPECHE.fr

Tarbes.
manifestation
 27/06/2010
Des hospitaliers inquiets reçus en préfecture

Ils n'étaient qu'une cinquantaine, rassemblés devant la préfecture, mais les quatre établissements hospitaliers du département étaient représentés, ainsi que l'action sociale et le comité des usagers. « Nous avons les mêmes problèmes et voulons expliquer au préfet les problèmes que rencontrent les établissements hospitaliers », indique Jean-Francis Dupuy, représentant le CH de Lannemezan.

Dans le cadre de l'activité de médecine chirurgie-obstétrique de Lannemezan, le personnel poursuit son combat « contre la fermeture du bloc opératoire, la nuit, qui risque de se produire incessamment », souligne J.-F. Dupuy.

En effet, « un groupe national réfléchit sur l'optimisation des petits blocs opératoires et cette optimisation ne passera que par la fermeture la nuit », dit-il. Concernant la seconde activité du CH Lannemezan, la psychiatrie, il compte lancer « un cri d'alarme » au préfet par rapport aux conditions de soins dans l'établissement. « Les moyens alloués à la psychiatrie dans notre établissement diminuent, ce qui entraîne des conditions d'hospitalisation et de soins difficiles », assure-t-il. De plus, « nous sommes confrontés à un plan d'équilibre » qui a généré la suppression de 70 empois, « ce qui correspond à quatre services en psychiatrie ; cela a obligé à faire des choix et on en arrive à des fermetures », ajoute J.-F. Dupuy.

Porte-parole de la coordination de l'action sociale CGT des Hautes-Pyrénées, il explique qu'une rencontre a eu lieu à Toulouse avec le directeur de l'agence régionale de santé : « Sur 35.000 associations en France il est prévu de passer à 3.500 », ce qui veut dire que « les petites associations sont menacées de disparaître et ce seront les usagers les plus en difficultés, personnes handicapées et ceux qui manquent de moyens, qui seront pénalisés », note-t-il.

Christian Dutrey, représentant CGT de l'hôpital de Tarbes, explique qu'« on s'est inscrit dans cette manifestation départementale pour dénoncer le principe de garrot qui étrangle les établissements, en particulier avec la T2A [Tarification à l'activité] ».

Selon lui, il est « important de garder les structures de proximité, c'est le seul moyen de sauver l'offre publique en Hautes-Pyrénées ».

Motion remise à Bruno Hourmat

Dans le cadre de cette journée départementale d'action, une motion a été remise à Bruno Hourmat, directeur du centre hospitalier de Bigorre et de Lourdes. « Elle a trait aux conditions de travail, d'emploi et de précarité contractuelle. On lui a demandé qu'au regard de l'austérité qu'on vit tous les jours, il nous renvoie l'ascenseur », indique Christian Dutrey. Réceptif à ces conditions de travail, « il s'est engagé à nous payer des heures supplémentaires et des récupérations pour celles qui ne sont pas payées », a-t-il précisé.